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Article L1241-4 of the French Public Health Code

By way of derogation from the provisions of Article L. 1241-2, in the absence of any other therapeutic solution, a sample of haematopoietic cells collected from bone marrow or peripheral blood may be taken from a living person of full age who is the subject of a legal protection measure with representation relating to the person for the benefit of his or her brother or sister.

In the absence of any other appropriate therapeutic solution, the removal of haematopoietic cells from bone marrow or peripheral blood may, exceptionally, be carried out on a living adult who is the subject of a legal protection measure with representation relating to the person, for the benefit of one of his/her parents, one of his/her children, his/her first cousin, his/her uncle or aunt, or his/her nephew or niece.

Where the recipient is one of his or her parents or the person in charge of the protective measure, or where the person in charge of the protective measure is an ascendant or collateral relative of the recipient, the guardianship judge shall immediately appoint an ad hoc administrator, who may not be an ascendant or collateral relative of the parents or of the protected adult, to represent the latter and to be informed, by the practitioner who indicated the transplant or any other practitioner, of the risks incurred by the protected adult and the possible consequences of the removal.

For the purposes of the first three paragraphs of this article, if the competent guardianship judge considers, after hearing the person, that the protected person is able to consent to the removal, he or she shall receive this consent to the removal, which may only be carried out after it has been authorised by the committee of experts referred to in article L. 1231-3. If this is not the case, the guardianship judge shall authorise the removal after obtaining the opinion of the person concerned, where possible, the person responsible for the protective measure, where the latter is neither the recipient nor a descendant or collateral of the recipient, the committee of experts and, where applicable, the ad hoc administrator.

Before formulating its opinion or issuing the authorisation provided for in the fourth paragraph of this article, the committee of experts referred to in article L. 1231-3 shall ensure that every effort has been made to find a donor of legal age who is sufficiently compatible with the recipient.

The protected person’s refusal shall prevent the donation from taking place.

Original in French 🇫🇷
Article L1241-4

Par dérogation aux dispositions de l’article L. 1241-2, en l’absence d’autre solution thérapeutique, un prélèvement de cellules hématopoïétiques recueillies par prélèvement dans la moelle osseuse ou dans le sang périphérique peut être fait sur une personne vivante majeure faisant l’objet d’une mesure de protection juridique avec représentation relative à la personne au bénéfice de son frère ou de sa sœur.

En l’absence d’autre solution thérapeutique appropriée, le prélèvement de cellules hématopoïétiques issues de la moelle osseuse ou du sang périphérique peut, à titre exceptionnel, être effectué sur une personne vivante majeure faisant l’objet d’une mesure de protection juridique avec représentation relative à la personne, au bénéfice de l’un de ses parents, de l’un de ses enfants, de son cousin germain ou de sa cousine germaine, de son oncle ou de sa tante, de son neveu ou de sa nièce.


Lorsque le receveur est l’un de ses parents ou la personne chargée de la mesure de protection ou lorsque la personne chargée de la mesure de protection est un ascendant ou un collatéral du receveur, le juge des tutelles désigne sans délai un administrateur ad hoc, qui ne peut être un ascendant ou un collatéral des parents ou du majeur protégé, pour représenter ce dernier et recevoir l’information, par le praticien qui a posé l’indication de greffe ou tout autre praticien, des risques encourus par le majeur protégé et des conséquences éventuelles du prélèvement.


Pour l’application des trois premiers alinéas du présent article, si le juge des tutelles compétent estime, après l’avoir entendue, que la personne protégée a la faculté de consentir au prélèvement, il reçoit ce consentement au prélèvement, lequel ne peut être réalisé qu’après avoir été autorisé par le comité d’experts mentionné à l’article L. 1231-3. Dans le cas contraire, le juge des tutelles autorise le prélèvement après avoir recueilli l’avis de la personne concernée, lorsque cela est possible, de la personne chargée de la mesure de protection, lorsque celle-ci n’est ni le receveur, ni un descendant, ni un collatéral du receveur, du comité d’experts et, le cas échéant, de l’administrateur ad hoc.


Avant de formuler son avis ou de délivrer l’autorisation prévus au quatrième alinéa du présent article, le comité d’experts mentionné à l’article L. 1231-3 s’assure que tous les moyens ont été mis en œuvre pour trouver un donneur majeur suffisamment compatible avec le receveur.

Le refus de la personne protégée fait obstacle au prélèvement.

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