Article 380-14 of the French Code of Criminal Procedure

After taking written observations from the public prosecutor and the parties or their lawyers, the first president of the court of appeal shall designate the assize court responsible for deciding the appeal from among the other assize courts within the jurisdiction of the court of appeal.

However, if the public prosecutor or one of the parties so requests or if the first president deems it necessary to designate an assize court outside this jurisdiction, the public prosecutor shall without delay send to the registry of the criminal division of the Court of Cassation, together with his or her observations, if any, and those of the parties, the contested judgment and, where applicable, the case file.

Within one month of receiving the appeal, the Criminal Division, after having received the written observations of the Public Prosecutor and the parties or their lawyers, if they have not already been given, designates the Assize Court responsible for ruling on the appeal. The procedure is then as in the case of referral after cassation.

Notwithstanding the provisions of the second paragraph of Article 380-1, in the event of an appeal against a decision of the assize court of an overseas department, New Caledonia, French Polynesia and the Wallis and Futuna Islands, the President of the Court of Appeal or the Criminal Division may designate the same Assize Court, with a different composition, to hear the appeal. The provisions of this paragraph are also applicable in the event of an appeal against the decisions of the Assize Court of Mayotte or the Criminal Court of Saint-Pierre-et-Miquelon. In the event of a vacancy, absence, impediment or legal incompatibility, the duties of president of the criminal court hearing appeals and, where applicable, of the assessors who make up the court, are performed by councillors appointed, from a list drawn up for each calendar year, by the first president of the Paris court of appeal, or, for the assize court of Mayotte, by the first president of the court of appeal of Saint-Denis de La Réunion.

Original in French

Article 380-14

Après avoir recueilli les observations écrites du ministère public et des parties ou de leurs avocats, le premier président de la cour d’appel désigne la cour d’assises chargée de statuer en appel parmi les autres cours d’assises du ressort de la cour d’appel.

Toutefois, si le ministère public ou l’une des parties le demande ou si le premier président estime nécessaire la désignation d’une cour d’assises située hors de ce ressort, le ministère public adresse sans délai au greffe de la chambre criminelle de la Cour de cassation, avec ses observations éventuelles et celles des parties, l’arrêt attaqué et, le cas échéant, le dossier de la procédure.

Dans le mois qui suit la réception de l’appel, la chambre criminelle, après avoir recueilli, si elles n’ont pas déjà été données, les observations écrites du ministère public et des parties ou de leurs avocats, désigne la cour d’assises chargée de statuer en appel. Il est alors procédé comme en cas de renvoi après cassation.

Par dérogation aux dispositions du deuxième alinéa de l’article 380-1, en cas d’appel d’une décision de la cour d’assises d’un département d’outre-mer, de la Nouvelle-Calédonie, de la Polynésie française et des îles Wallis et Futuna, le président de la cour d’appel ou la chambre criminelle peut désigner la même cour d’assises, autrement composée, pour connaître de l’appel. Les dispositions du présent alinéa sont également applicables en cas d’appel des décisions de la cour d’assises de Mayotte ou du tribunal criminel de Saint-Pierre-et-Miquelon. En cas de vacance de poste, d’absence, d’empêchement ou d’incompatibilité légale, les fonctions de président de la juridiction criminelle statuant en appel et, le cas échéant, des magistrats assesseurs qui la composent, sont exercées par des conseillers désignés, sur une liste arrêtée pour chaque année civile, par le premier président de la cour d’appel de Paris, ou, pour la cour d’assises de Mayotte, par le premier président de la cour d’appel de Saint-Denis de La Réunion.