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Article 39 quaterdecies of the French General Tax Code

1 The net amount of short-term capital gains may be divided equally between the year in which they are realised and the following two years.

It refers to the excess of these capital gains over capital losses of the same nature that were actually incurred during the same financial year.

These provisions do not apply to net short-term capital gains realised by companies subject to corporation tax during financial years commencing on or after 1 January 1987.

1a By way of derogation from the provisions of 1, the reintegration into taxable profits of the net amount of short-term capital gains realised during conversion operations by companies that have obtained the approval provided for in article 1465 may be spread over ten years, without the sum attached to the profits for each year being less than one tenth of that amount.

1 ter By way of derogation from the provisions of 1, the net short-term capital gain relating to depreciable assets, realised following the receipt of insurance compensation or the expropriation of buildings included in the assets, may be spread, in equal fractions, over several financial years starting from the one following the realisation of the capital gain.

Each fraction is equal to the ratio of the amount of this net capital gain, within the limit of the overall amount of the net short-term capital gain for the financial year in which it is realised, to the average depreciation period already applied to the destroyed or expropriated assets, weighted according to the acquisition price of these assets and limited to fifteen years.

1 quater (Repealed).

1 quinquies The profit realised on the repurchase by its debtor of a claim linked to a medium and long-term debt with a credit institution or finance company for a price lower than its nominal amount may be distributed, for its part corresponding to the difference between the discounting of the sum of the capital and interest remaining due at the date of repurchase, discounted at a rate equal to the constant maturity rate whose maturity is closest to the period remaining from the repurchase date to the date of each maturity, and the repurchase price of the debt, in equal fractions, over the five financial years following the repurchase. The fraction of the profit taken into account in taxable income is increased by an amount equal to the product of this fraction multiplied by one and a half times the rate of late payment interest provided for in Article 1727.

The first paragraph does not apply to credit institutions, finance companies or repurchases where the debtor and creditor are related companies within the meaning of 12 of article 39. However, in the latter case, where the claim has been acquired by the creditor from a person with whom it is not related within the meaning of Article 39(12), the first paragraph remains applicable, under the same conditions, to the extent of the fraction of the profit recorded by the debtor which does not exceed the difference between the discounted value of the claim and its acquisition price by the creditor.

These provisions are applicable on the twofold condition that the company’s share capital at the close of the financial year in which the repurchase takes place is higher than that at the start of the same financial year and that the ratio between the amount of medium- and long-term debt and the amount formed by the total gross assets calculated at the close of the financial year in which the repurchase takes place is at least 10% lower than this same ratio calculated at the start of the same financial year. For the purpose of calculating this ratio at the end of the financial year, the gross assets are reduced by the accounting loss for the financial year.

These provisions cease to apply when, at the end of one of the five financial years following that of the repurchase of the claim, this same ratio is higher than that recorded at the start of the repurchase financial year. In this case, the fractions of profit not yet taxed are included in the taxable profit for the financial year in which the excess occurred, under the conditions set out in the last sentence of the first paragraph.

2 In the event of the disposal or total cessation of a business, the capital gains or profits, increased under the conditions of 1 quinquies, the taxation of which has been deferred pursuant to the foregoing provisions, are brought back into the taxable profit for the financial year ended at the time of this operation, subject to the provisions of articles 41 and 210 A to 210 C.

Subject to the provisions of the third paragraph of 1, the provisions of the first paragraph do not apply in the event of the contribution of a sole proprietorship to a company under the conditions provided for in Article 151 octies if the company benefiting from the transfer undertakes in the transfer deed to reintegrate short-term capital gains into its results as the transferring company should have done.

2 bis. The capital loss resulting from the sale, less than two years after their issue, of equity securities acquired as consideration for a contribution made and whose actual value on the date of their issue is less than their book value, is not deductible, up to the amount resulting from the difference between the book value of the said securities and their actual value on the date of their issue.

3 Where applicable, the excess of short-term capital losses recognised during a financial year is deducted from the profits for that financial year.

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Original in French 🇫🇷
Article 39 quaterdecies

1 Le montant net des plus-values à court terme peut être réparti par parts égales sur l’année de leur réalisation et sur les deux années suivantes.

Il s’entend de l’excédent de ces plus-values sur les moins-values de même nature qui ont été effectivement subies au cours du même exercice.

Ces dispositions ne sont pas applicables aux plus-values nettes à court terme réalisées par les entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés au cours des exercices ouverts à compter du 1er janvier 1987.

