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Article L4122-3 of the French Public Health Code

I. – The National Disciplinary Chamber, which hears appeals against decisions handed down by the Disciplinary Chambers of first instance, sits at the National Council. It comprises full assessors and an equal number of alternate assessors. The assessors shall be of French nationality.

II. – It is chaired by a serving or honorary member of the Conseil d’Etat with at least the rank of Conseiller d’Etat, appointed by the Vice-President of the Conseil d’Etat for a renewable term of six years. One or more deputy chairmen are appointed under the same conditions.

The functions of president or deputy president of the national disciplinary chamber are incompatible with those provided for in article L. 4122-1-1. No person may act as chairman or alternate chairman of the national disciplinary chamber if he has reached the age of seventy-seven.

The amount of the allowances allocated to the chairmen or deputy chairmen of the national disciplinary chambers is set by order of the ministers responsible for the budget and health, after consultation with the order.

Their travel expenses are reimbursed under the conditions laid down in the regulations applicable to civil servants.

These allowances and expenses are paid by the national council.

III. – Substitute members replace full members who are unable to sit or who cease to hold office for any reason whatsoever before the end of their term of office. In the latter case, the term of office of the alternate members is that which remained until the date on which the term of office of those whom they replace would have expired.

Where an alternate member replaces a full member who has ceased to hold office, a supplementary election may be held within six months for a new alternate member whose term of office expires on the same date as that on which the term of office of the member to be replaced would have expired.

At the time of each renewal, a supplementary election is held to fill the seats that have become vacant.

IV. – Practitioners who have been sanctioned pursuant to the provisions of article L. 4124-6 of this Code and articles L. 145-2 and L. 145-2-1 of the Social Security Code are ineligible.

The duties of assessor to the national disciplinary chamber are incompatible with the same duties to the disciplinary chamber of first instance.

The offices of chairman and secretary general of a council are incompatible with the office of assessor to the national disciplinary chamber.

No assessor of the national disciplinary chamber may sit if he has had knowledge of the facts of the case by virtue of the exercise of other functions within the profession, and in particular if he has taken part in the deliberation by which the national council has, where applicable, initiated disciplinary proceedings or appealed against the decision handed down by the disciplinary chamber of first instance.

V. – Decisions of the National Disciplinary Chamber are taken by a panel, subject to exceptions, specified by decree in the Conseil d’Etat, relating to the subject of the referral or dispute or the nature of the issues to be examined or decided. Reasons must be given.

VI. – In addition to the person lodging the complaint and the professional sanctioned, appeals may be lodged with the Minister for Health, the Director General of the Regional Health Agency, the Public Prosecutor, the departmental or territorial council and the National Council of the Association concerned. Appeals against decisions of disciplinary chambers of first instance have suspensive effect, except where the matter is referred to the chamber pursuant to article L. 4113-14. Decisions handed down by the national disciplinary chamber may be appealed before the Conseil d’Etat.

VII. – In the event of a lasting interruption in its operation or in the event of serious difficulties making its operation impossible under normal conditions, the National Disciplinary Chamber shall be dissolved by decree issued on a proposal from the Minister of Justice.

In the event of the dissolution of the national disciplinary chamber or in the event of the resignation of all its members, the National Council shall organise new elections to the chamber without delay.

VIII. – A decree of the Conseil d’Etat shall determine the procedures for the election of the National Disciplinary Chamber, the term of office of its members and the operating and procedural rules that it must comply with.

Original in French 🇫🇷
Article L4122-3

I. – La chambre disciplinaire nationale, qui connaît en appel des décisions rendues par les chambres disciplinaires de première instance, siège auprès du Conseil national. Elle comprend des assesseurs titulaires et un nombre égal d’assesseurs suppléants. Les assesseurs sont de nationalité française.

