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Article D593-1-1 of the French Code of Criminal Procedure

I.-Service by electronic means under the provisions of the last paragraph of II of Article 803-1 may take place either when they are made to the Public Prosecutor, or when they are made at the request of the Public Prosecutor, under the conditions set out in this article, without prejudice to compliance with the conditions set out in Articles 550 to 555 and 564 à 566.

Service is effected via dematerialised exchange platforms that send a notice of availability to the addressee inviting him or her to download the document served and a notice of receipt by the addressee when he or she downloads the document. A record is kept of these notices.

II.-Service is effected on the Public Prosecutor in accordance with the procedures set out in an agreement between the Ministry of Justice and the National Chamber of Judicial Commissioners.

Receipt, on the public prosecutor’s electronic mailbox, of the notice of availability of the document shall give rise to the issue of an electronic acknowledgement of receipt, which shall, where applicable, start the time periods provided for in this code. However, where service is received outside working days or after 5 p.m., the time limits do not begin to run until the next working day. Any notice of service sent to an electronic address that is not on the list of addresses communicated by the Ministry of Justice pursuant to the agreement provided for in the first paragraph of this II shall be inadmissible.

III.-Where the summons for service sent by the Public Prosecutor to the Commissioner of Justice concerns a criminal proceedings file for which the addressee of the service has expressly consented to electronic communication, the Commissioner of Justice may effect service in accordance with the procedures set out in this III.

The commissioner of justice shall send to the addressee, at the address chosen by the latter, an electronic notice of availability on a dedicated platform for dematerialised exchanges of the document that is the subject of service, inviting the addressee to download this document, this notice indicating the date and, where applicable, the time of availability. The date and time of service by electronic means are those of the dispatch of the notice of availability. However, with regard to the addressee, service only takes effect from the day the document is downloaded or, at the latest, at the end of the period referred to in the fourth paragraph of this III.

This downloading must be carried out using methods that guarantee the reliability of the identification of the person, the integrity of the document, the security, confidentiality and preservation of the transmission and make it possible to establish the date of downloading with certainty.

When the download occurs within five days of the transmission of the document, it is equivalent to personal service.

In other cases, service is deemed to have been effected at the person’s domicile on the sixth day after the dispatch of the notice of availability provided for in the second paragraph of this III and the court commissioner sends the person, in accordance with paragraphs two or four of Article 558, a registered letter with acknowledgement of receipt or a simple letter with a receipt. The provisions of paragraphs three, five and six of article 558 then apply. Pursuant to paragraph six of article 558, if the writ is a summons to appear, it may only produce the effects referred to in the third and fifth paragraphs of article 558 of the Code of Criminal Procedure if the period between, on the one hand, the day on which the document was downloaded and, on the other hand, the day indicated for the appearance before the criminal or police court is at least equal to that set, taking into account the distance from the home of the person concerned, by article 552.

IV.-The terms of application of this article shall be specified by order of the Minister of Justice.

Original in French 🇫🇷
Article D593-1-1

I.-Les significations par voie électronique prévues par les dispositions du dernier alinéa du II de l’article 803-1 peuvent intervenir soit lorsqu’elles sont faites au ministère public, soit lorsqu’elles sont faites à la demande du ministère public, dans les conditions prévues par le présent article, sans préjudice du respect des conditions prévues par les articles 550 à 555 et 564 à 566.

Ces significations sont réalisées par l’intermédiaire de plateformes d’échanges dématérialisés qui permettent l’envoi d’un avis de mise à disposition au destinataire invitant ce dernier à télécharger l’acte faisant l’objet de la signification et d’un avis de réception par le destinataire au moment où ce dernier télécharge cet acte. Il est conservé une trace de ces avis.

II.-Il est procédé aux significations au ministère public selon les modalités figurant dans une convention passée entre le ministère de la justice et la chambre nationale des commissaires de justice.

La réception, sur la boîte aux lettres électronique du ministère public, de l’avis de mise à disposition de l’acte donne lieu à l’émission d’un accusé de réception électronique, qui fait, s’il y a lieu, courir les délais prévus par le présent code. Toutefois, lorsque la signification a été reçue en dehors des jours ouvrables ou après 17 heures, les délais ne commencent à courir que le premier jour ouvrable suivant. Tout avis de mise à disposition transmis à une adresse électronique ne figurant pas sur la liste des adresses communiquées par le ministère de la justice en application de la convention prévue au premier alinéa du présent II est irrecevable.

III.-Lorsque le mandement de signification adressé par le ministère public au commissaire de justice concerne un dossier de procédure pénale pour lequel le destinataire de la signification a expressément consenti à la communication électronique, le commissaire de justice peut procéder à une signification selon les modalités prévues par le présent III.

Le commissaire de justice adresse au destinataire, à l’adresse choisie par celui-ci, un avis électronique de mise à disposition sur une plateforme dédiée d’échanges dématérialisés de l’acte faisant l’objet de la signification, en l’invitant à télécharger ce document, cet avis indiquant la date et, le cas échéant, l’heure de la mise à disposition. La date et l’heure de la signification par voie électronique sont celles de l’envoi de cet avis de mise à disposition. Toutefois, à l’égard du destinataire, la signification ne produit ses effets qu’à compter du jour du téléchargement de l’acte ou, au plus tard, à l’issue du délai visé au quatrième alinéa du présent III.

Ce téléchargement doit se faire selon des modalités qui garantissent la fiabilité de l’identification de la personne, l’intégrité de l’acte, la sécurité, la confidentialité et la conservation de la transmission et permettent d’établir de manière certaine la date du téléchargement.

Lorsque le téléchargement intervient dans les cinq jours de la transmission de l’acte, il vaut signification à personne.

Dans les autres cas, la signification est considérée comme faite à domicile le sixième jour après l’envoi de l’avis de mise à disposition prévu au deuxième alinéa du présent III et le commissaire de justice adresse à la personne, conformément aux alinéas deux ou quatre de l’article 558, une lettre recommandée avec demande d’avis de réception ou une lettre simple comportant un récépissé. Les dispositions des alinéas trois, cinq et six de cet article 558 sont alors applicables. En application de l’alinéa six de l’article 558, si l’exploit est une citation à comparaître, il ne pourra produire les effets visés aux troisième et cinquième alinéas de l’article 558 du code de procédure pénale que si le délai entre, d’une part, le jour où l’acte a été téléchargé et d’autre part le jour indiqué pour la comparution devant le tribunal correctionnel ou de police est au moins égal à celui fixé, compte tenu de l’éloignement du domicile de l’intéressé, par l’article 552.

IV.-Les modalités d’application du présent article sont précisées par arrêté du ministre de la justice.

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