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Article L561-3 of the French Monetary and Financial Code

I. – The persons referred to in 13° of Article L. 561-2 are subject to the provisions of this chapter when, in the course of their professional activity:

1° They participate in the name and on behalf of their client in any financial or real estate transaction or act in a fiduciary capacity ;

2° They assist their client in the preparation or execution of transactions concerning :

a) The purchase and sale of real estate or business assets;

b) The management of funds, securities or other assets belonging to the client;

c) Opening bank, savings or securities accounts or insurance contracts;

d) Organising the contributions required to set up companies;

e) Setting up, managing or directing companies;

f) Setting up, managing or directing trusts governed by articles 2011 to 2031 of the Civil Code or by foreign law, or any other similar structure;

g) Setting up or managing endowment or sustainability funds;

3° They provide, directly or through any intermediary to which they are linked, tax advice.

II. – Avocats au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation, avocats and the persons mentioned in 18° of Article L. 561-2 in the exercise of an activity mentioned in I are not subject to the provisions of Section 4 of this Chapter and Article L. 561-25 when the activity relates to legal proceedings, whether the information in their possession is received or obtained before, during or after such proceedings, including in the context of advice on how to initiate or avoid such proceedings, or when they provide legal advice, unless it has been provided for money laundering or terrorist financing purposes or with the knowledge that the client is requesting it for money laundering or terrorist financing purposes.

III. – The other persons mentioned in 13° of Article L. 561-2, when carrying out an activity relating to the transactions mentioned in I, shall not be subject to the provisions of section 4 of this chapter when they provide legal advice, unless it has been provided for the purposes of money laundering or terrorist financing or with the knowledge that the customer is requesting it for the purposes of money laundering or terrorist financing.

IV. – Chartered accountants and employees authorised to practise the profession of chartered accountant pursuant to articles 83 ter and 83 quater of Order no. 45-2138 of 19 September 1945 establishing the Ordre des Experts Comptables and regulating the title and profession of chartered accountant are not subject to section 4 of this chapter when they provide legal advice in accordance with article 22 of the aforementioned Order, unless such advice has been provided for the purposes of money laundering or terrorist financing or in the knowledge that the client is requesting it for the purposes of money laundering or terrorist financing.

V. – In the performance of the duties entrusted to them by court order, judicial administrators, judicial representatives and judicial auctioneers are subject to the provisions of this chapter, provided that these are compatible with their mandate. The client is understood to be the person concerned by the proceedings and, where applicable, the person who acquires the property offered for sale or who makes an offer to take over all or part of the business.

VI. – A. – The ACPR shall ensure compliance with the provisions of the regulatory technical standard adopted pursuant to Articles 45.9 and 45.10 of Directive 2015/849 of the European Parliament and of the Council of 20 May 2015 on the prevention of the use of the financial system for the purpose of money laundering or terrorist financing for the appointment of the permanent representative by the persons mentioned in 1°c of Article L. 561-2 and the duties entrusted to that person. A decree shall specify the conditions under which the ACPR shall ensure compliance with these provisions.

B. – The duties of the permanent representative are performed by a person specially appointed for this purpose.

The permanent representative shall, in the name and on behalf of the person referred to in 1°c of Article L. 561-2, make the declarations and provide the information required by Articles L. 561-15 and L. 561-15-1 and declare the implementation of a measure taken pursuant to Chapter 2 of this Title or a regulation adopted on the basis of Articles 75 or 215 of the Treaty on the Functioning of the European Union. It shall respond to requests made by the department referred to in Article L. 561-23 pursuant to this Chapter, as well as to any request from the Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, the authority responsible for implementing measures taken pursuant to Chapter II of this Title or a regulation adopted on the basis of Articles 75 or 215 of the Treaty on the Functioning of the European Union, as well as from the judicial authority and criminal investigation officers.

