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Article L1110-3 of the French Public Health Code

No person may be discriminated against in access to prevention or care.

A healthcare professional may not refuse to treat a person, including refusing to provide emergency contraception, on one of the grounds referred to in the first paragraph of article 225-1 or article 225-1-1 of the French Criminal Code, or on the grounds that the person is entitled to the complementary health protection provided for in article L. 861-1 of the French Social Security Code, or to the assistance provided for in article L. 251-1 of the French Social Action and Family Code.

Any person who believes that he or she has been the victim of an unjustified refusal of care may inform the director of the local health insurance body or the president of the local council of the professional association concerned of the facts from which it may be presumed that such refusal has occurred. This referral is equivalent to filing a complaint. It is communicated to the authority to which it has not been sent. The recipient acknowledges receipt of the complaint, informs the accused healthcare professional and may summon him/her to a meeting within one month of the date on which the complaint was registered.

Except in the case of a repeat offence, a conciliation procedure is carried out within three months of receipt of the complaint by a joint committee made up equally of representatives of the relevant local council of the professional association concerned and the local health insurance body.

If conciliation fails, or in the event of a repeat offence, the president of the council with territorial jurisdiction will forward the complaint to the competent Ordinary Court, giving its reasoned opinion and associating itself where appropriate.

If the territorially competent council fails to act within three months, the director of the local health insurance body may impose a penalty on the healthcare professional under the conditions set out in article L. 162-1-14-1 of the Social Security Code.

Except in emergencies and in cases where the healthcare professional fails in his or her duty of humanity, the principle set out in the first paragraph of this article does not preclude a refusal of care based on a personal or professional requirement that is essential and decisive for the quality, safety or effectiveness of care. Continuity of care must be ensured whatever the circumstances, under the conditions laid down in article L. 6315-1 of this Code.

The procedures for applying this article shall be laid down by regulation.

Original in French 🇫🇷
Article L1110-3

Aucune personne ne peut faire l’objet de discriminations dans l’accès à la prévention ou aux soins.

Un professionnel de santé ne peut refuser de soigner une personne, y compris refuser de délivrer un moyen de contraception en urgence, pour l’un des motifs visés au premier alinéa de l’article 225-1 ou à l’article 225-1-1 du code pénal ou au motif qu’elle est bénéficiaire de la protection complémentaire en matière de santé prévue à l’article L. 861-1 du code de la sécurité sociale, ou du droit à l’aide prévue à l’article L. 251-1 du code de l’action sociale et des familles.

Toute personne qui s’estime victime d’un refus de soins illégitime peut saisir le directeur de l’organisme local d’assurance maladie ou le président du conseil territorialement compétent de l’ordre professionnel concerné des faits qui permettent d’en présumer l’existence. Cette saisine vaut dépôt de plainte. Elle est communiquée à l’autorité qui n’en a pas été destinataire. Le récipiendaire en accuse réception à l’auteur, en informe le professionnel de santé mis en cause et peut le convoquer dans un délai d’un mois à compter de la date d’enregistrement de la plainte.

Hors cas de récidive, une conciliation est menée dans les trois mois de la réception de la plainte par une commission mixte composée à parité de représentants du conseil territorialement compétent de l’ordre professionnel concerné et de l’organisme local d’assurance maladie.

En cas d’échec de la conciliation, ou en cas de récidive, le président du conseil territorialement compétent transmet la plainte à la juridiction ordinale compétente avec son avis motivé et en s’y associant le cas échéant.

En cas de carence du conseil territorialement compétent, dans un délai de trois mois, le directeur de l’organisme local d’assurance maladie peut prononcer à l’encontre du professionnel de santé une sanction dans les conditions prévues à l’article L. 162-1-14-1 du code de la sécurité sociale.

Hors le cas d’urgence et celui où le professionnel de santé manquerait à ses devoirs d’humanité, le principe énoncé au premier alinéa du présent article ne fait pas obstacle à un refus de soins fondé sur une exigence personnelle ou professionnelle essentielle et déterminante de la qualité, de la sécurité ou de l’efficacité des soins. La continuité des soins doit être assurée quelles que soient les circonstances, dans les conditions prévues par l’article L. 6315-1 du présent code.

Les modalités d’application du présent article sont fixées par voie réglementaire.

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