Article 115 quinquies of the French General Tax Code

1. Profits made in France by foreign companies shall be deemed to be distributed, in respect of each financial year, to shareholders who do not have their tax domicile or registered office in France.

The profits referred to in the first paragraph shall mean the total amount of profits, whether taxable or exempt, after deduction of corporation tax.

1. bis (Provisions not applicable).

2. However, the company may request that the withholding tax payable under the provisions of 1 and those of 2 of article 119 bis be reassessed to the extent that the sums to which it has been applied exceed the total amount of its actual distributions.

The excess collection shall be refunded to it.

The same applies insofar as it proves that the beneficiaries of these distributions have their tax domicile or registered office in France, and that it has transferred to them the sums corresponding to the withholding tax (1).

The same also applies, insofar as the foreign company complies with the condition in a of 3, where the sums to which the withholding tax has been applied have not been disinvested outside France.

3 The provisions of 1 do not apply where the foreign company fulfils the following conditions:

a) Have its registered office in a Member State of the European Union or a party to the agreement on the European Economic Area;

b) Be liable for corporation tax there, without the possibility of an option and without being exempted therefrom and without benefiting from a specific exemption on the profits mentioned in 1.

(1) See Annex II, art. 380 to 382.

Original in French 🇫🇷

Article 115 quinquies

1. Les bénéfices réalisés en France par les sociétés étrangères sont réputés distribués, au titre de chaque exercice, à des associés n’ayant pas leur domicile fiscal ou leur siège social en France.

Les bénéfices visés au premier alinéa s’entendent du montant total des résultats, imposables ou exonérés, après déduction de l’impôt sur les sociétés.

1. bis (Dispositions sans objet).

2. Toutefois, la société peut demander que la retenue à la source exigible en vertu des dispositions du 1 et de celles du 2 de l’article 119 bis fasse l’objet d’une nouvelle liquidation dans la mesure où les sommes auxquelles elle a été appliquée excèdent le montant total de ses distributions effectives.

L’excédent de perception lui est restitué.

Il en est de même dans la mesure où elle justifie que les bénéficiaires de ces distributions ont leur domicile fiscal ou leur siège en France, et qu’elle leur a transféré les sommes correspondant à la retenue (1).

Il en est également de même, dans la mesure où la société étrangère respecte la condition du a du 3, lorsque les sommes auxquelles la retenue à la source a été appliquée n’ont pas été désinvesties hors de France.

3 Les dispositions du 1 ne s’appliquent pas lorsque la société étrangère remplit les conditions suivantes :

a) Avoir son siège dans un Etat membre de l’Union européenne ou partie à l’accord sur l’Espace économique européen ;

b) Y être passible de l’impôt sur les sociétés, sans possibilité d’option et sans en être exonérée et sans bénéficier d’une exonération spécifique sur les bénéfices mentionnés au 1.

(1) Voir Annexe II, art. 380 à 382.