II. – Elle est présidée par un membre du Conseil d’Etat, en activité ou honoraire, ayant au moins le rang de conseiller d’Etat, désigné par le vice-président du Conseil d’Etat pour une durée de six ans renouvelable. Un ou plusieurs présidents suppléants sont désignés dans les mêmes conditions.

Les fonctions de président ou de président suppléant de la chambre disciplinaire nationale sont incompatibles avec celles prévues à l’article L. 4122-1-1. Nul ne peut exercer les fonctions de président ou de président suppléant de la chambre disciplinaire nationale s’il a atteint l’âge de soixante-dix-sept ans.

Le montant des indemnités allouées aux présidents ou aux présidents suppléants des chambres disciplinaires nationales est fixé par arrêté des ministres chargés du budget et de la santé, après consultation de l’ordre.

Leurs frais de déplacement sont remboursés dans les conditions prévues par la réglementation applicable aux fonctionnaires de l’Etat.

Ces indemnités et frais sont à la charge du conseil national.

III. – Les membres suppléants remplacent les titulaires empêchés de siéger ou qui viennent à cesser leurs fonctions pour une cause quelconque avant la fin de leur mandat. Dans ce dernier cas, la durée de fonctions des membres suppléants est celle qui restait à courir jusqu’à la date à laquelle aurait expiré le mandat de ceux qu’ils remplacent.

Lorsqu’un membre suppléant remplace un titulaire qui a cessé ses fonctions, il peut être alors procédé à une élection complémentaire dans les six mois d’un nouveau membre suppléant dont le mandat prend fin à la même date que celle à laquelle aurait pris fin celui du membre à remplacer.

Lors de chaque renouvellement, il est procédé à une élection complémentaire pour combler les sièges constatés vacants.

IV. – Sont inéligibles les praticiens ayant été sanctionnés en application des dispositions de l’article L. 4124-6 du présent code et des articles L. 145-2 et L. 145-2-1 du code de la sécurité sociale.

Les fonctions d’assesseur à la chambre disciplinaire nationale sont incompatibles avec les mêmes fonctions à la chambre disciplinaire de première instance.

Les fonctions de président et de secrétaire général d’un conseil sont incompatibles avec la fonction d’assesseur à la chambre disciplinaire nationale.

Aucun assesseur de la chambre disciplinaire nationale ne peut siéger lorsqu’il a eu connaissance des faits de la cause à raison de l’exercice d’autres fonctions ordinales, et notamment lorsqu’il a participé à la délibération par laquelle le conseil national a, le cas échéant, initié l’action disciplinaire ou fait appel de la décision rendue par la chambre disciplinaire de première instance.

V. – Les décisions de la chambre disciplinaire nationale sont rendues en formation collégiale, sous réserve des exceptions, précisées par décret en Conseil d’Etat, tenant à l’objet de la saisine ou du litige ou à la nature des questions à examiner ou à juger. Elles doivent être motivées.

VI. – Peuvent faire appel, outre l’auteur de la plainte et le professionnel sanctionné, le ministre chargé de la santé, le directeur général de l’agence régionale de santé, le procureur de la République, le conseil départemental ou territorial et le Conseil national de l’ordre intéressé. L’appel contre les décisions des chambres disciplinaires de première instance a un effet suspensif sauf lorsque la chambre est saisie en application de l’article L. 4113-14. Les décisions rendues par la chambre disciplinaire nationale sont susceptibles de recours devant le Conseil d’Etat.

VII. – En cas d’interruption durable de son fonctionnement ou en cas de difficultés graves rendant ce fonctionnement impossible dans des conditions normales, la chambre disciplinaire nationale est dissoute par décret pris sur proposition du ministre de la justice.

En cas de dissolution de la chambre disciplinaire nationale ou en cas de démission de tous ses membres, le Conseil national organise de nouvelles élections de la chambre sans délai.

VIII. – Un décret en Conseil d’Etat fixe les modalités d’élection de la chambre disciplinaire nationale, la durée du mandat de ses membres et les règles de fonctionnement et de procédure qu’elle doit respecter.

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