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Article 1520 of the French General Tax Code

I. – Municipalities that provide at least household waste collection may institute a tax intended to provide for the expenses of the household waste collection and treatment service and the waste mentioned in Article L. 2224-14 of the General Local Authorities Code, as well as expenditure directly linked to the definition and assessments of the local programme for the prevention of household and similar waste mentioned in article L. 541-15-1 of the Environment Code, insofar as they are not covered by ordinary revenue not having a fiscal nature.

The expenses of the waste collection and treatment service mentioned in the first paragraph of this I include:

<1° Actual operating expenditure;

2° Operating expenditure for depreciation of fixed assets when, for an investment, the tax has not provided for the corresponding actual investment expenditure, in respect of the same year or a previous year ;

3° The actual investment expenditure when, for an investment, the tax has not provided for the operating expenditure consisting of the depreciation allowances for the corresponding fixed assets, in respect of the same year or a previous year.

When a municipality provides at least the collection and has transferred the remainder of the responsibility for disposal to a public establishment for inter-municipal cooperation with its own tax status, it may, by concordant deliberations with the latter, establish a partial repayment of the proceeds of the tax for the removal of household waste to the benefit of the latter.

II. – By way of derogation from I, the provisions of a of 2 of VI of Article 1379-0 bis are applicable to communes that belong, for all of this competence, to a mixed syndicate.

III. – In the event that the communes introduce the fee referred to in Article L. 2333-77 of the General Code of Local Authorities, the tax for the removal of household waste does not apply to camping sites or sites arranged for the parking of caravans or to facilities for collective use located on these sites.

The introduction of the fee mentioned in article L. 2333-76 of the aforementioned code entails the abolition of the household waste removal tax and the fee provided for in article L. 2333-77.

This abolition takes effect:

– from 1st January of the year in which the decision was made if this decision is prior to 1st March;

– from 1st January of the following year in other cases.

IV.-(1) The tax rebate following the finding, by a court decision that has become final, of the illegality of the deliberations taken by the municipality or the public establishment for inter-municipal cooperation, based on the circumstance that the revenue from the tax and, consequently, its rate are disproportionate to the amount of expenditure mentioned in the first paragraph of I of this article and not covered by ordinary non-tax revenue, as can be estimated on the date of the vote on the resolution setting this rate, is borne by this municipality or this public body for inter-municipal cooperation. It is deducted from the allocations mentioned in articles L. 2332-2, L. 3662-2 and L. 5219-8-1 du code général des collectivités territoriales.

The tax administration communicates to the municipalities or public establishments for inter-municipal cooperation concerned, within two months of the date of notification of the tax relief granted in application of this IV, the amount of tax relieved, the initial amount of tax contested as well as the reference of the judgement on which the tax relief decision is based.

Original in French 🇫🇷
Article 1520

I. – Les communes qui assurent au moins la collecte des déchets des ménages peuvent instituer une taxe destinée à pourvoir aux dépenses du service de collecte et de traitement des déchets ménagers et des déchets mentionnés à l’article L. 2224-14 du code général des collectivités territoriales ainsi qu’aux dépenses directement liées à la définition et aux évaluations du programme local de prévention des déchets ménagers et assimilés mentionné à l’article L. 541-15-1 du code de l’environnement, dans la mesure où celles-ci ne sont pas couvertes par des recettes ordinaires n’ayant pas le caractère fiscal.

Les dépenses du service de collecte et de traitement des déchets mentionnées au premier alinéa du présent I comprennent :


1° Les dépenses réelles de fonctionnement ;


2° Les dépenses d’ordre de fonctionnement au titre des dotations aux amortissements des immobilisations lorsque, pour un investissement, la taxe n’a pas pourvu aux dépenses réelles d’investissement correspondantes, au titre de la même année ou d’une année antérieure ;


3° Les dépenses réelles d’investissement lorsque, pour un investissement, la taxe n’a pas pourvu aux dépenses d’ordre de fonctionnement constituées des dotations aux amortissements des immobilisations correspondantes, au titre de la même année ou d’une année antérieure.

Lorsqu’une commune assure au moins la collecte et a transféré le reste de la compétence d’élimination à un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre, elle peut, par délibérations concordantes avec ce dernier, établir un reversement partiel du produit de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères au profit de ce dernier.

II. – Par dérogation au I, les dispositions du a du 2 du VI de l’article 1379-0 bis sont applicables aux communes qui adhèrent, pour l’ensemble de cette compétence, à un syndicat mixte.

III. – En cas d’institution par les communes de la redevance mentionnée à l’article L. 2333-77 du code général des collectivités territoriales, la taxe d’enlèvement des ordures ménagères n’est applicable ni aux terrains de camping ou aménagés pour le stationnement des caravanes ni aux installations à usage collectif implantées sur ces terrains.

L’institution de la redevance mentionnée à l’article L. 2333-76 du code précité entraine la suppression de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères et de la redevance prévue à l’article L. 2333-77.

Cette suppression prend effet :

– à compter du 1er janvier de l’année où est intervenue la décision si cette décision est antérieure au 1er mars ;

– à compter du 1er janvier de l’année suivante dans les autres cas.

IV.-(1) Le dégrèvement de la taxe consécutif à la constatation, par une décision de justice passée en force de chose jugée, de l’illégalité des délibérations prises par la commune ou l’établissement public de coopération intercommunale, fondée sur la circonstance que le produit de la taxe et, par voie de conséquence, son taux sont disproportionnés par rapport au montant des dépenses mentionnées au premier alinéa du I du présent article et non couvertes par des recettes ordinaires non fiscales, tel qu’il peut être estimé à la date du vote de la délibération fixant ce taux, est à la charge de cette commune ou de cet établissement public de coopération intercommunale. Il s’impute sur les attributions mentionnées aux articles L. 2332-2, L. 3662-2 et L. 5219-8-1 du code général des collectivités territoriales.


L’administration fiscale communique aux communes ou aux établissements publics de coopération intercommunale concernés, dans un délai de deux mois à compter de la date de notification du dégrèvement prononcé en application du présent IV, le montant de la taxe dégrevée, le montant initial de l’imposition contestée ainsi que la référence du jugement à l’origine de la décision de dégrèvement.

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