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Article 41 of the French Code of Criminal Procedure

The public prosecutor carries out or arranges for the carrying out of all acts necessary for the investigation and prosecution of offences against criminal law.

To this end, he directs the activities of the officers and agents of the judicial police within the jurisdiction of his court.

When investigative acts are to be carried out in a jurisdiction other than that of the tribunal de grande instance, he may ask the public prosecutor with territorial jurisdiction to carry them out or to have them carried out by a judicial police officer. However, he may also directly request any judicial police officer throughout the national territory to carry out these acts.

The public prosecutor supervises police custody. He shall visit police custody facilities whenever he deems it necessary and at least once a year; for this purpose he shall keep a register listing the number and frequency of inspections carried out in these various facilities. He sends the Public Prosecutor a report on police custody measures and the state of police custody facilities within his jurisdiction; this report is forwarded to the Keeper of the Seals. The Keeper of the Seals gives an account of all the information gathered in this way in an annual report that is made public.

He has all the powers and prerogatives attached to the status of judicial police officer provided for by Section II of Chapter I of Title I of this Book, as well as by special laws.

He may travel anywhere in France. It may also, in the context of a request for mutual assistance addressed to a foreign State and with the agreement of the competent authorities of the State concerned, travel to the territory of a foreign State for the purpose of conducting hearings.

In the event of flagrant offences, he shall exercise the powers conferred on him by Article 68.

The Public Prosecutor may also request, depending on the case, a person authorised under the conditions set out in the sixth paragraph of article 81, the prison integration and probation service or the judicial youth protection service to verify the material, family and social situation of a person under investigation, to verify the material feasibility of certain sentences or sentence adjustments that may be imposed and to inform the Public Prosecutor of measures to promote the social integration of the person concerned. These requisitions may also be made after a person has been referred to the criminal court by the investigating judge, when the person is in pre-trial detention.

These steps must be prescribed before any requisition for remand in custody when the sentence incurred does not exceed five years’ imprisonment and in the event of prosecution under the immediate appearance procedure provided for in articles 395 to 397-6 or when the person is referred to the public prosecutor pursuant to article 393 and in the event of prosecution under the procedure of appearance on prior recognition of guilt provided for in articles 495-7 to 495-13.

With the exception of the offences set out in articles 19 and 27 of Order no. 45-2658 of 2 November 1945 relating to the conditions of entry and residence of foreign nationals in France, in the event of prosecution for an offence likely to result in a deportation order being issued against him or her, a foreign national who declares, before any referral to the competent court, that he or she is in one of the situations provided for by the articles 131-30-1 or 131-30-2 of the Penal Code, the public prosecutor may not issue any order for deportation from French territory unless he has first requested, as appropriate, the competent judicial police officer, a person authorised under the conditions set out in the sixth paragraph of Article 81 or, if this is materially impossible, the prison integration and probation service, in order to verify the validity of this declaration.

The public prosecutor may also call upon a victim support association approved by the Minister of Justice under conditions defined by decree, in order to help the victim of the offence.

Original in French 🇫🇷
Article 41

Le procureur de la République procède ou fait procéder à tous les actes nécessaires à la recherche et à la poursuite des infractions à la loi pénale.

A cette fin, il dirige l’activité des officiers et agents de la police judiciaire dans le ressort de son tribunal.

Lorsqu’il s’agit d’actes d’enquête devant être exécutés dans un autre ressort que celui du tribunal de grande instance, il peut demander au procureur de la République territorialement compétent d’y procéder ou d’y faire procéder par un officier de police judiciaire. Il peut toutefois également requérir directement tout officier de police judiciaire sur l’ensemble du territoire national de procéder à ces actes.

Le procureur de la République contrôle les mesures de garde à vue. Il visite les locaux de garde à vue chaque fois qu’il l’estime nécessaire et au moins une fois par an ; il tient à cet effet un registre répertoriant le nombre et la fréquence des contrôles effectués dans ces différents locaux. Il adresse au procureur général un rapport concernant les mesures de garde à vue et l’état des locaux de garde à vue de son ressort ; ce rapport est transmis au garde des sceaux. Le garde des sceaux rend compte de l’ensemble des informations ainsi recueillies dans un rapport annuel qui est rendu public.

Il a tous les pouvoirs et prérogatives attachés à la qualité d’officier de police judiciaire prévus par la section II du chapitre Ier du titre Ier du présent livre, ainsi que par des lois spéciales.

Il peut se transporter dans toute l’étendue du territoire national. Il peut également, dans le cadre d’une demande d’entraide adressée à un Etat étranger et avec l’accord des autorités compétentes de l’Etat concerné, se transporter sur le territoire d’un Etat étranger aux fins de procéder à des auditions.

En cas d’infractions flagrantes, il exerce les pouvoirs qui lui sont attribués par l’article 68.

Le procureur de la République peut également requérir, suivant les cas, une personne habilitée dans les conditions prévues au sixième alinéa de l’article 81, le service pénitentiaire d’insertion et de probation ou le service de la protection judiciaire de la jeunesse de vérifier la situation matérielle, familiale et sociale d’une personne faisant l’objet d’une enquête, de vérifier la faisabilité matérielle de certaines peines ou aménagements de peine pouvant être prononcés et de l’informer sur les mesures propres à favoriser l’insertion sociale de l’intéressé. Ces réquisitions peuvent également être faites après le renvoi d’une personne devant le tribunal correctionnel par le juge d’instruction, lorsque celle-ci est en détention provisoire.

Ces diligences doivent être prescrites avant toute réquisition de placement en détention provisoire lorsque la peine encourue n’excède pas cinq ans d’emprisonnement et en cas de poursuites selon la procédure de comparution immédiate prévue aux articles 395 à 397-6 ou lorsque la personne est déférée devant le procureur de la République en application de l’article 393 et en cas de poursuites selon la procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité prévue aux articles 495-7 à 495-13.

A l’exception des infractions prévues aux articles 19 et 27 de l’ordonnance n° 45-2658 du 2 novembre 1945 relative aux conditions d’entrée et de séjour des étrangers en France, en cas de poursuites pour une infraction susceptible d’entraîner à son encontre le prononcé d’une mesure d’interdiction du territoire français d’un étranger qui déclare, avant toute saisine de la juridiction compétente, se trouver dans l’une des situations prévues par les articles 131-30-1 ou 131-30-2 du code pénal, le procureur de la République ne peut prendre aucune réquisition d’interdiction du territoire français s’il n’a préalablement requis, suivant les cas, l’officier de police judiciaire compétent, une personne habilitée dans les conditions prévues au sixième alinéa de l’article 81 ou, en cas d’impossibilité matérielle, le service pénitentiaire d’insertion et de probation, afin de vérifier le bien-fondé de cette déclaration.

Le procureur de la République peut également recourir à une association d’aide aux victimes agréée par le ministre de la justice dans des conditions définies par décret, afin qu’il soit porté aide à la victime de l’infraction.

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