Article L752-17 of the French Commercial code

I.-Conforming to article L. 425-4 of the town planning code, the applicant, the State representative in the department, any member of the departmental commercial development commission, any professional whose activity, carried out within the boundaries of the trading area defined for each project, is likely to be affected by the project or any association representing them may, within a period of one month, lodge an appeal with the National Commercial Development Commission against the opinion of the departmental commercial development commission.

The Commission nationale d’aménagement commercial issues an opinion on the compliance of the project with the criteria set out in article L. 752-6 of this code, which replaces that of the departmental commission. In the absence of an express opinion from the national commission within four months of its referral, the opinion of the departmental commercial development commission is deemed to be confirmed.

On pain of inadmissibility, referral to the national commission by the persons mentioned in the first paragraph of this I is a mandatory prerequisite to a legal action against the decision of the administrative authority competent to issue the building permit. The mayor of the municipality in which the project is located and the representative of the State in the département are not obliged to exercise this prior appeal.

II.-Where the implementation of the project does not require a building permit, the persons mentioned in the first paragraph of I may, within a period of one month, lodge an appeal against the decision of the departmental commercial development commission.

The Commission nationale d’aménagement commercial issues a decision that replaces that of the departmental commission. In the absence of an express decision by the national commission within four months of its referral, the decision of the departmental commercial development commission is deemed to be confirmed.

On pain of inadmissibility, referral to the national commission is a mandatory prerequisite to a contentious appeal.

III.-The departmental commercial development commission informs the national commercial development commission of any project mentioned in article L. 752-1 whose sales area reaches at least 20,000 square metres, as soon as it is submitted.

IV.-The departmental commercial development commission must, as soon as the application file is submitted, inform the National Commission for Commercial Development of any project mentioned in Article L. 752-1 whose sales area is greater than 20,000 square metres or which has already reached the 20,000 square metre threshold or is expected to exceed it by the completion of the project.

V.-The Commission nationale d’aménagement commercial may refer to it any project mentioned in Article L. 752-1 with a sales area of at least 20,000 square metres within one month of the opinion issued by the commission départementale d’aménagement commercial in accordance with I of this Article or following the decision made in accordance with II.

It issues an opinion or a decision on the project’s compliance with the criteria set out in article L. 752-6. This opinion or decision replaces that of the departmental commission. In the absence of an express opinion or decision from the national commission within four months of its referral, the opinion of the departmental commission for commercial development is deemed to be confirmed.

Original in French

Article L752-17

I.-Conformément à l’article L. 425-4 du code de l’urbanisme, le demandeur, le représentant de l’Etat dans le département, tout membre de la commission départementale d’aménagement commercial, tout professionnel dont l’activité, exercée dans les limites de la zone de chalandise définie pour chaque projet, est susceptible d’être affectée par le projet ou toute association les représentant peuvent, dans le délai d’un mois, introduire un recours devant la Commission nationale d’aménagement commercial contre l’avis de la commission départementale d’aménagement commercial.

La Commission nationale d’aménagement commercial émet un avis sur la conformité du projet aux critères énoncés à l’article L. 752-6 du présent code, qui se substitue à celui de la commission départementale. En l’absence d’avis exprès de la commission nationale dans le délai de quatre mois à compter de sa saisine, l’avis de la commission départementale d’aménagement commercial est réputé confirmé.

A peine d’irrecevabilité, la saisine de la commission nationale par les personnes mentionnées au premier alinéa du présent I est un préalable obligatoire au recours contentieux dirigé contre la décision de l’autorité administrative compétente pour délivrer le permis de construire. Le maire de la commune d’implantation du projet et le représentant de l’Etat dans le département ne sont pas tenus d’exercer ce recours préalable.

II.-Lorsque la réalisation du projet ne nécessite pas de permis de construire, les personnes mentionnées au premier alinéa du I peuvent, dans un délai d’un mois, introduire un recours contre la décision de la commission départementale d’aménagement commercial.

La Commission nationale d’aménagement commercial rend une décision qui se substitue à celle de la commission départementale. En l’absence de décision expresse de la commission nationale dans le délai de quatre mois à compter de sa saisine, la décision de la commission départementale d’aménagement commercial est réputée confirmée.

A peine d’irrecevabilité, la saisine de la commission nationale est un préalable obligatoire au recours contentieux.

III.-La commission départementale d’aménagement commercial informe la Commission nationale d’aménagement commercial de tout projet mentionné à l’article L. 752-1 dont la surface de vente atteint au moins 20 000 mètres carrés, dès son dépôt.

IV.-La commission départementale d’aménagement commercial doit, dès le dépôt du dossier de demande, informer la Commission nationale d’aménagement commercial de tout projet mentionné à l’article L. 752-1 dont la surface de vente est supérieure à 20 000 mètres carrés ou ayant déjà atteint le seuil de 20 000 mètres carrés ou devant le dépasser par la réalisation du projet.

V.-La Commission nationale d’aménagement commercial peut se saisir de tout projet mentionné à l’article L. 752-1 dont la surface de vente atteint au moins 20 000 mètres carrés dans le délai d’un mois suivant l’avis émis par la commission départementale d’aménagement commercial conformément au I du présent article ou suivant la décision rendue conformément au II.

Elle émet un avis ou rend une décision sur la conformité du projet aux critères énoncés à l’article L. 752-6. Cet avis ou cette décision se substitue à celui de la commission départementale. En l’absence d’avis ou de décision exprès de la commission nationale dans le délai de quatre mois à compter de sa saisine, l’avis de la commission départementale d’aménagement commercial est réputé confirmé.