Original in French 🇫🇷
Article L561-3

I. – Les personnes mentionnées au 13° de l’article L. 561-2 sont soumises aux dispositions du présent chapitre lorsque, dans le cadre de leur activité professionnelle :

1° Elles participent au nom et pour le compte de leur client à toute transaction financière ou immobilière ou agissent en qualité de fiduciaire ;

2° Elles assistent leur client dans la préparation ou la réalisation des transactions concernant :

a) L’achat et la vente de biens immeubles ou de fonds de commerce ;

b) La gestion de fonds, titres ou autres actifs appartenant au client ;

c) L’ouverture de comptes bancaires, d’épargne ou de titres ou de contrats d’assurance ;

d) L’organisation des apports nécessaires à la création des sociétés ;

e) La constitution, la gestion ou la direction des sociétés ;

f) La constitution, la gestion ou la direction de fiducies, régies par les articles 2011 à 2031 du code civil ou de droit étranger, ou de toute autre structure similaire ;

g) La constitution ou la gestion de fonds de dotation ou de fonds de pérennité ;

3° Elles fournissent, directement ou par toute personne interposée à laquelle elles sont liées, des conseils en matière fiscale.

II. – Les avocats au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation, les avocats et les personnes mentionnées au 18° de l’article L. 561-2 dans l’exercice d’une activité mentionnée au I ne sont pas soumis aux dispositions de la section 4 du présent chapitre et de l’article L. 561-25 lorsque l’activité se rattache à une procédure juridictionnelle, que les informations dont ils disposent soient reçues ou obtenues avant, pendant ou après cette procédure, y compris dans le cadre de conseils relatifs à la manière d’engager ou d’éviter une telle procédure, non plus que lorsqu’ils donnent des consultations juridiques, à moins qu’elles n’aient été fournies à des fins de blanchiment de capitaux ou de financement du terrorisme ou en sachant que le client les demande aux fins de blanchiment de capitaux ou de financement du terrorisme.

III. – Les autres personnes mentionnées au 13° de l’article L. 561-2, dans l’exercice d’une activité relative aux transactions mentionnées au I, ne sont pas soumises aux dispositions de la section 4 du présent chapitre lorsqu’elles donnent des consultations juridiques, à moins qu’elles n’aient été fournies à des fins de blanchiment de capitaux ou de financement du terrorisme ou en sachant que le client les demande aux fins de blanchiment de capitaux ou de financement du terrorisme.

IV. – Les experts-comptables ainsi que les salariés autorisés à exercer la profession d’expert-comptable en application des articles 83 ter et 83 quater de l’ordonnance n° 45-2138 du 19 septembre 1945 portant institution de l’ordre des experts-comptables et réglementant le titre et la profession d’expert-comptable ne sont pas soumis à la section 4 du présent chapitre lorsqu’ils donnent des consultations juridiques conformément à l’article 22 de l’ordonnance précitée, à moins que ces consultations n’aient été fournies à des fins de blanchiment de capitaux ou de financement du terrorisme ou en sachant que le client les demande aux fins de blanchiment de capitaux ou de financement du terrorisme.

V. – Dans l’exercice des missions dont ils sont chargés par décision de justice, les administrateurs judiciaires, les mandataires judiciaires et les commissaires-priseurs judiciaires sont soumis aux dispositions du présent chapitre, sous réserve que celles-ci soient compatibles avec leur mandat. Le client s’entend alors de la personne visée par la procédure et, le cas échéant, de la personne qui se porte acquéreur du bien offert à la vente ou qui dépose une offre de reprise partielle ou totale de l’entreprise.

VI. – A. – L’ACPR veille au respect de l’application des dispositions de la norme technique de réglementation prise en application des articles 45.9 et 45.10 de la directive n° 2015/849 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2015 relative à la prévention de l’utilisation du système financier aux fins du blanchiment de capitaux ou du financement du terrorisme pour la désignation du représentant permanent par les personnes mentionnées au 1° quater de l’article L. 561-2 et les fonctions confiées à cette personne. Un décret précise les conditions dans lesquelles l’ACPR veille au respect de ces dispositions.

B. – Les fonctions du représentant permanent sont exercées par une personne spécialement désignée à cet effet.

Le représentant permanent procède au nom et pour le compte de la personne mentionnée au 1° quater de l’article L. 561-2 aux déclarations et aux communications d’informations prescrites par les articles L. 561-15 et L. 561-15-1 ainsi qu’aux déclarations de mise en œuvre d’une mesure prise en application du chapitre 2 du présent titre ou d’un règlement pris sur le fondement des articles 75 ou 215 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. Il répond aux demandes formulées par le service mentionné à l’article L. 561-23 en application du présent chapitre, ainsi qu’à toute demande émanant de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, de l’autorité chargée de la mise en œuvre des mesures prises en application du chapitre II du présent titre ou d’un règlement pris sur le fondement des articles 75 ou 215 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, ainsi que de l’autorité judiciaire et des officiers de police judiciaire.

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