Article R4322-93 of the French Public Health Code

In accordance with the provisions of articles L. 4113-9 and L. 4322-12 of this Code, the practice of the profession of chiropodist, in any form whatsoever, in the service of a company, local authority or institution governed by private law, must be the subject of a written contract. This contract defines the respective obligations of the parties.

Any draft agreement or renewal of an agreement with one of the bodies mentioned in the previous paragraph with a view to practising the profession of chiropodist must first be submitted for the opinion of the regional or inter-regional council of the Order concerned.

The latter will check that the contract complies with the provisions of this Code of Ethics and, if any exist, with the essential clauses of the standard contracts drawn up by the National Council of the Order either in agreement with the authorities or institutions concerned, or in accordance with legislative or regulatory provisions. A copy of these contracts, together with the opinion of the regional or inter-regional council, is sent to the Conseil national de l’ordre.

The chiropodist must declare on his or her honour that he or she has not entered into any counter-letter or amendment to the contract submitted for examination by the regional or inter-regional council of the Order.

Before entering into any contract, the chiropodist is required to check whether there is a standard contract drawn up by the Conseil national de l’ordre under the conditions set out in this article and, if so, to inform the company, local authority or institution with which he proposes to enter into a contract for the practice of his profession.

The provisions of this article do not apply to chiropodists in the hospital civil service.

Original in French 🇫🇷

Article R4322-93

Conformément aux dispositions des articles L. 4113-9 et L. 4322-12 du présent code, l’exercice de la profession de pédicure-podologue, sous quelque forme que ce soit, au service d’une entreprise, d’une collectivité ou d’une institution de droit privé, doit faire l’objet d’un contrat écrit. Ce contrat définit des obligations respectives des parties.

Tout projet de convention ou renouvellement de convention avec un des organismes mentionnés au paragraphe précédent en vue de l’exercice de la profession de pédicure-podologue est préalablement soumis pour avis au conseil régional ou interrégional de l’ordre intéressé.

Celui-ci vérifie sa conformité avec les prescriptions du présent code de déontologie ainsi que, s’il en existe, avec les clauses essentielles des contrats types établies par le Conseil national de l’ordre soit en accord avec les collectivités ou institutions intéressées, soit conformément aux dispositions législatives ou réglementaires. Copie de ces contrats, accompagnée de l’avis du conseil régional ou interrégional de l’ordre, est transmise au Conseil national de l’ordre.

Le pédicure-podologue doit déclarer sur l’honneur qu’il n’a passé aucune contre-lettre ni aucun avenant au contrat soumis à l’examen du conseil régional ou interrégional de l’ordre.

Le pédicure-podologue est tenu, avant tout engagement, de vérifier s’il existe un contrat type établi par le Conseil national de l’ordre dans les conditions prévues au présent article et, dans ce cas, d’en faire connaître la teneur à l’entreprise, la collectivité ou l’institution avec laquelle il se propose de conclure un contrat pour l’exercice de sa profession.

Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux pédicures-podologues appartenant à la fonction publique hospitalière.