Article L823-9 of the French Code governing the entry and residence of foreign nationals and the right of asylum

Aiding the illegal movement or residence of a foreign national may not give rise to criminal proceedings under articles L. 823-1 or L. 823-2 when committed by :
1° The foreign national’s ascendants or descendants, their spouse, the foreign national’s brothers and sisters or their spouse;
2° The foreign national’s spouse, the person known to be living in a marital relationship with him or her, or the ascendants, descendants, brothers and sisters of the foreign national’s spouse or the person known to be living in a marital relationship with him or her;<3° Any natural or legal person where the act of which the foreign national is accused did not give rise to any direct or indirect consideration and consisted of providing legal, linguistic or social advice or support, or any other assistance provided for exclusively humanitarian purposes.
The exemptions provided for in 1° and 2° do not apply when the foreign national who is the beneficiary of assistance with unlawful movement or residence is living in a state of polygamy or when this foreign national is the spouse of a polygamous person residing in France with the first spouse.
The provisions of this article apply without prejudice to articles L. 821-1 and L. 823-11 to L. 823-17.

Original in French

Article L823-9

L’aide à la circulation ou au séjour irréguliers d’un étranger ne peut donner lieu à des poursuites pénales sur le fondement des articles L. 823-1 ou L. 823-2 lorsqu’elle est le fait :
1° Des ascendants ou descendants de l’étranger, de leur conjoint, des frères et sœurs de l’étranger ou de leur conjoint ;
2° Du conjoint de l’étranger, de la personne qui vit notoirement en situation maritale avec lui, ou des ascendants, descendants, frères et sœurs du conjoint de l’étranger ou de la personne qui vit notoirement en situation maritale avec lui ;
3° De toute personne physique ou morale lorsque l’acte reproché n’a donné lieu à aucune contrepartie directe ou indirecte et a consisté à fournir des conseils ou accompagnements juridiques, linguistiques ou sociaux, ou toute autre aide apportée dans un but exclusivement humanitaire.
Les exemptions prévues aux 1° et 2° ne s’appliquent pas lorsque l’étranger bénéficiaire de l’aide à la circulation ou au séjour irréguliers vit en état de polygamie ou lorsque cet étranger est le conjoint d’une personne polygame résidant en France avec le premier conjoint.
Les dispositions du présent article s’appliquent sans préjudice des articles L. 821-1 et L. 823-11 à L. 823-17.