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Article L681-2 of the French Commercial code

I. – The court shall open proceedings provided for in Titles II to IV of this Book if the conditions are met. The provisions specific to open proceedings shall apply, subject to this title.

II. – In the context of the open proceedings, if the conditions provided for in 2° of article L. 681-1 are not met on the date of the opening judgment, the provisions of Titles II to IV of this Book that concern the assets, rights or obligations of the debtor are understood, unless otherwise provided, as referring to the elements of the business assets alone. Those which concern the rights or obligations of the debtor’s creditors shall apply, unless otherwise provided, within the limits of the business assets alone.

III. – If the conditions set out in 1° and 2° of Article L. 681-1 are met on the date of the opening judgment, the provisions of Titles II to IV of this Book which concern the assets, rights or obligations of the sole trader debtor are understood, unless otherwise provided, as covering both the elements of the business assets and those of the personal assets.

The rights of each creditor in respect of the business assets, the personal assets or all or part of these assets shall be determined in accordance with Section 3 of Chapter VI of Title II of Book V and of this Book.

The court shall deal, in the same judgment, with the debts owed by the sole trader in respect of his business and personal assets, according to the right of pledge of each creditor, unless otherwise provided.

IV. – By way of derogation from III, where the distinction between business and personal assets has been strictly respected and the right of lien of creditors whose rights have arisen in connection with the business activity of the sole trader does not relate to the latter’s personal assets, the court initiating the proceedings shall, with the agreement of the debtor, refer the matter to the over-indebtedness commission for the purpose of dealing with the debts owed by the sole trader from his personal assets. Book VII of the Consumer Code and the sixth paragraph of Article L. 526-22 of this Code then apply. The court exercises the functions of the judge in charge of protection disputes, which it may delegate in whole or in part to the official receiver.

The court and the over-indebtedness commission keep each other informed of the progress of each of the proceedings opened.

V. – The court hears disputes relating to the separation of the assets of the sole trader that arise in connection with the proceedings opened.

VI. – The judgment opening safeguard, receivership or compulsory liquidation proceedings entails, ipso jure, until the closure of the proceedings or, where applicable, until the end of the operations of the plan, a prohibition on any sole trader debtor, subject to the payment of his income, from modifying his business assets, where this would result in a reduction in the assets of these assets.

Any deed passed in violation of this article shall be annulled at the request of any interested party or the public prosecutor within three years of its date.

VII. – When judicial liquidation proceedings are opened, the sole trader may engage in a new professional activity. A new business asset is then created. These professional assets are not affected by the proceedings opened.

The debtor may not constitute more than two assets separate from his personal assets.

The option to engage in a new professional activity under the conditions provided for in the first paragraph of this VII does not apply to a debtor who, in respect of any of his assets, has been the subject, for less than five years, of a judicial liquidation procedure closed for insufficient assets or a decision to close a professional recovery procedure.

In the event of a division of the business assets as provided for in this VII, the judicial liquidation judgment shall entail a prohibition on any transaction resulting in a reduction in the assets of the assets that are the subject of the proceedings in favour of any other activity carried on by the debtor.

Original in French 🇫🇷
Article L681-2

I. – Le tribunal ouvre une procédure prévue aux titres II à IV du présent livre si les conditions en sont réunies. Les dispositions propres à la procédure ouverte s’appliquent, sous réserve du présent titre.

II. – Dans le cadre de la procédure ouverte, si les conditions prévues au 2° de l’article L. 681-1 ne sont pas réunies à la date du jugement d’ouverture, les dispositions des titres II à IV du présent livre qui intéressent les biens, droits ou obligations du débiteur sont comprises, sauf dispositions contraires, comme visant les éléments du seul patrimoine professionnel. Celles qui intéressent les droits ou obligations des créanciers du débiteur s’appliquent, sauf dispositions contraires, dans les limites du seul patrimoine professionnel.

III. – Si les conditions prévues aux 1° et 2° de l’article L. 681-1 sont réunies à la date du jugement d’ouverture, les dispositions des titres II à IV du présent livre qui intéressent les biens, droits ou obligations du débiteur entrepreneur individuel sont comprises, sauf dispositions contraires, comme visant à la fois les éléments du patrimoine professionnel et ceux du patrimoine personnel.

Les droits de chaque créancier sur le patrimoine professionnel, le patrimoine personnel ou tout ou partie de ces patrimoines sont déterminés conformément à la section 3 du chapitre VI du titre II du livre V et du présent livre.

Le tribunal traite, dans un même jugement, des dettes dont l’entrepreneur individuel est redevable sur ses patrimoines professionnel et personnel, en fonction du droit de gage de chaque créancier, sauf dispositions contraires.

IV. – Par dérogation au III, lorsque la distinction des patrimoines professionnel et personnel a été strictement respectée et que le droit de gage des créanciers dont les droits sont nés à l’occasion de l’activité professionnelle de l’entrepreneur individuel ne porte pas sur le patrimoine personnel de ce dernier, le tribunal qui ouvre la procédure saisit, avec l’accord du débiteur, la commission de surendettement aux fins de traitement des dettes dont l’entrepreneur individuel est redevable sur son patrimoine personnel. Le livre VII du code de la consommation ainsi que le sixième alinéa de l’article L. 526-22 du présent code sont alors applicables. Le tribunal exerce les fonctions du juge des contentieux de la protection, qu’il peut déléguer en tout ou partie au juge-commissaire.

Le tribunal et la commission de surendettement s’informent réciproquement de l’évolution de chacune des procédures ouvertes.

V. – Le tribunal connaît des contestations relatives à la séparation des patrimoines de l’entrepreneur individuel qui s’élèvent à l’occasion de la procédure ouverte.

VI. – Le jugement d’ouverture d’une procédure de sauvegarde, de redressement judiciaire ou de liquidation judiciaire emporte, de plein droit, jusqu’à la clôture de la procédure ou, le cas échéant, jusqu’à la fin des opérations du plan, interdiction pour tout débiteur entrepreneur individuel, sous réserve du versement de ses revenus, de modifier son patrimoine professionnel, lorsqu’il en résulterait une diminution de l’actif de ce patrimoine.

Tout acte passé en violation du présent article est annulé à la demande de tout intéressé ou du ministère public dans le délai de trois ans à compter de sa date.

VII. – Lorsqu’une procédure de liquidation judiciaire est ouverte, l’entrepreneur individuel peut exercer une nouvelle activité professionnelle. Un nouveau patrimoine professionnel est alors constitué. Ce patrimoine professionnel n’est pas concerné par la procédure ouverte.

Le débiteur ne peut constituer plus de deux patrimoines distincts de son patrimoine personnel.

La faculté d’exercer une nouvelle activité professionnelle dans les conditions prévues au premier alinéa du présent VII ne s’applique pas au débiteur qui, au titre de l’un quelconque de ses patrimoines, a fait l’objet, depuis moins de cinq ans, d’une procédure de liquidation judiciaire clôturée pour insuffisance d’actif ou d’une décision de clôture d’une procédure de rétablissement professionnel.

En cas de scission du patrimoine professionnel prévue au présent VII, le jugement de liquidation judiciaire emporte interdiction de toute opération entraînant une diminution de l’actif du patrimoine faisant l’objet de la procédure au profit de toute autre activité exercée par le débiteur.

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