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Article R4127-37-2 of the French Public Health Code

I. – The decision to limit or stop treatment shall respect the patient’s wishes as previously expressed in advance directives. When the patient is incapable of expressing his or her wishes, the decision to limit or stop the treatment provided, on the grounds of refusing unreasonable obstinacy, may only be taken following the collegiate procedure provided for in article L. 1110-5-1 and in compliance with the advance directives and, in their absence, after the patient’s wishes have been expressed to the trusted support person or, failing this, to the family or a close relative.

II. – The doctor in charge of the patient may initiate the collegiate procedure on his own initiative. He is obliged to do so at the request of the trusted support person or, failing this, the family or a close relative. The trusted support person or, failing this, the family or one of the next of kin is informed of the decision to implement the collegiate procedure as soon as it has been taken.

III. – The decision to limit or stop treatment is taken by the doctor in charge of the patient at the end of the collegiate procedure. This collegial procedure takes the form of consultation with the members of the care team present, if there is one, and the reasoned opinion of at least one doctor, called in as a consultant. There must be no hierarchical link between the doctor in charge of the patient and the consultant. The reasoned opinion of a second consultant is sought by these doctors if one of them considers it useful.

When the decision to limit or stop treatment concerns a minor or a person who is the subject of a legal protection measure with representation relating to the person, the doctor also obtains the opinion of the holders of parental authority or the person in charge of the measure, depending on the case, except in situations where urgency makes this consultation impossible.

IV. – Reasons are given for the decision to limit or stop treatment. The trusted support person or, failing this, the family, or one of the patient’s relatives, is informed of the nature of and reasons for the decision to limit or stop treatment. The wish to limit or stop treatment expressed in the advance directives or, failing this, the testimony of the trusted support person, the family or one of those close to the patient, the opinions obtained and the reasons for the decision are recorded in the patient’s file.

Original in French 🇫🇷
Article R4127-37-2

I. – La décision de limitation ou d’arrêt de traitement respecte la volonté du patient antérieurement exprimée dans des directives anticipées. Lorsque le patient est hors d’état d’exprimer sa volonté, la décision de limiter ou d’arrêter les traitements dispensés, au titre du refus d’une obstination déraisonnable, ne peut être prise qu’à l’issue de la procédure collégiale prévue à l’article L. 1110-5-1 et dans le respect des directives anticipées et, en leur absence, après qu’a été recueilli auprès de la personne de confiance ou, à défaut, auprès de la famille ou de l’un des proches le témoignage de la volonté exprimée par le patient.

II. – Le médecin en charge du patient peut engager la procédure collégiale de sa propre initiative. Il est tenu de le faire à la demande de la personne de confiance, ou, à défaut, de la famille ou de l’un des proches. La personne de confiance ou, à défaut, la famille ou l’un des proches est informé, dès qu’elle a été prise, de la décision de mettre en œuvre la procédure collégiale.

III. – La décision de limitation ou d’arrêt de traitement est prise par le médecin en charge du patient à l’issue de la procédure collégiale. Cette procédure collégiale prend la forme d’une concertation avec les membres présents de l’équipe de soins, si elle existe, et de l’avis motivé d’au moins un médecin, appelé en qualité de consultant. Il ne doit exister aucun lien de nature hiérarchique entre le médecin en charge du patient et le consultant. L’avis motivé d’un deuxième consultant est recueilli par ces médecins si l’un d’eux l’estime utile.

Lorsque la décision de limitation ou d’arrêt de traitement concerne un mineur ou une personne faisant l’objet d’une mesure de protection juridique avec représentation relative à la personne, le médecin recueille en outre l’avis des titulaires de l’autorité parentale ou de la personne chargée de la mesure, selon les cas, hormis les situations où l’urgence rend impossible cette consultation.

IV. – La décision de limitation ou d’arrêt de traitement est motivée. La personne de confiance, ou, à défaut, la famille, ou l’un des proches du patient est informé de la nature et des motifs de la décision de limitation ou d’arrêt de traitement. La volonté de limitation ou d’arrêt de traitement exprimée dans les directives anticipées ou, à défaut, le témoignage de la personne de confiance, ou de la famille ou de l’un des proches de la volonté exprimée par le patient, les avis recueillis et les motifs de la décision sont inscrits dans le dossier du patient.

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