Article L3213-9-1 of the French Public Health Code

I.-If a psychiatrist involved in the patient’s care certifies in a medical certificate that a psychiatric care measure in the form of full hospitalisation is no longer necessary and that the care measure without consent can be lifted or that the patient can be cared for in the form mentioned in 2° of I of article L. 3211-2-1, the director of the host establishment will refer the matter within twenty-four hours to the State representative in the département, who will give a decision within three clear days of receiving the medical certificate.

II – If the State representative decides not to follow the opinion of the psychiatrist involved in the patient’s care, he/she will immediately inform the director of the host establishment, who will immediately request that the patient be examined by a second psychiatrist. Within a maximum of seventy-two hours of the State representative’s decision, the second psychiatrist will give an opinion on the need for full hospitalisation.

III – Where the opinion of the second psychiatrist provided for in II of this article confirms that there is no need for full hospitalisation, the State representative will order the measure of care without consent to be lifted or will decide on care in the form mentioned in 2° of I of article L. 3211-2-1, in accordance with the proposal contained in the medical certificate mentioned in I of this article.

When the opinion of the second psychiatrist provided for in II recommends that full hospitalisation be maintained and the State representative maintains full hospitalisation, he or she informs the director of the host establishment, who refers the matter to the liberty and custody judge for a rapid decision on this measure under the conditions provided for in article L. 3211-12. The present paragraph does not apply when the decision of the State representative is taken within the timeframes mentioned in 1° and 2° of I of article L. 3211-12-1.

Original in French 🇫🇷

Article L3213-9-1

I.-Si un psychiatre participant à la prise en charge du patient atteste par un certificat médical qu’une mesure de soins psychiatriques sous la forme d’une hospitalisation complète n’est plus nécessaire et que la mesure de soins sans consentement peut être levée ou que le patient peut être pris en charge sous la forme mentionnée au 2° du I de l’article L. 3211-2-1, le directeur de l’établissement d’accueil en réfère dans les vingt-quatre heures au représentant de l’Etat dans le département, qui statue dans un délai de trois jours francs après la réception du certificat médical.

II.-Lorsque le représentant de l’Etat décide de ne pas suivre l’avis du psychiatre participant à la prise en charge du patient, il en informe sans délai le directeur de l’établissement d’accueil, qui demande immédiatement l’examen du patient par un deuxième psychiatre. Celui-ci rend, dans un délai maximal de soixante-douze heures à compter de la décision du représentant de l’Etat, un avis sur la nécessité de l’hospitalisation complète.

III.-Lorsque l’avis du deuxième psychiatre prévu au II du présent article confirme l’absence de nécessité de l’hospitalisation complète, le représentant de l’Etat ordonne la levée de la mesure de soins sans consentement ou décide d’une prise en charge sous la forme mentionnée au 2° du I de l’article L. 3211-2-1, conformément à la proposition figurant dans le certificat médical mentionné au I du présent article.

Lorsque l’avis du deuxième psychiatre prévu au II préconise le maintien de l’hospitalisation complète et que le représentant de l’Etat maintient l’hospitalisation complète, il en informe le directeur de l’établissement d’accueil, qui saisit le juge des libertés et de la détention afin que ce dernier statue à bref délai sur cette mesure dans les conditions prévues à l’article L. 3211-12. Le présent alinéa n’est pas applicable lorsque la décision du représentant de l’Etat intervient dans les délais mentionnés aux 1° et 2° du I de l’article L. 3211-12-1.