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Article 706-56 of the French Code of Criminal Procedure

I.-The criminal investigation police officer may, with regard to the persons mentioned in the first, second or third paragraphs of Article 706-54, take a biological sample or have it taken under his or her supervision in order to analyse the identification of their genetic fingerprint. Prior to this operation, he or she may verify or have verified by a judicial police officer under his or her control or by a specialised officer, technician or engineer of the technical and scientific police under his or her control, that the genetic fingerprint of the person concerned is not already registered, on the basis of his or her civil status alone, in the national automated genetic fingerprint database.

In order for this analysis to be carried out, the judicial police officer or, under the latter’s supervision, the judicial police agent may request any person authorised under the conditions laid down by article 16-12 of the Civil Code, without it being necessary for this person to be registered on a list of judicial experts; in this case, the person then takes the oath provided for in the third paragraph of article 60 of this code. The requests provided for in this paragraph may also be made by the public prosecutor or the investigating judge. When the analysis is requested from the technical and forensic police services or bodies mentioned in Article 157-2, there is no need to swear an oath and if the request is made by a judicial police officer or a judicial police agent, it is not necessary to draw up a requisition for this purpose.

The services, bodies or persons called upon to carry out the analyses in accordance with the previous paragraph may carry out, by any means including telematic, at the request of the judicial police officer or, under his supervision, of the judicial police agent or at the request of the public prosecutor or investigating judge, operations enabling the recording of fingerprints in the national automated genetic fingerprint database.

When it is not possible to take a biological sample from a person mentioned in the first paragraph, the identification of their genetic fingerprint may be carried out from biological material that would have naturally become detached from the body of the person concerned.

When it concerns a person convicted of a crime or found guilty of an offence punishable by ten years’ imprisonment, the sample may be taken without the consent of the person concerned on the written instructions of the public prosecutor. The same applies to persons prosecuted for a felony or misdemeanour punishable by ten years’ imprisonment who have been found not criminally responsible under the articles 706-120, 706-125, 706-129, 706-133 ou 706-134.

II.-Refusing to submit to the biological sample provided for in the first paragraph of I is punishable by one year’s imprisonment and a fine of 15,000 euros.

When these acts are committed by a person convicted of a crime, the penalty is two years’ imprisonment and a fine of 30,000 euros.

Notwithstanding the provisions of the Articles 132-2 to 132-5 of the Penal Code, the sentences handed down for the offences provided for in this article are cumulative, without the possibility of confusion, with those that the person was undergoing or those handed down for the offence that was the subject of the proceedings in connection with which the samples were to be taken.

The act, for a person who is the subject of a taking, of committing or attempting to commit manoeuvres intended to substitute for his own biological material the biological material of a third person, with or without his consent, is punishable by three years’ imprisonment and a fine of 45,000 euros.

Original in French 🇫🇷
Article 706-56

I.-L’officier de police judiciaire peut procéder ou faire procéder sous son contrôle, à l’égard des personnes mentionnées au premier, au deuxième ou au troisième alinéa de l’article 706-54, à un prélèvement biologique destiné à permettre l’analyse d’identification de leur empreinte génétique. Préalablement à cette opération, il peut vérifier ou faire vérifier par un agent de police judiciaire placé sous son contrôle ou par un agent spécialisé, technicien ou ingénieur de police technique et scientifique placé sous son contrôle, que l’empreinte génétique de la personne concernée n’est pas déjà enregistrée, au vu de son seul état civil, dans le fichier national automatisé des empreintes génétiques.

Pour qu’il soit procédé à cette analyse, l’officier de police judiciaire ou, sous le contrôle de ce dernier, l’agent de police judiciaire peut requérir toute personne habilitée dans les conditions fixées par l’article 16-12 du code civil, sans qu’il soit toutefois nécessaire que cette personne soit inscrite sur une liste d’experts judiciaires ; dans ce cas, la personne prête alors par écrit le serment prévu au troisième alinéa de l’article 60 du présent code. Les réquisitions prévues par le présent alinéa peuvent également être faites par le procureur de la République ou le juge d’instruction. Lorsque l’analyse est demandée aux services ou aux organismes de police technique et scientifique mentionnés à l’article 157-2, il n’y a pas lieu à prestation de serment et si la demande émane d’un officier de police judiciaire ou d’un agent de police judiciaire, il n’est pas nécessaire d’établir une réquisition à cette fin.

Les services, organismes ou personnes appelés à réaliser les analyses conformément à l’alinéa précédent peuvent procéder, par tous moyens y compris télématiques, à la demande de l’officier de police judiciaire ou, sous son contrôle, de l’agent de police judiciaire ou à la demande du procureur de la République ou du juge d’instruction, aux opérations permettant l’enregistrement des empreintes dans le fichier national automatisé des empreintes génétiques.

Lorsqu’il n’est pas possible de procéder à un prélèvement biologique sur une personne mentionnée au premier alinéa, l’identification de son empreinte génétique peut être réalisée à partir de matériel biologique qui se serait naturellement détaché du corps de l’intéressé.

Lorsqu’il s’agit d’une personne condamnée pour crime ou déclarée coupable d’un délit puni de dix ans d’emprisonnement, le prélèvement peut être effectué sans l’accord de l’intéressé sur réquisitions écrites du procureur de la République. Il en va de même pour les personnes poursuivies pour un crime ou un délit puni de dix ans d’emprisonnement ayant fait l’objet d’une décision d’irresponsabilité pénale en application des articles 706-120, 706-125, 706-129, 706-133 ou 706-134.

II.-Le fait de refuser de se soumettre au prélèvement biologique prévu au premier alinéa du I est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende.

Lorsque ces faits sont commis par une personne condamnée pour crime, la peine est de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende.

Nonobstant les dispositions des articles 132-2 à 132-5 du code pénal, les peines prononcées pour les délits prévus au présent article se cumulent, sans possibilité de confusion, avec celles que la personne subissait ou celles prononcées pour l’infraction ayant fait l’objet de la procédure à l’occasion de laquelle les prélèvements devaient être effectués.

Le fait, pour une personne faisant l’objet d’un prélèvement, de commettre ou de tenter de commettre des manoeuvres destinées à substituer à son propre matériel biologique le matériel biologique d’une tierce personne, avec ou sans son accord, est puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.

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