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Article L321-3 of the French Commercial code

The act of offering, acting as the owner’s agent, an item of property by remote public auction by electronic means in order to auction it to the highest bidder constitutes a sale by auction by electronic means, subject to the provisions of this chapter. The mere fact that a confirmation, in accordance with the provisions of article 1127-2 of the Civil Code, is required has no bearing on the classification of the sale.

Auction brokerage transactions carried out remotely by electronic means that are characterised by the absence of a best-bid adjudication of the bidders and the intervention of a third party in the description of the property and the conclusion of the sale do not constitute sales by public auction within the meaning of this chapter.

The service provider making available to the seller an infrastructure enabling an electronic auction brokerage transaction to be organised and carried out shall inform the public in a clear and unequivocal manner of the nature of the service offered, under the conditions set out in article L. 111-2 of the Consumer Code and III of article L. 441-6 of this code. A joint order of the Minister of Justice and the Minister of Culture specifies the conditions under which the service provider also informs the seller and the buyer of the regulations relating to the circulation of cultural goods, as well as to the prevention of fraud in transactions involving works of art and collectors’ items, when the electronic auction brokerage transaction involves such goods.

Failures to comply with the provisions of the third paragraph are punishable by a financial penalty of up to twice the price of the goods put up for sale in disregard of this obligation, up to a maximum of €15,000 for a natural person and €75,000 for a legal entity.

Failures to comply with the provisions of the third paragraph shall be investigated and recorded by official report under the conditions set out in II and III of Article L. 450-1 and articles L. 450-2, L. 450-3, L. 450-7 and L. 450-8 du présent code.

A copy of the official report, accompanied by all relevant documents and stating the amount of the penalty incurred, is sent to the natural or legal person concerned. The official report shall indicate the opportunity for the person concerned to submit written or oral observations within a period of one month.

At the end of this one-month period, the report, accompanied, where appropriate, by the observations of the person concerned, is forwarded to the competent administrative authority which may, by reasoned decision and after an adversarial procedure, order payment of the financial penalty referred to in the fourth paragraph. The person concerned shall be informed of the possibility of lodging an informal or contentious appeal against this decision within two months of notification of the penalty.

The pecuniary penalties and periodic penalty payments referred to in this article shall be paid to the Treasury and shall be recovered in the same way as State debts unrelated to taxes and property.

Articles L. 521-1, L. 521-2 and L. 524-1 to L. 524-3 of the Consumer Code may be implemented on the basis of the findings made.

Any interested party may ask the president of the court ruling in summary proceedings to enjoin, subject to a fine, a service provider that provides information likely to cause confusion in the mind of the public between its activity and electronic auctions to modify this information in order to eliminate such confusion or to comply with the provisions of this chapter.

Original in French 🇫🇷
Article L321-3

Le fait de proposer, en agissant comme mandataire du propriétaire, un bien aux enchères publiques à distance par voie électronique pour l’adjuger au mieux-disant des enchérisseurs constitue une vente aux enchères par voie électronique, soumise aux dispositions du présent chapitre. La seule circonstance qu’une confirmation, conforme aux dispositions de l’article 1127-2 du code civil, soit exigée est sans incidence sur la qualification de la vente.

Les opérations de courtage aux enchères réalisées à distance par voie électronique se caractérisant par l’absence d’adjudication au mieux-disant des enchérisseurs et d’intervention d’un tiers dans la description du bien et la conclusion de la vente ne constituent pas des ventes aux enchères publiques au sens du présent chapitre.

Le prestataire de services mettant à la disposition du vendeur une infrastructure permettant d’organiser et d’effectuer une opération de courtage aux enchères par voie électronique informe le public de manière claire et non équivoque sur la nature du service proposé, dans les conditions fixées à l’article L. 111-2 du code de la consommation et au III de l’article L. 441-6 du présent code. Un arrêté conjoint du garde des sceaux, ministre de la justice, et du ministre chargé de la culture précise les conditions dans lesquelles le prestataire de services porte également à la connaissance du vendeur et de l’acquéreur la réglementation relative à la circulation des biens culturels, ainsi qu’à la répression des fraudes en matière de transactions d’œuvres d’art et d’objets de collection, lorsque l’opération de courtage aux enchères par voie électronique porte sur de tels biens.

Les manquements aux dispositions du troisième alinéa sont punis d’une sanction pécuniaire dont le montant peut atteindre le double du prix des biens mis en vente en méconnaissance de cette obligation, dans la limite de 15 000 € pour une personne physique et de 75 000 € pour une personne morale.

Les manquements aux dispositions du troisième alinéa sont recherchés et constatés par procès-verbal dans les conditions fixées aux II et III de l’article L. 450-1 et aux articles L. 450-2, L. 450-3, L. 450-7 et L. 450-8 du présent code.

Le double du procès-verbal, accompagné de toutes les pièces utiles et mentionnant le montant de la sanction encourue, est notifié à la personne physique ou morale concernée. Le procès-verbal indique la possibilité pour la personne visée de présenter, dans un délai d’un mois, ses observations écrites ou orales.

A l’issue de ce délai d’un mois, le procès-verbal, accompagné, le cas échéant, des observations de la personne visée, est transmis à l’autorité administrative compétente qui peut, par décision motivée et après une procédure contradictoire, ordonner le paiement de la sanction pécuniaire mentionnée au quatrième alinéa. La personne concernée est informée de la possibilité de former un recours gracieux ou contentieux contre cette décision dans un délai de deux mois à compter de la notification de la sanction.

Les sanctions pécuniaires et les astreintes mentionnées au présent article sont versées au Trésor public et sont recouvrées comme les créances de l’Etat étrangères à l’impôt et au domaine.

Les articles L. 521-1, L. 521-2 et L. 524-1 à L. 524-3 du code de la consommation peuvent être mis en œuvre à partir des constatations effectuées.

Toute personne intéressée peut demander au président du tribunal statuant en référé d’enjoindre sous astreinte au prestataire de services qui délivre des informations de nature à susciter dans l’esprit du public une confusion entre son activité et la vente aux enchères par voie électronique de modifier ces informations afin de supprimer cette confusion ou de se conformer aux dispositions du présent chapitre.

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