Call Us + 33 1 84 88 31 00

Article L440-1 of the French Commercial code

I.-The Commission for the Examination of Commercial Practices is made up of a Member of Parliament and a Senator appointed by the standing committees of their respective assemblies responsible for commercial relations between suppliers and retailers, members, who may be honorary members, of the administrative and judicial courts, representatives of the agricultural and fisheries production and processing sectors, as well as the industrial and craft sectors, processors, wholesalers, distributors and the administration, as well as qualified individuals.

The Chairman of the Commission is appointed from among its members by decree. If the chairman is not a member of a court, a vice-chairman belonging to an administrative or judicial court is also appointed, under the same conditions. It includes an equal number of representatives of producers and resellers.

The members of the commission are bound by professional secrecy with regard to facts, acts and information of which they may have knowledge by reason of their duties.

II.-The chairman of the commission may decide to set up several examination chambers within the commission.

The commission ensures, under the responsibility of its chairman, the anonymity of referrals and documents submitted to it, including with regard to its members.

A decree determines the organisation, resources and operating procedures of the commission as well as the conditions necessary to ensure the anonymity of the economic players referred to in the commission’s opinions and recommendations.

III.-At its request, the Commission will hear any persons and officials it deems useful for the performance of its duties.

The Chairman of the Commission may request that an investigation be carried out by agents authorised for this purpose in Article L. 450-1of this code and to articles L. 511-3, L. 511-21 and L. 511-22 of the Consumer Code, in accordance with the procedures laid down. The report of the investigation is submitted to the Chairman of the Commission, who ensures that it preserves the anonymity of the persons concerned.

IV.-The matter is referred to the Commission by the Minister responsible for the Economy, by the Minister responsible for the economic sector concerned, by the Chairman of the Competition Authority, by any legal entity, in particular professional or trade union organisations, approved consumer associations, chambers of commerce or agriculture, as well as by any producer, supplier or retailer who considers that he has been harmed by a commercial practice. It may also refer matters to itself.

The Commission for the Examination of Commercial Practices may also be consulted by the courts on practices, defined in this Title, identified in cases referred to them.

The decision to refer a matter to the Commission is not subject to appeal. The Commission shall give its opinion within a maximum period of four months from the date of referral. Any decision on the merits of the case is deferred until receipt of the opinion or, failing that, until the expiry of the four-month period referred to above. However, any necessary urgent or protective measures may be taken. The opinion given is not binding on the court.

The opinion of the Trade Practices Review Commission is published after the decision of the court that referred the matter to it for an opinion.

V.-The task of the commission is to give opinions or make recommendations on matters, commercial or advertising documents, including invoices and contracts covered by a business secret, and practices concerning commercial relations between producers, suppliers and resellers, which are referred to it.

The opinion given by the commission shall relate in particular to the conformity with the law of the practice or document referred to it.

The commission may also decide to adopt a recommendation on matters referred to it and on all those falling within its remit, in particular those relating to the development of good practice. When it follows a referral pursuant to the first paragraph of this V, this recommendation shall not contain any information likely to enable the persons concerned to be identified. The recommendation is communicated to the Minister for the Economy and is published by decision of the Commission.

The Commission also regularly monitors commercial practices, invoicing and contracts concluded between producers, suppliers and retailers that are referred to it.

Each year it draws up an activity report, which it sends to the Government and to the parliamentary assemblies. This report is made public. It includes a detailed analysis of the number and nature of infringements of this Title that have been subject to administrative or criminal penalties. It also includes the decisions handed down in civil matters on operations involving the liability of their perpetrators.

It also includes the decisions handed down in civil matters on operations involving the liability of their perpetrators.

Original in French 🇫🇷
Article L440-1

I.-La commission d’examen des pratiques commerciales est composée d’un député et d’un sénateur désignés par les commissions permanentes de leur assemblée compétentes en matière de relations commerciales entre fournisseurs et revendeurs, de membres, éventuellement honoraires, des juridictions administratives et judiciaires, de représentants des secteurs de la production et de la transformation agricole et halieutique, ainsi qu’industrielle et artisanale, des transformateurs, des grossistes, des distributeurs et de l’administration, ainsi que de personnalités qualifiées.

