Article L8253-1 of the French Labour Code

Without prejudice to any legal proceedings that may be brought against them, employers who have employed a foreign worker in breach of the provisions of the first paragraph of article L. 8251-1 shall pay a special contribution for each foreign worker not authorised to work. The amount of this special contribution is determined under conditions laid down by decree in the Conseil d’Etat. It is, at most, equal to 5,000 times the hourly rate of the guaranteed minimum provided for in article L. 3231-12. This amount may be reduced in the event of non-cumulation of offences or in the event of spontaneous payment by the employer of the wages and allowances due to the foreign employee not authorised to work referred to in article R. 8252-6. It is then, at most, equal to 2,000 times this same rate. It may be increased in the event of a repeat offence and is then, at most, equal to 15,000 times this same rate.

The Office français de l’immigration et de l’intégration is responsible for establishing and setting the amount of this contribution on behalf of the State in accordance with the terms and conditions defined by agreement.

The State is the authorising officer for the special contribution. In this capacity, it settles and issues the collection order.

The competent public accountant is responsible for recovering this contribution in the same way as for receivables other than taxes and property taxes.

Original in French 🇫🇷

Article L8253-1

Sans préjudice des poursuites judiciaires pouvant être intentées à son encontre, l’employeur qui a employé un travailleur étranger en méconnaissance des dispositions du premier alinéa de l’article L. 8251-1 acquitte, pour chaque travailleur étranger non autorisé à travailler, une contribution spéciale. Le montant de cette contribution spéciale est déterminé dans des conditions fixées par décret en Conseil d’Etat. Il est, au plus, égal à 5 000 fois le taux horaire du minimum garanti prévu à l’article L. 3231-12. Ce montant peut être minoré en cas de non-cumul d’infractions ou en cas de paiement spontané par l’employeur des salaires et indemnités dus au salarié étranger non autorisé à travailler mentionné à l’article R. 8252-6. Il est alors, au plus, égal à 2 000 fois ce même taux. Il peut être majoré en cas de réitération et est alors, au plus, égal à 15 000 fois ce même taux.

L’Office français de l’immigration et de l’intégration est chargé de constater et fixer le montant de cette contribution pour le compte de l’Etat selon des modalités définies par convention.

L’Etat est ordonnateur de la contribution spéciale. A ce titre, il liquide et émet le titre de perception.

Le comptable public compétent assure le recouvrement de cette contribution comme en matière de créances étrangères à l’impôt et aux domaines.