Article L824-3 of the French Commercial code

I.-The persons mentioned in II of Article L. 824-1 shall be liable to the following penalties:

1° A ban for a period not exceeding three years from exercising administrative or management functions within public interest entities and from exercising the functions of statutory auditor;

2° The payment, as a pecuniary penalty, of a sum not exceeding the following amounts:

a) For the natural persons mentioned in 1° and 3° of II of Article L. 824-1, the sum of €50,000;

b) For the natural persons mentioned in 2° and 4° of II of Article L. 824-1, the sum of €250,000;

c) For the legal persons mentioned in 1°, 3° and 4° of II of Article L. 824-1, the sum of €500,000;

d) For the legal persons mentioned in 2° of II of Article L. 824-1, the greater of the following sums:

-one million euros;

-where the breach occurs in the context of an assurance engagement, the annual average of the fees invoiced in respect of the financial year during which the breach was committed and the two financial years preceding it, by the statutory auditor to the legal entity concerned or, failing this, the amount of the fees invoiced by the statutory auditor to the legal entity concerned in respect of the financial year during which the breach was committed.

e) For the persons mentioned in 5° of II of Article L. 824-1 double the amount of the benefit derived from the offence or, where it is not possible to determine this, the sum of one million euros.

In the event of a repeated breach within five years of the date on which the financial penalty previously imposed became final, the amount of the financial penalty imposed may not exceed twice the amounts mentioned in a, b, c and d.

The sums shall be paid to the Treasury.

II.-The penalties provided for in I may be suspended in whole or in part. If, within a period of five years from the date on which the sanction was imposed, the person sanctioned commits a breach leading to the imposition of a new sanction, this new sanction will, unless a reasoned decision is taken, lead to the enforcement of the first sanction without any possible confusion with the second.

III.-In the event of a breach of the provisions of Sections 3 to 6 of Chapter I of Title VI of Book V of the Monetary and Financial Code, the persons referred to in 5° of II of Article L. 824-1 may be ordered to cease the conduct constituting the breach.

.

Original in French 🇫🇷

Article L824-3

I.-Les personnes mentionnées au II de l’article L. 824-1 sont passibles des sanctions suivantes :

1° L’interdiction pour une durée n’excédant pas trois ans d’exercer des fonctions d’administration ou de direction au sein d’entités d’intérêt public et des fonctions de commissaire aux comptes ;

2° Le paiement, à titre de sanction pécuniaire, d’une somme n’excédant pas les montants suivants :

a) Pour les personnes physiques mentionnées aux 1° et 3° du II de l’article L. 824-1, la somme de 50 000 € ;

b) Pour les personnes physiques mentionnées aux 2° et 4° du II de l’article L. 824-1, la somme de 250 000 € ;

c) Pour les personnes morales mentionnées aux 1°, 3° et 4° du II de l’article L. 824-1, la somme de 500 000 € ;

d) Pour les personnes morales mentionnées au 2° du II de l’article L. 824-1, la plus élevée des sommes suivantes :

-un million d’euros ;

-lorsque le manquement intervient dans le cadre d’une mission de certification, la moyenne annuelle des honoraires facturés au titre de l’exercice durant lequel le manquement a été commis et des deux exercices précédant celui-ci, par le commissaire aux comptes, à la personne morale concernée ou, à défaut, le montant des honoraires facturés par le commissaire aux comptes à la personne morale concernée au titre de l’exercice au cours duquel le manquement a été commis.

e) Pour les personnes mentionnées au 5° du II de l’article L. 824-1 le double du montant de l’avantage tiré de l’infraction ou, lorsqu’il n’est pas possible de déterminer celui-ci, la somme de un million d’euros.

En cas de manquement réitéré dans les cinq années à compter de la date à laquelle la sanction pécuniaire précédemment prononcée est devenue définitive, le montant de la sanction pécuniaire prononcée ne peut excéder le double des montants mentionnés aux a, b, c et d.

Les sommes sont versées au Trésor public.

II.-Les sanctions prévues au I peuvent être assorties du sursis total ou partiel. Si, dans le délai de cinq ans à compter du prononcé de la sanction, la personne sanctionnée commet un manquement entraînant le prononcé d’une nouvelle sanction, celle-ci entraînera, sauf décision motivée, l’exécution de la première sanction sans confusion possible avec la seconde.

III.-En cas de manquement aux dispositions des sections 3 à 6 du chapitre Ier du titre VI du livre V du code monétaire et financier, les personnes mentionnées au 5° du II de l’article L. 824-1 peuvent faire l’objet d’une injonction de cesser le comportement constitutif du manquement.