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Article L526-22 of the French Commercial code

The sole trader is a natural person who carries on one or more independent professional activities in his own name.

The assets, rights, obligations and securities which he holds and which are useful for his activity or his independent professional activities constitute the professional assets of the sole trader. Subject to Book VI of this Code, these assets may not be divided. The elements of the assets of the sole trader not included in the professional assets constitute his personal assets.

The distinction between the personal and professional assets of the sole trader does not authorise him to act as guarantor for a debt for which he is the principal debtor.

By way of derogation from articles 2284 and 2285 of the Civil Code and without prejudice to the legal provisions relating to the unseizability of certain assets, in particular section 1 of this chapter and article L. 526-7 of this Code, a sole trader is only obliged to fulfil his commitment to his creditors whose rights have arisen in connection with his professional practice out of his business assets alone, unless he provides security by agreement or waives it under the conditions set out in article L. 526-25.

Debts owed by the sole trader to the bodies responsible for collecting social security contributions and contributions arise in the course of his business.

Only the sole trader’s personal assets constitute the general pledge of creditors whose rights did not arise in the course of his business. However, if the personal assets are insufficient, the creditors’ right of general pledge may be exercised over the business assets, up to the amount of the profit made in the last financial year for which the accounts have been closed. In addition, security interests granted by the sole trader prior to the commencement of his business or independent professional activities retain their effect, regardless of their basis.

The burden of proof lies with the sole trader for any challenge to enforcement measures or protective measures that he raises concerning whether or not certain assets are included within the scope of the creditor’s general lien. Without prejudice to article L. 121-2 of the Code of Civil Enforcement Procedures, the seizing creditor may be held liable for misuse of the seizure where he has carried out a compulsory enforcement measure or a precautionary measure on an asset that is clearly not part of his general pledge.

In the event that a sole trader ceases all independent professional activity, the professional and personal assets are combined. The same applies in the event of the death of the sole trader, subject to articles L. 631-3 and L. 640-3 of this code.

The conditions for application of this article are defined by decree in the Conseil d’Etat.

Original in French 🇫🇷
Article L526-22

L’entrepreneur individuel est une personne physique qui exerce en son nom propre une ou plusieurs activités professionnelles indépendantes.

Les biens, droits, obligations et sûretés dont il est titulaire et qui sont utiles à son activité ou à ses activités professionnelles indépendantes constituent le patrimoine professionnel de l’entrepreneur individuel. Sous réserve du livre VI du présent code, ce patrimoine ne peut être scindé. Les éléments du patrimoine de l’entrepreneur individuel non compris dans le patrimoine professionnel constituent son patrimoine personnel.

La distinction des patrimoines personnel et professionnel de l’entrepreneur individuel ne l’autorise pas à se porter caution en garantie d’une dette dont il est débiteur principal.

Par dérogation aux articles 2284 et 2285 du code civil et sans préjudice des dispositions légales relatives à l’insaisissabilité de certains biens, notamment la section 1 du présent chapitre et l’article L. 526-7 du présent code, l’entrepreneur individuel n’est tenu de remplir son engagement à l’égard de ses créanciers dont les droits sont nés à l’occasion de son exercice professionnel que sur son seul patrimoine professionnel, sauf sûretés conventionnelles ou renonciation dans les conditions prévues à l’article L. 526-25.

Les dettes dont l’entrepreneur individuel est redevable envers les organismes de recouvrement des cotisations et contributions sociales sont nées à l’occasion de son exercice professionnel.

Seul le patrimoine personnel de l’entrepreneur individuel constitue le gage général des créanciers dont les droits ne sont pas nés à l’occasion de son exercice professionnel. Toutefois, si le patrimoine personnel est insuffisant, le droit de gage général des créanciers peut s’exercer sur le patrimoine professionnel, dans la limite du montant du bénéfice réalisé lors du dernier exercice clos. En outre, les sûretés réelles consenties par l’entrepreneur individuel avant le commencement de son activité ou de ses activités professionnelles indépendantes conservent leur effet, quelle que soit leur assiette.

La charge de la preuve incombe à l’entrepreneur individuel pour toute contestation de mesures d’exécution forcée ou de mesures conservatoires qu’il élève concernant l’inclusion ou non de certains éléments d’actif dans le périmètre du droit de gage général du créancier. Sans préjudice de l’article L. 121-2 du code des procédures civiles d’exécution, la responsabilité du créancier saisissant peut être recherchée pour abus de saisie lorsqu’il a procédé à une mesure d’exécution forcée ou à une mesure conservatoire sur un élément d’actif ne faisant manifestement pas partie de son gage général.

Dans le cas où un entrepreneur individuel cesse toute activité professionnelle indépendante, le patrimoine professionnel et le patrimoine personnel sont réunis. Il en est de même en cas de décès de l’entrepreneur individuel, sous réserve des articles L. 631-3 et L. 640-3 du présent code.

Les conditions d’application du présent article sont définies par décret en Conseil d’Etat.

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