Article L1612-1 of the French General Code of Local Authorities

In the event that the budget of a territorial authority has not been adopted before 1 January of the financial year to which it applies, the executive of the territorial authority is entitled, until the adoption of this budget, to levy revenue and to commit, liquidate and mandate expenditure in the operating section within the limit of that entered in the budget for the previous year.

It is entitled to mandate expenditure relating to the capital repayment of annual debt instalments falling due before the budget is voted.

In addition, until the adoption of the budget or until 15 April, in the absence of adoption of the budget before that date, the executive of the local authority may, with the authorisation of the deliberative body, commit, liquidate and mandate investment expenditure, up to a limit of one quarter of the appropriations opened in the budget for the previous financial year, not including appropriations relating to repayment of the debt.

The authorisation referred to in the above paragraph specifies the amount and allocation of the appropriations.

For expenditure of a multiannual nature included in a programme or commitment authorisation voted on in previous financial years, the executive may settle and mandate them within the limit of the payment appropriations provided for in respect of the financial year by the deliberation opening the programme or commitment authorisation.

The corresponding appropriations referred to in the above paragraphs are entered in the budget when it is adopted. The accounting officer is entitled to pay the mandates and recover the revenue vouchers issued under the above conditions.

This article applies to the regions, subject to the provisions of Article L. 4312-6.

Original in French 🇫🇷

Article L1612-1

Dans le cas où le budget d’une collectivité territoriale n’a pas été adopté avant le 1er janvier de l’exercice auquel il s’applique, l’exécutif de la collectivité territoriale est en droit, jusqu’à l’adoption de ce budget, de mettre en recouvrement les recettes et d’engager, de liquider et de mandater les dépenses de la section de fonctionnement dans la limite de celles inscrites au budget de l’année précédente.

Il est en droit de mandater les dépenses afférentes au remboursement en capital des annuités de la dette venant à échéance avant le vote du budget.

En outre, jusqu’à l’adoption du budget ou jusqu’au 15 avril, en l’absence d’adoption du budget avant cette date, l’exécutif de la collectivité territoriale peut, sur autorisation de l’organe délibérant, engager, liquider et mandater les dépenses d’investissement, dans la limite du quart des crédits ouverts au budget de l’exercice précédent, non compris les crédits afférents au remboursement de la dette.

L’autorisation mentionnée à l’alinéa ci-dessus précise le montant et l’affectation des crédits.

Pour les dépenses à caractère pluriannuel incluses dans une autorisation de programme ou d’engagement votée sur des exercices antérieurs, l’exécutif peut les liquider et les mandater dans la limite des crédits de paiement prévus au titre de l’exercice par la délibération d’ouverture de l’autorisation de programme ou d’engagement.

Les crédits correspondants, visés aux alinéas ci-dessus, sont inscrits au budget lors de son adoption. Le comptable est en droit de payer les mandats et recouvrer les titres de recettes émis dans les conditions ci-dessus.

Le présent article s’applique aux régions, sous réserve des dispositions de l’article L. 4312-6.