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Article R1131-20-1 of the French Public Health Code

I. – Prior to the prescription, under the conditions laid down in Article R. 1131-5, of an examination of genetic characteristics likely to identify a genetic anomaly which may be responsible for a serious condition justifying preventive measures, including genetic counselling, or care, the prescribing doctor shall inform the person that, if the diagnosis of this anomaly is confirmed, he or she is obliged to inform the members of his or her family who may be concerned and whose contact details he or she or, where applicable, his or her legal representative has or can reasonably obtain.

In accordance with the provisions of article L. 1131-1-2, this doctor also informs the person that, in the event that the latter expresses in writing his wish to be kept in ignorance of the diagnosis or does not wish to inform all or some of the interested parties himself, he may authorise him to provide this information under the conditions laid down by law and by this sub-section.

This doctor shall also inform the patient of the consequences of any refusal on his part to pass on the information, either himself or through his intermediary, to the members of his family who may be concerned, under the conditions laid down in article L. 1131-1-2.

When there is a strong likelihood that the only purpose of informing relatives will be genetic counselling given in the context of a parental project, the doctor initially envisaged as prescribing the treatment will refer the person to a doctor working as part of a multidisciplinary team mentioned in the second paragraph of article R. 1131-5. In these circumstances, the prescribing physician is responsible for ordering the examination of genetic characteristics and implementing the procedure for informing relatives as provided for in this sub-section.

II – When drawing up the written information document referred to in the first paragraph of article L. 1131-1-2, the purpose of which is to define the purpose and procedures for informing family members, the prescribing doctor will determine, on the basis of the medical information available to him at this stage and in accordance with the good practice defined by article R. 1131-20-5, the categories of family members potentially concerned by the information, having regard to the family relationship with the person and the nature of the anomaly being sought.

III – If the person expresses the wish to inform all or some of the interested parties themselves, the prescribing doctor will mention this information in the medical record and specify the identity of the third parties who will be informed directly by the person. In addition to producing the written document referred to in the previous paragraph, the doctor may, at the person’s request and in accordance with the good practices defined by article R. 1131-20-5, propose support measures relating to the preparation and delivery of the information to the members of the family potentially concerned, designated by the person.

IV – If the person expresses their wish not to inform all or some of those concerned themselves, or has expressed in writing their wish to be kept in the dark about the diagnosis, they must indicate in writing to the prescribing doctor whether they consent to the information being provided through the doctor to the members of their family who may be concerned and whom they do not wish to inform themselves under the conditions set out in the fourth paragraph of article L. 1131-1-2.

When this written request is made, the prescribing doctor acknowledges receipt. It must be accompanied by the contact details of previously identified family members whom the person does not wish to inform personally.

V. – In the absence of such a request, the doctor will note the person’s refusal in the medical record.

VI – When the person informs the doctor that he/she has changed his/her mind about how information should be passed on to his/her relatives, the doctor will note this in the medical record and, where appropriate, will implement the procedure requested by the person.

Original in French 🇫🇷
Article R1131-20-1
I. ― Préalablement à la prescription, dans les conditions fixées par l’article R. 1131-5, d’un examen des caractéristiques génétiques susceptible d’identifier une anomalie génétique pouvant être responsable d’une affection grave justifiant de mesures de prévention, y compris de conseil génétique, ou de soins, le médecin prescripteur informe la personne qu’elle est tenue, si le diagnostic de cette anomalie est confirmé, d’informer les membres de sa famille potentiellement concernés dont elle ou, le cas échéant, son représentant légal possède ou peut raisonnablement obtenir les coordonnées.


Conformément aux dispositions prévues par l’article L. 1131-1-2, ce médecin informe également la personne que, dans l’hypothèse où cette dernière exprimerait par écrit sa volonté d’être tenue dans l’ignorance du diagnostic ou ne souhaiterait pas informer elle-même les intéressés ou certains d’entre eux, elle peut l’autoriser à procéder à cette information dans les conditions prévues par la loi et par la présente sous-section.


Ce médecin l’informe, en outre, des conséquences d’un éventuel refus de sa part de transmettre, soit elle-même, soit par son intermédiaire, l’information aux membres de sa famille potentiellement concernés dans les conditions prévues par l’article L. 1131-1-2.


Lorsqu’il existe une forte probabilité que l’information de la parentèle n’aura pour objet que le conseil génétique donné dans le cadre d’un projet parental, le médecin, initialement envisagé comme prescripteur, oriente la personne vers un médecin œuvrant au sein d’une équipe pluridisciplinaire mentionnée au deuxième alinéa de l’article R. 1131-5. Dans cette circonstance, la prescription de l’examen des caractéristiques génétiques et la mise en œuvre de la procédure d’information de la parentèle prévue par la présente sous-section sont dévolues à ce médecin.


II. ― Lors de l’établissement du document d’information écrit mentionné au premier alinéa de l’article L. 1131-1-2 ayant pour objet de définir l’objet et les modalités de l’information destinée aux membres de la famille, le médecin prescripteur détermine, en fonction des éléments médicaux dont il dispose à ce stade et conformément aux bonnes pratiques définies par l’article R. 1131-20-5, les catégories de membres de la famille potentiellement concernés par l’information, eu égard au lien de parenté avec la personne et à la nature de l’anomalie recherchée.


III. ― Si la personne exprime son souhait d’informer elle-même les intéressés ou certains d’entre eux, le médecin prescripteur mentionne cette information au dossier médical et précise l’identité des tiers qui seront informés directement par la personne. Outre la réalisation du document écrit mentionné à l’alinéa précédent, le médecin peut, à la demande de la personne et conformément aux bonnes pratiques définies par l’article R. 1131-20-5, proposer des mesures d’accompagnement relatives à la préparation et à la délivrance de l’information aux membres de la famille potentiellement concernés désignés par la personne.


IV. ― Si la personne exprime son souhait de ne pas informer elle-même les intéressés ou certains d’entre eux, ou a exprimé par écrit sa volonté d’être tenue dans l’ignorance du diagnostic, elle indique par une demande écrite au médecin prescripteur si elle consent à ce qu’il soit procédé par son intermédiaire à l’information des membres de sa famille potentiellement concernés qu’elle n’entend pas informer elle-même dans les conditions prévues au quatrième alinéa de l’article L. 1131-1-2.


Lorsque cette demande écrite est réalisée, le médecin prescripteur en accuse réception. Elle doit être accompagnée de la communication des coordonnées des membres de la famille préalablement identifiés que la personne ne souhaite pas informer personnellement.


V. ― En l’absence d’une telle demande, le médecin mentionne dans le dossier médical le refus de la personne.


VI. ― Lorsque la personne informe son médecin de son changement d’avis sur les modalités de transmission de l’information à sa parentèle, il le mentionne au dossier médical et, le cas échéant, met en œuvre la procédure souhaitée par la personne.


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