Article 568 of the French General Tax Code

The retail sales monopoly is entrusted to the administration, which exercises it, under conditions and according to procedures laid down by decree, through the intermediary of tobacconists designated as its agents and liable to licence fees, holders of the buyer-reseller status referred to in the last paragraph, or through the intermediary of resellers who are required to obtain their supplies of manufactured tobacco exclusively from the tobacconists designated above.

A tobacco retailer may only run his business in the legal form of a sole proprietorship or a general partnership in which all the partners are natural persons. However, this latter condition is not required of a tobacconist who holds a licence to occupy the public domain. In this case, the operator may be a general partnership with partners who are legal entities. The conditions for operating a tobacconist’s shop are set by decree.

In the event that the activity is carried out in the form of a general partnership:

– the activity of selling tobacco must be included in the corporate purpose;

– all commercial activities and the activity of retailing manufactured tobacco are managed under the same legal form of operation;

– the general partnership assumes the assets and liabilities of all the activities, including, for companies already formed, the liabilities of the tobacco sales activity prior to the extension of the corporate purpose;

– each of the partners must meet all the approval conditions set by decree.

For each tax category of tobacco, the rate of licence duty applied to the discount referred to in 3° of I of Article 570 is set in accordance with the table below:

Year	Rate (in %)
From 1 January 2022	17.729

Licence duty is payable when manufactured tobacco is released for consumption. It is settled by the suppliers mentioned in article 565.1, by the 10th of each month at the latest, on the basis of a declaration of the quantities delivered to the retailer during the previous month sent to the administration. It is paid to the authorities on the 5th of the month following the month of settlement, by the same suppliers and on behalf of the operators. Until 31 December 2022, except in the case of tobacconists incorporated as general partnerships whose partners are legal entities, the tax authorities will refund the sums collected in respect of the licence fee up to an annual turnover threshold of €157,303 for deliveries of manufactured tobacco in mainland France and €125,842 for deliveries in Corsica. The refund is reserved for tobacconists whose manufactured tobacco deliveries for the previous year totalled less than €500,000. It is paid annually on the basis of monthly declarations of deliveries made to each tobacconist, sent by suppliers by the ninth day of the following month at the latest. A decree sets the terms and conditions for the application of this paragraph.

The licence fee referred to in the first paragraph is recorded, collected and audited in accordance with the rules specific to indirect taxes.

Purchasers-resellers of manufactured tobacco are natural or legal persons approved by the Directorate General of Customs and Indirect Duties, who operate sales counters located within the confines of a port, airport or Channel Tunnel terminal or shops on board means of transport, which are authorised pursuant to 2° of Article L. 311-39 of the code of taxes on goods and services and which sell manufactured tobacco only to travellers holding a transport ticket mentioning a destination other than mainland France, under conditions set by decree in the Council of State.

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Original in French 🇫🇷

Article 568

Le monopole de vente au détail est confié à l’administration qui l’exerce, dans des conditions et selon des modalités fixées par décret, par l’intermédiaire de débitants désignés comme ses préposés et tenus à droit de licence, des titulaires du statut d’acheteur-revendeur mentionné au dernier alinéa, ou par l’intermédiaire de revendeurs qui sont tenus de s’approvisionner en tabacs manufacturés exclusivement auprès des débitants désignés ci-dessus.

Un débitant de tabac ne peut gérer son activité que sous la forme juridique de l’exploitation individuelle ou de la société en nom collectif dont tous les associés sont des personnes physiques. Cette dernière condition n’est cependant pas exigée du débitant de tabac bénéficiant d’une autorisation d’occupation du domaine public. Dans ce cas, le débitant peut être une société en nom collectif comportant des associés personnes morales. Les conditions d’exploitation du débit de tabac sont fixées par décret.

Dans l’hypothèse où l’activité est exercée sous forme de société en nom collectif :

– l’activité de vente de tabac doit figurer dans l’objet social ;

– l’ensemble des activités commerciales et l’activité de vente au détail des tabacs manufacturés sont gérés sous la même forme juridique d’exploitation ;

– la société en nom collectif prend en charge l’actif et le passif de l’ensemble des activités, y compris, pour les sociétés déjà constituées, le passif de l’activité de vente de tabac antérieur à l’extension de l’objet social ;

– chacun des associés doit remplir l’ensemble des conditions d’agrément fixées par décret.

Pour chaque catégorie fiscale de tabac, le taux du droit de licence appliqué à la remise mentionnée au 3° du I de l’article 570 est fixé conformément au tableau ci-après :

Année	Taux (en %)
À partir du 1er janvier 2022	17,729

Le droit de licence est exigible à la mise à la consommation des tabacs manufacturés. Il est liquidé par les fournisseurs mentionnés au 1 de l’article 565, au plus tard le 10 de chaque mois, sur la base d’une déclaration des quantités livrées au débitant au cours du mois précédent transmise à l’administration. Il est acquitté, le 5 du mois suivant celui de la liquidation, auprès de l’administration, par les mêmes fournisseurs et pour le compte des débitants. Jusqu’au 31 décembre 2022, sauf pour les débitants constitués en société sous la forme juridique de sociétés en nom collectif dont les associés sont des personnes morales, l’administration restitue les sommes qu’elle a encaissées au titre du droit de licence jusqu’à un seuil de chiffre d’affaires annuel réalisé sur les livraisons de tabacs manufacturés fixé à 157 303 € pour les débits de France continentale et à 125 842 € pour ceux situés en Corse. La restitution est réservée aux débitants dont le montant des livraisons de tabacs manufacturés de l’année précédente est inférieur à 500 000 €. Elle fait l’objet d’un versement annuel sur la base des déclarations mensuelles des livraisons effectuées à chaque débitant, adressées par les fournisseurs au plus tard le neuvième jour du mois suivant. Un décret fixe les modalités et conditions d’application du présent alinéa.

Le droit de licence mentionné au premier alinéa est constaté, recouvré et contrôlé suivant les règles propres aux contributions indirectes.

Les acheteurs-revendeurs de tabacs manufacturés sont les personnes physiques ou morales agréées par la direction générale des douanes et droits indirects, qui exploitent des comptoirs de vente situés dans l’enceinte d’un port, d’un aéroport ou du terminal du tunnel sous la Manche ou des boutiques à bord de moyens de transport, qui sont autorisés en application du 2° de l’article L. 311-39 du code des impositions sur les biens et services et qui vendent des tabacs manufacturés aux seuls voyageurs titulaires d’un titre de transport mentionnant comme destination un territoire autre que la métropole, dans des conditions fixées par décret en Conseil d’Etat.