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Article 373-2-2 of the French Civil Code

I.-In the event of separation between the parents, or between the parents and the child, the contribution to the child’s maintenance and education takes the form of maintenance paid, as appropriate, by one of the parents to the other, or to the person to whom the child has been entrusted.

The terms and guarantees of this maintenance are laid down by :

1° A court decision;

2° An agreement approved by the judge;

3° A divorce or legal separation agreement by mutual consent in accordance with the procedures set out in Article 229-1;

4° A deed notarised by a notary;

5° An agreement that has been given enforceability by the body responsible for paying family benefits pursuant to article L. 582-2 of the Social Security Code.

6° A settlement or a deed recording an agreement resulting from mediation, conciliation or a participatory procedure, when they are countersigned by the lawyers of each of the parties and endorsed by the clerk of the competent court pursuant to 7° of Article L. 111-3 of the Code of Civil Enforcement Procedures.

In particular, provision may be made for the maintenance allowance to be paid by bank transfer or any other means of payment.

This maintenance may in whole or in part take the form of direct payment of expenses incurred for the benefit of the child or be, in whole or in part, provided in the form of a right of use and habitation.

II.-When all or part of the pension is fixed in cash by one of the titles mentioned in 1° to 6° of I, its payment via the organisation responsible for family benefits to the creditor parent is set up, for the cash portion, under the conditions and according to the procedures set out in Chapter II of Title VIII of Book V of the social security code and by the civil procedure code.

However, intermediation is not set up in the following cases:

1° In the event of refusal by both parents, such refusal having to be mentioned in the titles mentioned in I of this article and being able, when the pension is fixed in a title mentioned in 1° of the same I, to be expressed at any time during the proceedings;

2° Exceptionally, where the judge considers, in a specially reasoned decision, where applicable ex officio, that the situation of one of the parties or the arrangements for implementing the contribution to the maintenance and education of the child are incompatible with its implementation.

When intermediation is set up, it is terminated at the request of one of the parents, addressed to the body responsible for paying family benefits, subject to the consent of the other parent.

The second paragraph, 1° and the penultimate paragraph of this II do not apply when one of the parties states, in the context of the procedure leading to the issue of one of the documents mentioned in I, that the debtor parent has been the subject of a complaint or conviction for deliberate threats or violence against the creditor parent or the child, or where one of the parties produces, under the same conditions, a court decision concerning the debtor parent that mentions such threats or violence in its grounds or operative part.

III.-When the payment of maintenance via the organisation responsible for family benefits to the creditor parent has not been set up or has been terminated, financial intermediation is implemented at the request of at least one of the two parents to the organisation responsible for family benefits, in accordance with the procedures set out in article L. 582-1 of the Social Security Code, provided that the maintenance is set in full or in part in cash by one of the securities mentioned in 1° to 6° of I of this article.

When financial intermediation has been disregarded pursuant to 2° of II, its reinstatement is requested before the judge, who assesses the existence of a new element.

IV.-In the cases mentioned in 3° to 6° of I, the date of payment and the procedures for the annual revaluation of the amount of the pension paid through the intermediary of the body responsible for family benefits comply with the conditions set by decree in the Conseil d’Etat. The same applies in the case mentioned in 2° of the same I, except where the approved agreement includes stipulations relating to the payment of the pension or its revaluation or has expressly excluded the latter.

A Conseil d’Etat decree also specifies the elements that are strictly necessary, including where applicable the fact that one of the parties has disclosed or produced the information and elements mentioned in the last paragraph of II, with regard to the need to protect the privacy of family members, to the payment of the pension via the body responsible for family benefits that court registries, lawyers and notaries are required to transmit to the bodies responsible for family benefits in addition to enforceable extracts of the decisions mentioned in 1° of I or enforceable copies of the agreements and deeds mentioned in 2° to 4° and 6° of the same I, as well as the procedures for their transmission.

Original in French 🇫🇷
Article 373-2-2

I.-En cas de séparation entre les parents, ou entre ceux-ci et l’enfant, la contribution à son entretien et à son éducation prend la forme d’une pension alimentaire versée, selon le cas, par l’un des parents à l’autre, ou à la personne à laquelle l’enfant a été confié.

Les modalités et les garanties de cette pension alimentaire sont fixées par :

1° Une décision judiciaire ;

2° Une convention homologuée par le juge ;

3° Une convention de divorce ou de séparation de corps par consentement mutuel selon les modalités prévues à l’article 229-1 ;

4° Un acte reçu en la forme authentique par un notaire ;

5° Une convention à laquelle l’organisme débiteur des prestations familiales a donné force exécutoire en application de l’article L. 582-2 du code de la sécurité sociale.

