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Article 238 bis J of the French General Tax Code

I. – The provisions of I of article 238 bis I relating to the revaluation of non-depreciable fixed assets are extended to depreciable fixed assets appearing in the balance sheet for the first financial year ending on or after 31 December 1976.

The revalued values of these fixed assets must not exceed the amounts obtained by applying to the net book values indices representing changes in:

The price of buildings as regards assets of this nature;

The price of equipment and tooling as regards other depreciable fixed assets.

These indices are determined by order of the Minister of the Economy and Finance.

II. – Revaluation gains on depreciable fixed assets are taken directly, free of tax, to a special provision on the liabilities side of the balance sheet. A detailed statement of this provision must be produced as an appendix to the balance sheet and to the tax returns of those concerned.

The annual depreciation instalments for financial years commencing on or after 1 January 1977 are calculated on the basis of the revalued values.

The special provision is deducted from the results of these financial years under the following conditions:

As regards revaluation gains on assets depreciated using the straight-line method: by equal annual fractions over the residual depreciation period assessed at 31 December 1976;

As regards revaluation gains on assets depreciated using the reducing balance method: by annual fractions, each of which is calculated under the same conditions and at the same rate as the corresponding depreciation annuity. This rate may not exceed that which the company would have been authorised to apply in the absence of revaluation.

In the event of the disposal of a revalued depreciable asset, the residual fraction of the special provision corresponding to the item disposed of is taken into account in the results for the financial year of the disposal. The gain or loss on disposal is calculated on the basis of the revalued value.

III. – Depending on the economic and budgetary situation and taking into account the investment needs of companies, they may be authorised to deduct from their tax base part of the sums deducted in application of the preceding provisions from the results of financial years ending on or after 31 December 1978. The rate and terms of this deduction will be set, for each of the years in which it is applied, by the Finance Act.

IV. – The revaluation of fixed assets provided for in this article may be carried out in the accounts for the first financial year ending on 31 December 1976 or for the three following financial years.

V. – A Conseil d’Etat decree, issued after consultation with the French Accounting Standards Authority (Autorité des normes comptables), sets out the conditions for the application of this article, the revaluation procedures, in particular those applicable to buildings, and the nature of the obligations incumbent on companies.

It specifies the rules for determining, from a tax point of view, capital gains or losses on the disposal of depreciable fixed assets, revalued in such a way that the revaluation provided for in this article is completely tax neutral, as well as deferred depreciation. It adapts the provisions of this article to the agricultural and liberal professions.

VI. – Deficits carried forward as at 31 December 1976 may be offset, for tax purposes, against the special provision.

VII. – The present revaluation, as defined in paragraphs I to V, will have no effect on the basis of assessment for local taxes (cotisation foncière des entreprises and property taxes).

Original in French 🇫🇷
Article 238 bis J

I. – Les dispositions du I de l’article 238 bis I relatives à la réévaluation des immobilisations non amortissables sont étendues aux immobilisations amortissables figurant au bilan du premier exercice clos à dater du 31 décembre 1976.

Les valeurs réévaluées de ces immobilisations ne doivent pas dépasser les montants obtenus en appliquant aux valeurs nettes comptables des indices représentatifs de l’évolution :

Du prix des constructions en ce qui concerne les biens de cette nature ;

Du prix des matériels et outillages en ce qui concerne les autres immobilisations amortissables.

Ces indices sont déterminés par arrêté du ministre de l’économie et des finances.

II. – Les plus-values de réévaluation des immobilisations amortissables sont portées directement, en franchise d’impôt, à une provision spéciale figurant au passif du bilan. Il doit être produit un état détaillé de cette provision en annexe au bilan et aux déclarations fiscales des intéressés.

Les annuités d’amortissement des exercices ouverts à compter du 1er janvier 1977 sont calculées à partir des valeurs réévaluées.

La provision spéciale est rapportée aux résultats de ces exercices dans les conditions suivantes :

Pour ce qui concerne les plus-values de réévaluation des actifs amortissables selon le régime linéaire : par fractions annuelles égales pendant la durée résiduelle d’amortissement appréciée au 31 décembre 1976 ;

Pour ce qui concerne les plus-values de réévaluation des actifs amortissables selon le régime dégressif : par fractions annuelles dont chacune est calculée dans les mêmes conditions et au même taux que l’annuité correspondante d’amortissement. Ce taux ne peut excéder celui que l’entreprise eût été autorisée à pratiquer en l’absence de réévaluation.

En cas de cession d’une immobilisation amortissable réévaluée, la fraction résiduelle de la provision spéciale correspondant à l’élément cédé est rapportée aux résultats de l’exercice de la cession. La plus-value ou moins-value de cession est calculée à partir de la valeur réévaluée.

III. – En fonction de la conjoncture économique et budgétaire et compte tenu des besoins d’investissement des entreprises, celles-ci pourront être autorisées à déduire de leurs bases d’imposition une partie des sommes rapportées en application des dispositions précédentes aux résultats des exercices clos à compter du 31 décembre 1978. Le taux et les modalités de cette déduction seront fixés, pour chacune des années au cours desquelles elle sera appliquée, par la loi de finances.

IV. – La réévaluation des immobilisations prévues au présent article peut être effectuée dans les écritures du premier exercice clos à dater du 31 décembre 1976 ou des trois exercices suivants.

V. – Un décret en Conseil d’Etat, pris après avis de l’Autorité des normes comptables, fixe les conditions d’application du présent article, les modalités de réévaluation, notamment celles applicables aux immeubles bâtis, la nature des obligations incombant aux entreprises.

Il précise les règles de détermination, d’un point de vue fiscal, des plus ou moins-values de cession d’immobilisations amortissables, réévaluées de telle façon que la réévaluation prévue au présent article s’accompagne d’une parfaite neutralité fiscale, ainsi que des amortissements différés. Il adapte les dispositions du présent article aux professions agricoles et libérales.

VI. – Les déficits reportables au 31 décembre 1976 peuvent être imputés, du point de vue fiscal, sur la provision spéciale.

VII. – La présente réévaluation, telle qu’elle est définie aux paragraphes I à V, n’aura pas d’effet sur l’assiette des impôts locaux (cotisation foncière des entreprises et taxes foncières).

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