1 bis Par dérogation aux dispositions du 1, la réintégration aux bénéfices imposables du montant net des plus-values à court terme réalisées à l’occasion d’opérations de reconversion par les entreprises qui ont obtenu l’agrément prévu à l’article 1465 peut être étalée sur dix ans, sans que la somme rattachée aux bénéfices de chaque année puisse être inférieure au dixième de ce montant.

1 ter Par dérogation aux dispositions du 1, la plus-value nette à court terme afférente à des biens amortissables, réalisée à la suite de la perception d’indemnités d’assurances ou de l’expropriation d’immeubles figurant à l’actif, peut être répartie, par fractions égales, sur plusieurs exercices à compter de celui suivant la réalisation de la plus-value.

Chaque fraction est égale au rapport du montant de cette plus-value nette, dans la limite du montant global de la plus-value nette à court terme de l’exercice au cours duquel elle est réalisée, à la durée moyenne d’amortissement déjà pratiquée sur les biens détruits ou expropriés, pondérée en fonction du prix d’acquisition de ces biens et limitée à quinze ans.

1 quater (Abrogé).

1 quinquies Le profit constaté à l’occasion du rachat par son débiteur d’une créance liée à une dette à moyen et long termes auprès d’un établissement de crédit ou d’une société de financement pour un prix inférieur à son montant nominal peut être réparti, pour sa partie correspondant à la différence entre l’actualisation de la somme du capital et des intérêts restant dus à la date du rachat, actualisés à un taux égal au taux à échéance constante dont la maturité est la plus proche de la durée restant à courir de la date de rachat jusqu’à la date de chaque échéance, et le prix de rachat de la créance, par fractions égales, sur les cinq exercices suivant le rachat. La fraction du profit prise en compte dans le résultat imposable est majorée d’un montant égal au produit de cette fraction par une fois et demie le taux de l’intérêt de retard prévu à l’article 1727.

Le premier alinéa ne s’applique ni aux établissements de crédit, ni aux sociétés de financement, ni aux rachats dont le débiteur et le créancier ont la qualité d’entreprises liées au sens du 12 de l’article 39. Toutefois, dans ce dernier cas, lorsque la créance a été acquise par le créancier auprès d’une personne à laquelle elle n’est pas liée au sens du 12 de l’article 39, le premier alinéa reste applicable, dans les mêmes conditions, à concurrence de la fraction du profit constaté par le débiteur qui n’excède pas la différence entre la valeur actualisée de la créance et son prix d’acquisition par le créancier.

Les présentes dispositions sont applicables à la double condition que le capital social de la société à la clôture de l’exercice au cours duquel intervient le rachat soit supérieur à celui à l’ouverture du même exercice et que le rapport entre le montant des dettes à moyen et long termes et le montant formé par le total de l’actif brut calculé à la clôture de l’exercice au cours duquel intervient le rachat soit inférieur d’au moins 10 % à ce même rapport calculé à l’ouverture du même exercice. Pour le calcul de ce rapport à la clôture de l’exercice, l’actif brut est diminué de la perte comptable de l’exercice.

Ces dispositions cessent de s’appliquer lorsqu’à la clôture d’un des cinq exercices suivant celui du rachat de la créance, ce même rapport est supérieur à celui constaté à l’ouverture de l’exercice de rachat. Dans ce cas, les fractions de profit non encore imposées sont comprises dans le bénéfice imposable de l’exercice du dépassement, dans les conditions prévues à la dernière phrase du premier alinéa.

2 En cas de cession ou de cessation totale d’entreprise, les plus-values ou les profits, majorés dans les conditions du 1 quinquies, dont l’imposition a été différée en application des dispositions qui précèdent sont rapportés au bénéfice imposable de l’exercice clos lors de cette opération, sous réserve des dispositions des articles 41 et 210 A à 210 C.

Sous réserve des dispositions du troisième alinéa du 1, les dispositions du premier alinéa ne sont pas applicables en cas d’apport d’une entreprise individuelle à une société dans les conditions prévues à l’article 151 octies si la société bénéficiaire de l’apport prend l’engagement dans l’acte d’apport de réintégrer à ses résultats les plus-values à court terme comme aurait dû le faire l’entreprise apporteuse.

2 bis. La moins-value résultant de la cession, moins de deux ans après leur émission, de titres de participation acquis en contrepartie d’un apport réalisé et dont la valeur réelle à la date de leur émission est inférieure à leur valeur d’inscription en comptabilité n’est pas déductible, dans la limite du montant résultant de la différence entre la valeur d’inscription en comptabilité desdits titres et leur valeur réelle à la date de leur émission.

3 Le cas échéant, l’excédent des moins-values à court terme constaté au cours d’un exercice est déduit des bénéfices de cet exercice.

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