Le président de la commission est désigné parmi ses membres par décret. Lorsque celui-ci n’est pas membre d’une juridiction, un vice-président appartenant à une juridiction administrative ou judiciaire est également désigné, dans les mêmes conditions. Elle comprend un nombre égal de représentants des producteurs et des revendeurs.

Les membres de la commission sont tenus au secret professionnel pour les faits, actes et renseignements dont ils ont pu avoir connaissance en raison de leurs fonctions.

II.-Le président de la commission peut décider de mettre en place plusieurs chambres d’examen au sein de la commission.

La commission assure, sous la responsabilité de son président, l’anonymat des saisines et des documents qui lui sont soumis, y compris vis-à-vis de ses membres.

Un décret détermine l’organisation, les moyens et les modalités de fonctionnement de la commission ainsi que les conditions nécessaires pour assurer l’anonymat des acteurs économiques visés dans les avis et recommandations de la commission.

III.-La commission entend, à sa demande, les personnes et fonctionnaires qu’elle juge utiles à l’accomplissement de sa mission.

Son président peut demander qu’une enquête soit effectuée par les agents habilités à cet effet à l’article L. 450-1 du présent code et aux articles L. 511-3, L. 511-21 et L. 511-22 du code de la consommation, selon les procédures prévues. Le compte rendu de l’enquête est remis au président de la commission, qui s’assure qu’il préserve l’anonymat des personnes concernées.

IV.-La commission est saisie par le ministre chargé de l’économie, par le ministre chargé du secteur économique concerné, par le président de l’Autorité de la concurrence, par toute personne morale, notamment les organisations professionnelles ou syndicales, les associations de consommateurs agréées, les chambres consulaires ou d’agriculture, ainsi que par tout producteur, fournisseur ou revendeur s’estimant lésé par une pratique commerciale. Elle peut également se saisir d’office.

La commission d’examen des pratiques commerciales peut également être consultée par les juridictions sur des pratiques, définies au présent titre, relevées dans les affaires dont celles-ci sont saisies.

La décision de saisir la commission n’est pas susceptible de recours. La commission fait connaître son avis dans un délai maximal de quatre mois à compter de sa saisine. Il est sursis à toute décision sur le fond de l’affaire jusqu’à réception de l’avis ou, à défaut, jusqu’à l’expiration du délai de quatre mois susmentionné. Toutefois, des mesures urgentes ou conservatoires nécessaires peuvent être prises. L’avis rendu ne lie pas la juridiction.

L’avis de la commission d’examen des pratiques commerciales est publié après la décision rendue par la juridiction l’ayant saisie pour avis.

V.-La commission a pour mission de donner des avis ou de formuler des recommandations sur les questions, les documents commerciaux ou publicitaires, y compris les factures et contrats couverts par un secret des affaires, et les pratiques concernant les relations commerciales entre producteurs, fournisseurs et revendeurs, qui lui sont soumis.

L’avis rendu par la commission porte notamment sur la conformité au droit de la pratique ou du document dont elle est saisie.

La commission peut également décider d’adopter une recommandation sur les questions dont elle est saisie et sur toutes celles entrant dans ses compétences, notamment celles portant sur le développement des bonnes pratiques. Lorsqu’elle fait suite à une saisine en application du premier alinéa du présent V, cette recommandation ne contient aucune indication de nature à permettre l’identification des personnes concernées. La recommandation est communiquée au ministre chargé de l’économie et est publiée sur décision de la commission.

La commission exerce, en outre, un rôle d’observatoire régulier des pratiques commerciales, des facturations et des contrats conclus entre producteurs, fournisseurs et revendeurs qui lui sont soumis.

Elle établit chaque année un rapport d’activité, qu’elle transmet au Gouvernement et aux assemblées parlementaires. Ce rapport est rendu public. Il comprend une analyse détaillée du nombre et de la nature des infractions au présent titre ayant fait l’objet de sanctions administratives ou pénales. Il comprend également les décisions rendues en matière civile sur les opérations engageant la responsabilité de leurs auteurs.

Need help with this article? Get help from a French lawyer

Our French business lawyers are here to help.
We offer a FREE evaluation of your case.
Call us at +33 (0) 1 84 88 31 00 or send us an email.

Useful links

You have a question in French Business Law?

Our French business lawyers are here to help.
We offer a FREE evaluation of your case.
Call +33 (0) 1 84 88 31 00 or send us an email.

All information exchanged through this website will be communicated to lawyers registered with a French Bar and will remain confidential.