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Article L1241-3 of the French Public Health Code

By way of derogation from the provisions of Article L. 1241-2, in the absence of any other therapeutic solution, a sample of haematopoietic cells collected from bone marrow or peripheral blood may be taken from a minor for the benefit of his or her brother or sister.

Where such removal is not possible and in the absence of any other appropriate therapeutic solution, the removal of haematopoietic cells from bone marrow may, exceptionally, be carried out on a minor for the benefit of one of his or her parents, first cousin, uncle or aunt, nephew or niece.

Transplantation for the benefit of a family member other than the parents may only be carried out subject to the consent of each of the persons exercising parental authority or, where applicable, the minor’s guardian, who have been informed of the risks incurred by the minor and the possible consequences of the transplantation by the practitioner who indicated the need for a transplant or by any other practitioner of their choice. Consent is expressed before the president of the judicial court or the magistrate designated by him, who first ensures that the consent is free and informed. In the event of a life-threatening emergency, consent is obtained by any means by the public prosecutor. Consent may be revoked without formality at any time. The taking of the sample is subject to authorisation by the committee of experts referred to in article L. 1231-3.

In the event that the sample is taken from a minor on an exceptional basis for the benefit of one of his or her parents exercising parental authority, the president of the judicial court shall immediately appoint an ad hoc administrator, who may not be an ascendant or collateral relative of the parents or of the minor, to represent the latter under the conditions set out in article 388-2 of the Civil Code, in place of his or her parents. The practitioner who recommended the transplant or any other practitioner chosen by the parents informs the ad hoc administrator, under the same conditions as the parents, of the risks incurred by the minor and the possible consequences of the removal.

The president of the judicial court shall authorise the removal after hearing the minor, if capable of discernment, the parents and the ad hoc administrator, and after obtaining the opinion of the committee of experts referred to in article L. 1231-3 of this Code.

Before issuing the authorisation or formulating the opinion provided for in this article, the committee of experts referred to in the same article L. 1231-3 shall ensure that, in particular with regard to the rules of good practice referred to in article L. 1245-6, the conditions under which the removal is carried out do not involve any risk for the minor given his or her age or development, that every effort has been made to find an adult donor who is sufficiently compatible for the recipient and that the minor has been informed of the planned removal with a view to expressing his or her wishes, if he or she is able to do so. In this case, the minor’s refusal is an obstacle to the donation.

Original in French 🇫🇷
Article L1241-3

Par dérogation aux dispositions de l’article L. 1241-2, en l’absence d’autre solution thérapeutique, un prélèvement de cellules hématopoïétiques recueillies par prélèvement dans la moelle osseuse ou dans le sang périphérique peut être fait sur un mineur au bénéfice de son frère ou de sa sœur.

Lorsqu’un tel prélèvement n’est pas possible et en l’absence d’autre solution thérapeutique appropriée, le prélèvement de cellules hématopoïétiques issues de la moelle osseuse peut, à titre exceptionnel, être fait sur un mineur au bénéfice de l’un de ses parents, de son cousin germain ou de sa cousine germaine, de son oncle ou de sa tante, de son neveu ou de sa nièce.

Le prélèvement au bénéfice d’un membre de la famille autre que les parents ne peut être pratiqué que sous réserve du consentement de chacune des personnes investies de l’exercice de l’autorité parentale ou, le cas échéant, du tuteur du mineur, informés des risques encourus par le mineur et des conséquences éventuelles du prélèvement par le praticien qui a posé l’indication de greffe ou par tout autre praticien de leur choix. Le consentement est exprimé devant le président du tribunal judiciaire ou le magistrat désigné par lui, qui s’assure au préalable que ce consentement est libre et éclairé. En cas d’urgence vitale, le consentement est recueilli, par tout moyen, par le procureur de la République. Le consentement est révocable sans forme et à tout moment. Le prélèvement est subordonné à l’autorisation du comité d’experts mentionné à l’article L. 1231-3.


Dans le cas où le prélèvement est réalisé à titre exceptionnel sur un mineur au bénéfice de l’un de ses parents investi de l’exercice de l’autorité parentale, le président du tribunal judiciaire désigne sans délai un administrateur ad hoc, qui ne peut être un ascendant ou un collatéral des parents ou du mineur, pour représenter ce dernier dans les conditions prévues à l’article 388-2 du code civil, en lieu et place de ses parents. Le praticien qui a posé l’indication de greffe ou tout autre praticien au choix des parents informe l’administrateur ad hoc, dans les mêmes conditions que ces derniers, des risques encourus par le mineur et des conséquences éventuelles du prélèvement.


Le président du tribunal judiciaire autorise le prélèvement après avoir entendu le mineur, s’il est capable de discernement, les parents ainsi que l’administrateur ad hoc et après avoir recueilli l’avis du comité d’experts mentionné à l’article L. 1231-3 du présent code.

Avant de délivrer l’autorisation ou de formuler l’avis prévus au présent article, le comité d’experts mentionné au même article L. 1231-3 s’assure que, notamment au regard des règles de bonnes pratiques mentionnées à l’article L. 1245-6, les conditions de réalisation du prélèvement ne comportent aucun risque pour le mineur compte tenu de son âge ou de son développement, que tous les moyens ont été mis en œuvre pour trouver un donneur majeur suffisamment compatible pour le receveur et que le mineur a été informé du prélèvement envisagé en vue d’exprimer sa volonté, s’il y est apte. En ce cas, le refus du mineur fait obstacle au prélèvement.

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