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Article 221 bis of the French General Tax Code

In the absence of the creation of a new legal entity, when a company or other body ceases in whole or in part to be subject to corporation tax at the standard rate, profits subject to deferred taxation, unrealised capital gains included in the company’s assets and profits not yet taxed on stocks are not subject to immediate taxation, on the dual condition that no changes are made to the accounting entries and that taxation of the said profits, capital gains and profits remains possible under the new tax regime applicable to the company or body concerned.

The first condition is not required of companies when they opt for the regime provided for in Article 208 C for their fixed assets other than those referred to in IV of l’article 219, if they undertake to calculate any capital gains realised at a later date on their disposal on the basis of the value they had, for tax purposes, at the close of the financial year preceding entry into the scheme. Companies benefiting from this provision must attach to their income tax return a statement showing the information required to calculate the taxable income from the subsequent disposal of the fixed assets in question. This statement is drawn up and audited in the same way as that provided for in Article 54 septies and subject to the same guarantees and penalties.

However, capital gains generated on the disposal of all or part of the fixed asset items existing on the date on which the company or organisation ceased to be subject to corporation tax at the standard rate, insofar as they were acquired on that date by the item or items disposed of, are taxable in accordance with the regime defined in articles 39 duodecies et seq, if, at the time of the transfer, the revenue of that company does not exceed the limits provided for, as the case may be, in II, III and IV of Article 151 septies. In this case, the provisions of article 151 septies do not apply.

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Original in French 🇫🇷
Article 221 bis

En l’absence de création d’une personne morale nouvelle, lorsqu’une société ou un autre organisme cesse totalement ou partiellement d’être soumis à l’impôt sur les sociétés au taux normal, les bénéfices en sursis d’imposition, les plus-values latentes incluses dans l’actif social et les profits non encore imposés sur les stocks ne font pas l’objet d’une imposition immédiate, à la double condition qu’aucune modification ne soit apportée aux écritures comptables et que l’imposition desdits bénéfices, plus-values et profits demeure possible sous le nouveau régime fiscal applicable à la société ou à l’organisme concerné.

La première condition n’est pas exigée des entreprises lors de leur option pour le régime prévu à l’article 208 C pour leurs immobilisations autres que celles visées au IV de l’article 219, si elles prennent l’engagement de calculer les plus-values réalisées ultérieurement à l’occasion de leur cession d’après la valeur qu’elles avaient, du point de vue fiscal, à la clôture de l’exercice précédant l’entrée dans le régime. Les entreprises bénéficiant de cette disposition devront joindre à leur déclaration de résultat un état faisant apparaître les renseignements nécessaires au calcul du résultat imposable de la cession ultérieure des immobilisations considérées. Cet état est établi et contrôlé comme celui prévu à l’article 54 septies et sous les mêmes garanties et sanctions.

Toutefois, les plus-values dégagées à l’occasion de la cession de tout ou partie des éléments de l’actif immobilisé existant à la date à laquelle la société ou l’organisme a cessé d’être soumis à l’impôt sur les sociétés au taux normal, dans la mesure où elles étaient acquises à cette date par le ou les éléments cédés, sont imposables conformément au régime défini aux articles 39 duodecies et suivants, si, au moment de la cession, les recettes de cette société n’excèdent pas les limites prévues, selon le cas, aux II, III et IV de l’article 151 septies. En ce cas, les dispositions de l’article 151 septies ne sont pas applicables.

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