Article D534-2 of the French Code of Criminal Procedure

The enforcement judge may, by order made in accordance with the provisions of Article 712-8, suspend the execution of all or part of the parole obligations, including those resulting from placement under mobile electronic surveillance, for medical reasons, in particular if the person is hospitalised.

This suspension is valid for a maximum of three months. It may be renewed under the same terms and conditions if the convicted person’s state of health so warrants.

The obligations to which the convicted person was subject, including those resulting from placement under mobile electronic surveillance, resume as of right as soon as the sentence enforcement judge finds, by order, that the convicted person’s state of health no longer warrants the suspension.

If the judge suspends only some of the obligations, he may modify or supplement, during the period of suspension, some of the other obligations and prohibitions to which the sentenced person is subject, in particular by imposing as his place of residence the place where he is hospitalised.

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Original in French 🇫🇷

Article D534-2

Le juge de l’application des peines peut, par ordonnance prise conformément aux dispositions de l’article 712-8, suspendre l’exécution de tout ou partie des obligations de la libération conditionnelle, y compris celles résultant d’un placement sous surveillance électronique mobile, pour des raisons médicales, notamment en cas d’hospitalisation de la personne.

Cette suspension est valable pour une durée maximale de trois mois. Elle peut être renouvelée selon les mêmes modalités si l’état de santé du condamné le justifie.

Les obligations auxquelles était astreint le condamné, y compris celles résultant d’un placement sous surveillance électronique mobile, reprennent de plein droit dès que le juge de l’application des peines constate, par ordonnance, que l’état de santé de ce dernier ne justifie plus la suspension.

Si le juge ne suspend qu’une partie des obligations, il peut modifier ou compléter, pendant la durée de cette suspension, certaines des autres obligations et interdictions auxquelles est astreint le condamné, notamment en lui imposant comme lieu de résidence le lieu de son hospitalisation.