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Article 41-1-3 of the French Code of Criminal Procedure

As long as the public prosecution has not been initiated, the public prosecutor may propose to a legal person charged with one or more offences under the code de l’environnement as well as for related offences, excluding crimes and offences against persons provided for in Book II of the Penal Code, to enter into a judicial public interest agreement imposing one or more of the following obligations:

1° Pay a public interest fine to the Treasury. The amount of this fine is set in a proportionate manner, where appropriate in relation to the benefits derived from the breaches observed, up to a limit of 30% of the average annual turnover calculated on the basis of the last three annual turnover figures known at the date on which the breaches were observed. It may be paid in instalments, according to a schedule set by the public prosecutor, over a period of no more than one year, as specified in the agreement;

2° Regularise its situation with regard to the law or regulations as part of a compliance programme lasting a maximum of three years, under the supervision of the relevant departments of the Ministry of the Environment and the departments of the French Biodiversity Office;

3° Ensure, within a maximum of three years and under the supervision of the same departments, that the ecological damage resulting from the offences committed is made good.

The costs incurred by the competent departments of the ministry responsible for the environment or the departments of the French Biodiversity Office in calling in experts or qualified persons or authorities to assist them in carrying out the technical expertise required for their control mission are borne by the accused legal entity, up to a ceiling set by the agreement. These costs cannot be reimbursed if performance of the agreement is interrupted.

Where the victim has been identified, unless the accused legal entity can prove that it has made good its loss, the agreement will also stipulate the amount and terms of compensation for the damage caused by the offence within a period that may not exceed one year.

The applicable procedure is that set out in article 41-1-2 and the texts adopted for its application. The validation order, the amount of the public interest fine and the agreement are published on the websites of the Ministry of Justice, the Ministry of the Environment and the municipality on whose territory the offence was committed or, failing that, the public establishment for inter-municipal cooperation to which the municipality belongs.

Original in French 🇫🇷
Article 41-1-3

Tant que l’action publique n’a pas été mise en mouvement, le procureur de la République peut proposer à une personne morale mise en cause pour un ou plusieurs délits prévus par le code de l’environnement ainsi que pour des infractions connexes, à l’exclusion des crimes et délits contre les personnes prévus au livre II du code pénal, de conclure une convention judiciaire d’intérêt public imposant une ou plusieurs des obligations suivantes :


1° Verser une amende d’intérêt public au Trésor public. Le montant de cette amende est fixé de manière proportionnée, le cas échéant au regard des avantages tirés des manquements constatés, dans la limite de 30 % du chiffre d’affaires moyen annuel calculé sur les trois derniers chiffres d’affaires annuels connus à la date du constat de ces manquements. Son versement peut être échelonné, selon un échéancier fixé par le procureur de la République, sur une période qui ne peut être supérieure à un an et qui est précisée par la convention ;


2° Régulariser sa situation au regard de la loi ou des règlements dans le cadre d’un programme de mise en conformité d’une durée maximale de trois ans, sous le contrôle des services compétents du ministère chargé de l’environnement et des services de l’Office français de la biodiversité ;


3° Assurer, dans un délai maximal de trois ans et sous le contrôle des mêmes services, la réparation du préjudice écologique résultant des infractions commises.


Les frais occasionnés par le recours par les services compétents du ministère chargé de l’environnement ou les services de l’Office français de la biodiversité à des experts ou à des personnes ou autorités qualifiées pour les assister dans la réalisation d’expertises techniques nécessaires à leur mission de contrôle sont supportés par la personne morale mise en cause, dans la limite d’un plafond fixé par la convention. Ces frais ne peuvent être restitués en cas d’interruption de l’exécution de la convention.


Lorsque la victime est identifiée, sauf si la personne morale mise en cause justifie de la réparation de son préjudice, la convention prévoit également le montant et les modalités de la réparation des dommages causés par l’infraction dans un délai qui ne peut être supérieur à un an.


La procédure applicable est celle prévue à l’article 41-1-2 et aux textes pris pour son application. L’ordonnance de validation, le montant de l’amende d’intérêt public et la convention sont publiés sur les sites internet du ministère de la justice, du ministère chargé de l’environnement et de la commune sur le territoire de laquelle l’infraction a été commise ou, à défaut, de l’établissement public de coopération intercommunale auquel la commune appartient.

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