Article LO6452-1 of the French General Code of Local Authorities

The State representative shall refer to the administrative court the acts mentioned in article LO 6451-2 that it considers contrary to legality within two months of their transmission.

When the State representative refers an act to the administrative court, he shall inform the local authority authority without delay and provide it with all details of the illegalities invoked against the act concerned.

At the request of the president of the territorial council, the representative of the State shall inform him of his intention not to refer to the administrative court an act of the authorities of the local authority which has been transmitted to him pursuant to the articles LO 6451-1 and L. 6451-6.

The representative of the State may include a request for suspension with his appeal. This request is granted if one of the grounds invoked appears, in the state of the investigation, to be likely to create serious doubt as to the legality of the contested act. A decision shall be taken within one month.

When the representative of the State combines an appeal against an act taken pursuant to article LO 6461-3 of a request for suspension, this act may not come into force until the administrative court has ruled on this request. If the administrative court has not given its decision within three months of the matter being referred to it, the act becomes enforceable again. The provisions of this paragraph are not applicable in tax matters.

Until such time as the president of the administrative court or the magistrate delegated by him has given a ruling, the request for suspension in matters of town planning, public contracts and delegation of public services formulated by the representative of the State within ten days of receipt of the act entails the suspension of the latter. At the end of a period of one month from receipt, if the interim relief judge has not ruled, the act becomes enforceable again.

Where the contested act is likely to compromise the exercise of a public or individual freedom, the president of the administrative court or the magistrate delegated for this purpose shall order its suspension within forty-eight hours. The suspension decision may be appealed to the Conseil d’Etat within fifteen days of notification. In this case, the interim relief judge will give a ruling within forty-eight hours.

Original in French 🇫🇷

Article LO6452-1

Le représentant de l’Etat défère au tribunal administratif les actes mentionnés à l’article LO 6451-2 qu’il estime contraires à la légalité dans les deux mois suivant leur transmission.

Lorsque le représentant de l’Etat défère un acte au tribunal administratif, il en informe sans délai l’autorité de la collectivité et lui communique toutes précisions sur les illégalités invoquées à l’encontre de l’acte concerné.

Sur demande du président du conseil territorial, le représentant de l’Etat l’informe de son intention de ne pas déférer au tribunal administratif un acte des autorités de la collectivité qui lui a été transmis en application des articles LO 6451-1 et L. 6451-6.

Le représentant de l’Etat peut assortir son recours d’une demande de suspension. Il est fait droit à cette demande si l’un des moyens invoqués paraît, en l’état de l’instruction, propre à créer un doute sérieux quant à la légalité de l’acte attaqué. Il est statué dans un délai d’un mois.

Lorsque le représentant de l’Etat assortit un recours dirigé contre un acte pris en application de l’article LO 6461-3 d’une demande de suspension, cet acte ne peut entrer en vigueur jusqu’à ce que le tribunal administratif ait statué sur cette demande. Si le tribunal administratif n’a pas rendu sa décision dans un délai de trois mois suivant sa saisine, l’acte redevient exécutoire. Les dispositions du présent alinéa ne sont pas applicables en matière fiscale.

Jusqu’à ce que le président du tribunal administratif ou le magistrat délégué par lui ait statué, la demande de suspension en matière d’urbanisme, de marchés publics et de délégation de service public formulée par le représentant de l’Etat dans les dix jours à compter de la réception de l’acte entraîne la suspension de celui-ci. Au terme d’un délai d’un mois à compter de la réception, si le juge des référés n’a pas statué, l’acte redevient exécutoire.

Lorsque l’acte attaqué est de nature à compromettre l’exercice d’une liberté publique ou individuelle, le président du tribunal administratif ou le magistrat délégué à cet effet en prononce la suspension dans les quarante-huit heures. La décision relative à la suspension est susceptible d’appel devant le Conseil d’Etat dans la quinzaine de la notification. Dans ce cas, le juge des référés statue dans un délai de quarante-huit heures.