6° Une transaction ou un acte constatant un accord issu d’une médiation, d’une conciliation ou d’une procédure participative, lorsqu’ils sont contresignés par les avocats de chacune des parties et revêtus de la formule exécutoire par le greffe de la juridiction compétente en application du 7° de l’article L. 111-3 du code des procédures civiles d’exécution.

Il peut être notamment prévu le versement de la pension alimentaire par virement bancaire ou par tout autre moyen de paiement.

Cette pension peut en tout ou partie prendre la forme d’une prise en charge directe de frais exposés au profit de l’enfant ou être, en tout ou partie, servie sous forme d’un droit d’usage et d’habitation.

II.-Lorsque la pension est fixée en tout ou partie en numéraire par un des titres mentionnés aux 1° à 6° du I, son versement par l’intermédiaire de l’organisme débiteur des prestations familiales au parent créancier est mis en place, pour la part en numéraire, dans les conditions et selon les modalités prévues au chapitre II du titre VIII du livre V du code de la sécurité sociale et par le code de procédure civile.


Toutefois, l’intermédiation n’est pas mise en place dans les cas suivants :


1° En cas de refus des deux parents, ce refus devant être mentionné dans les titres mentionnés au I du présent article et pouvant, lorsque la pension est fixée dans un titre mentionné au 1° du même I, être exprimé à tout moment de la procédure ;


2° A titre exceptionnel, lorsque le juge estime, par décision spécialement motivée, le cas échéant d’office, que la situation de l’une des parties ou les modalités d’exécution de la contribution à l’entretien et à l’éducation de l’enfant sont incompatibles avec sa mise en place.


Lorsqu’elle est mise en place, il est mis fin à l’intermédiation sur demande de l’un des parents, adressée à l’organisme débiteur des prestations familiales, sous réserve du consentement de l’autre parent.


Le deuxième alinéa, le 1° et l’avant-dernier alinéa du présent II ne sont pas applicables lorsque l’une des parties fait état, dans le cadre de la procédure conduisant à l’émission d’un des titres mentionnés au I, de ce que le parent débiteur a fait l’objet d’une plainte ou d’une condamnation pour des faits de menaces ou de violences volontaires sur le parent créancier ou l’enfant ou lorsque l’une des parties produit, dans les mêmes conditions, une décision de justice concernant le parent débiteur mentionnant de telles menaces ou violences dans ses motifs ou son dispositif.


III.-Lorsque le versement de la pension par l’intermédiaire de l’organisme débiteur des prestations familiales au parent créancier n’a pas été mis en place ou lorsqu’il y a été mis fin, l’intermédiation financière est mise en œuvre à la demande d’au moins l’un des deux parents auprès de l’organisme débiteur des prestations familiales, selon les modalités prévues à l’article L. 582-1 du code de la sécurité sociale, sous réserve que la pension soit fixée en tout ou partie en numéraire par un des titres mentionnés aux 1° à 6° du I du présent article.


Lorsque l’intermédiation financière a été écartée en application du 2° du II, son rétablissement est demandé devant le juge, qui apprécie l’existence d’un élément nouveau.

IV.-Dans les cas mentionnés aux 3° à 6° du I, la date de paiement et les modalités de revalorisation annuelle du montant de la pension versée par l’intermédiaire de l’organisme débiteur des prestations familiales respectent des conditions fixées par décret en Conseil d’Etat. Il en est de même dans le cas mentionné au 2° du même I, sauf lorsque la convention homologuée comporte des stipulations relatives au paiement de la pension ou à sa revalorisation ou a expressément exclu cette dernière.

Un décret en Conseil d’Etat précise également les éléments strictement nécessaires, incluant le cas échéant le fait que l’une des parties a fait état ou a produit les informations et éléments mentionnés au dernier alinéa du II, au regard de la nécessité de protéger la vie privée des membres de la famille, au versement de la pension par l’intermédiaire de l’organisme débiteur des prestations familiales que les greffes, les avocats et les notaires sont tenus de transmettre aux organismes débiteurs des prestations familiales en sus des extraits exécutoires des décisions mentionnées au 1° du I ou des copies exécutoires des conventions et actes mentionnés aux 2° à 4° et 6° du même I, ainsi que les modalités de leur transmission.

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