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Article 238 quater B of the French General Tax Code

I. – Profits or losses and capital gains or losses resulting from the transfer, carried out pursuant to a trust transaction defined in article 2011 of the Civil Code, into a trust estate of assets and rights entered on the assets side of the balance sheet of the settlor of the trust are not included in the taxable income for the financial year of transfer if the following conditions are met:

1° The settlor carries on an activity falling within the articles 34 or 35, an agricultural activity within the meaning of article 63, a professional activity within the meaning of 1 of l’article 92 or a civil activity subject to corporation tax;

2° The settlor is designated as the beneficiary or one of the beneficiaries in the trust contract ; the settlor’s rights representing the property or rights transferred to the trust estate are entered on the settlor’s balance sheet;

3° The trustee must comply with the following undertakings, made in the trust contract:

a) Record in the accounts of the trust estate the assets or rights transferred as well as the depreciation and provisions of any kind relating thereto;

b) Substitute itself for the settlor for the reintegration of the provisions and results relating to the assets or rights transferred, the taking into account of which had been deferred for the taxation of the latter…;

c) Calculate the capital gains realised subsequently on the disposal of non-depreciable fixed assets that have been transferred to the trust assets on the basis of the value they had, for tax purposes, in the accounts of the settlor;

d) Reintegrate the capital gains or losses realised on the transfer of depreciable assets into the profits taxable in respect of the trust assets. The reintegration of capital gains is carried out in equal parts, within the limit of the initial duration of the trust agreement, over a period of fifteen years for buildings and rights relating to buildings as well as for plantations and fixtures and fittings of depreciable land over a period at least equal to this duration. This period is five years in other cases.

However, the disposal of a depreciable asset results in immediate taxation of the portion of the capital gain relating to this asset that has not yet been reintegrated.

On the other hand, subsequent depreciation and capital gains relating to depreciable items are calculated on the basis of the entry value in the records of the trust estate;

4° Items other than fixed assets transferred to the trust estate must be entered in the records of the trust estate for the value they had, for tax purposes, in the settlor’s records.

Failing this, the profit corresponding to the difference between the value of these items entered in the accounts of the trust estate and the value they had, for tax purposes, in the settlor’s accounts is included in the settlor’s taxable income for the financial year during which the transfer to the trust estate takes place.

II. – Rights relating to a leasing contract entered into under the conditions provided for in 1 and 2 of Article L. 313-7 of the Monetary and Financial Code are treated as fixed assets, depreciable or non-depreciable under the conditions set out in Article 39 duodecies A.

For the application of c of 3° of I, in the event of a subsequent transfer of the rights mentioned in the first paragraph which are treated as non-depreciable items or the transfer of the land, the capital gain is calculated on the basis of the value that these rights had, from a tax point of view, in the records of the grantor.

These provisions apply to rights relating to leasing contracts concerning depreciable intangible items of a business or similar.

III. – For the application of this article, portfolio securities whose disposal result is excluded from the long-term capital gains or losses regime in accordance with article 219 are treated as non-depreciable fixed asset items.

IV. – A decree shall specify, as necessary, the terms and conditions for the application of this article, in particular where the settlor carries on an activity the results of which are subject to income tax in the non-commercial profits category.

Original in French 🇫🇷
Article 238 quater B

I. – Les profits ou les pertes ainsi que les plus ou moins-values résultant du transfert, réalisé en application d’une opération de fiducie définie à l’article 2011 du code civil, dans un patrimoine fiduciaire de biens et droits inscrits à l’actif du bilan du constituant de la fiducie ne sont pas compris dans le résultat imposable de l’exercice de transfert si les conditions suivantes sont réunies :

1° Le constituant exerce une activité relevant des articles 34 ou 35, une activité agricole au sens de l’article 63, une activité professionnelle au sens du 1 de l’article 92 ou une activité civile soumise à l’impôt sur les sociétés ;

2° Le constituant est désigné comme le ou l’un des bénéficiaires dans le contrat de fiducie ; les droits du constituant représentatifs des biens ou droits transférés dans le patrimoine fiduciaire sont inscrits au bilan du constituant ;

3° Le fiduciaire doit respecter les engagements, pris dans le contrat de fiducie, suivants :

a) Inscrire dans les écritures du patrimoine fiduciaire les biens ou droits transférés ainsi que les amortissements et provisions de toute nature y afférents ;

b) Se substituer au constituant pour la réintégration des provisions et résultats afférents aux biens ou droits transférés dont la prise en compte avait été différée pour l’imposition de ce dernier ;

c) Calculer les plus-values réalisées ultérieurement à l’occasion de la cession des immobilisations non amortissables qui ont été transférées dans le patrimoine fiduciaire d’après la valeur qu’elles avaient, du point de vue fiscal, dans les écritures du constituant ;

d) Réintégrer dans les bénéfices imposables au titre du patrimoine fiduciaire les plus ou moins-values dégagées lors du transfert de biens amortissables. La réintégration des plus-values est effectuée par parts égales, dans la limite de la durée initiale du contrat de fiducie, sur une période de quinze ans pour les constructions et les droits qui se rapportent à des constructions ainsi que pour les plantations et les agencements et aménagements des terrains amortissables sur une période au moins égale à cette durée. Cette période est de cinq ans dans les autres cas.

Toutefois, la cession d’un bien amortissable entraîne l’imposition immédiate de la fraction de la plus-value afférente à ce bien qui n’a pas encore été réintégrée.

En contrepartie, les amortissements et les plus-values ultérieurs afférents aux éléments amortissables sont calculés d’après la valeur d’inscription dans les écritures du patrimoine fiduciaire ;

4° Les éléments autres que les immobilisations transférés dans le patrimoine fiduciaire doivent être inscrits dans les écritures du patrimoine fiduciaire pour la valeur qu’ils avaient, du point de vue fiscal, dans les écritures du constituant.

A défaut, le profit correspondant à la différence entre la valeur d’inscription dans les écritures du patrimoine fiduciaire de ces éléments et la valeur qu’ils avaient, du point de vue fiscal, dans les écritures du constituant est compris dans le résultat imposable de ce dernier au titre de l’exercice au cours duquel intervient le transfert dans le patrimoine fiduciaire.

II. – Les droits afférents à un contrat de crédit-bail conclu dans les conditions prévues aux 1 et 2 de l’article L. 313-7 du code monétaire et financier sont assimilés à des éléments de l’actif immobilisé, amortissables ou non amortissables dans les conditions prévues à l’article 39 duodecies A.

Pour l’application du c du 3° du I, en cas de cession ultérieure des droits mentionnés au premier alinéa qui sont assimilés à des éléments non amortissables ou de cession du terrain, la plus-value est calculée d’après la valeur que ces droits avaient, du point de vue fiscal, dans les écritures du constituant.

Ces dispositions s’appliquent aux droits afférents aux contrats de crédit-bail portant sur des éléments incorporels amortissables d’un fonds de commerce ou assimilé.

III. – Pour l’application du présent article, les titres du portefeuille dont le résultat de cession est exclu du régime des plus ou moins-values à long terme conformément à l’article 219 sont assimilés à des éléments non amortissables de l’actif immobilisé.

IV. – Un décret précise, en tant que de besoin, les modalités d’application du présent article, notamment lorsque le constituant exerce une activité dont les résultats sont imposables à l’impôt sur le revenu dans la catégorie des bénéfices non commerciaux.

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