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Article 167 of the French Code of Criminal Procedure

The examining magistrate shall inform the parties and their lawyers of the conclusions of the experts after having summoned them in accordance with the provisions of the second paragraph of Article 114. It shall also inform them, where applicable, of the conclusions of the reports of the persons required pursuant to Articles 60 and 77-1, where the provisions of the last paragraph of Article 60 have not been applied. A copy of the entire report is then given, at their request, to the parties’ lawyers or to the parties if they are not assisted by a lawyer.

The submissions may also be served by registered letter or, if the person is detained, by the head of the prison who sends the original or a copy of the receipt signed by the person concerned to the examining magistrate without delay. The entire report may also be notified by registered letter, at their request, to the parties’ lawyers or to the parties if they are not assisted by a lawyer. If the parties’ lawyers have informed the examining magistrate that they have an electronic address, the entire report may be sent to them by this means, in accordance with the procedures set out in I of Article 803-1.

In the case of a psychiatric expertise, a copy of the entire report is given or sent to the parties’ lawyers or to the parties if they are not assisted by a lawyer, even in the absence of a request from them.

In all cases, the examining magistrate sets a time limit for the parties to submit observations or make a request, in particular for additional expertise or a counter-expertise. This request must be made in accordance with the provisions of the tenth paragraph of article 81. During this period, the case file is made available to the parties’ counsel. The time limit set by the examining magistrate, which takes into account the complexity of the expert opinion, may not be less than fifteen days or, in the case of an accounting or financial expert opinion, one month. Once this period has elapsed, no request may be made for a second, additional or new expert opinion on the same subject, including on the basis of Article 82-1, subject to the occurrence of new evidence.

When rejecting a request, the examining magistrate shall give a reasoned decision which must be made within one month of receipt of the request. The same applies if the judge appoints a single expert when the party has requested that several be appointed. If the examining magistrate fails to make a decision within the one-month time limit, the party may refer the matter directly to the investigating chamber.

The examining magistrate may also notify the assisted witness, in accordance with the procedures set out in this article, of the conclusions of the expert reports that concern him or her and set a time limit for him or her to submit a request for additional or counter-expertise. However, the judge is not required to issue a reasoned order if he considers that the request is not justified, unless the assisted witness requests to be placed under investigation pursuant to Article 113-6.

Original in French 🇫🇷
Article 167

Le juge d’instruction donne connaissance des conclusions des experts aux parties et à leurs avocats après les avoir convoqués conformément aux dispositions du deuxième alinéa de l’article 114. Il leur donne également connaissance, s’il y a lieu, des conclusions des rapports des personnes requises en application des articles 60 et 77-1, lorsqu’il n’a pas été fait application des dispositions du dernier alinéa de l’article 60. Une copie de l’intégralité du rapport est alors remise, à leur demande, aux avocats des parties ou aux parties si celles-ci ne sont pas assistées par un avocat.

Les conclusions peuvent également être notifiées par lettre recommandée ou, lorsque la personne est détenue, par les soins du chef de l’établissement pénitentiaire qui adresse, sans délai, au juge d’instruction l’original ou la copie du récépissé signé par l’intéressé. L’intégralité du rapport peut aussi être notifiée par lettre recommandée, à leur demande, aux avocats des parties ou aux parties si celles-ci ne sont pas assistées par un avocat. Si les avocats des parties ont fait connaître au juge d’instruction qu’ils disposent d’une adresse électronique, l’intégralité du rapport peut leur être adressée par cette voie, selon les modalités prévues au I de l’article 803-1.

S’il s’agit d’une expertise psychiatrique, la copie de l’intégralité du rapport est remise ou adressée aux avocats des parties ou aux parties si celles-ci ne sont pas assistées d’un avocat, même en l’absence de demande de leur part.

Dans tous les cas, le juge d’instruction fixe un délai aux parties pour présenter des observations ou formuler une demande, notamment aux fins de complément d’expertise ou de contre-expertise. Cette demande doit être formée conformément aux dispositions du dixième alinéa de l’article 81. Pendant ce délai, le dossier de la procédure est mis à la disposition des conseils des parties. Le délai fixé par le juge d’instruction, qui tient compte de la complexité de l’expertise, ne saurait être inférieur à quinze jours ou, s’il s’agit d’une expertise comptable ou financière, à un mois. Passé ce délai, il ne peut plus être formulé de demande de contre-expertise, de complément d’expertise ou de nouvelle expertise portant sur le même objet, y compris sur le fondement de l’article 82-1, sous réserve de la survenance d’un élément nouveau.

Lorsqu’il rejette une demande, le juge d’instruction rend une décision motivée qui doit intervenir dans un délai d’un mois à compter de la réception de la demande. Il en est de même s’il commet un seul expert alors que la partie a demandé qu’il en soit désigné plusieurs. Faute pour le juge d’instruction d’avoir statué dans le délai d’un mois, la partie peut saisir directement la chambre de l’instruction.

Le juge d’instruction peut également notifier au témoin assisté, selon les modalités prévues par le présent article, les conclusions des expertises qui le concernent en lui fixant un délai pour présenter une demande de complément d’expertise ou de contre-expertise. Le juge n’est toutefois pas tenu de rendre une ordonnance motivée s’il estime que la demande n’est pas justifiée, sauf si le témoin assisté demande à être mis en examen en application de l’article 113-6.

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