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Article 210 A of the French General Tax Code

1. Net capital gains and profits generated on all assets contributed as a result of a merger are not subject to corporation tax.

The same applies to any capital gains generated by the acquiring company on the cancellation of shares or units in its own capital that it receives or that correspond to its rights in the acquired company.

The entry in the assets of the acquiring company of the technical merger loss resulting from the cancellation of the shares in the acquired company may not give rise to any subsequent deduction.

Where the acquiring company acquired the securities of the absorbed company less than two years before the merger, any short-term capital loss realised on the cancellation of these equity securities is not deductible up to the amount of the income from these securities that gave rise to entitlement to the application of the regime provided for in articles 145 and 216 since their acquisition.

2. Corporation tax is only applicable to provisions shown on the balance sheet of the absorbed company if they become irrelevant.

3. The application of these provisions is subject to the condition that the acquiring company undertakes, in the merger deed, to comply with the following requirements:

a) It must include in its liabilities :

on the one hand, the provisions whose taxation is deferred;

on the other hand, the special reserve to which the absorbed company has transferred the long-term capital gains previously subject to the reduced rate of 10%, 15%, 18%, 19% or 25% as well as the reserve to which the provisions for price fluctuations have been transferred pursuant to the sixth paragraph of 5° of 1 of the article 39 ;

b) It must take the place of the absorbed company for the reintegration of profits whose recognition had been deferred for the taxation of the latter;

c) It must calculate the capital gains realised subsequently on the disposal of the non-depreciable fixed assets contributed to it on the basis of the value they had, from a tax point of view, in the accounts of the absorbed company;

d) It must reintegrate the capital gains realised on the contribution of depreciable assets into its taxable profits. The reintegration of capital gains is carried out in equal parts over a period of fifteen years for buildings and rights relating to buildings as well as for plantations and fixtures and fittings of land depreciable over a period at least equal to that period; in other cases, the reintegration is carried out in equal parts over a period of five years. When the total of net capital gains on buildings, plantations and land improvements exceeds 90% of the overall net capital gain on depreciable items, the capital gains relating to buildings, plantations and land improvements are added back in equal parts over a period equal to the weighted average depreciation period of these assets. However, when a depreciable asset is sold, the portion of the capital gain relating to that asset that has not yet been added back is taxed immediately. On the other hand, subsequent depreciation and capital gains relating to depreciable items are calculated on the basis of the value attributed to them at the time of the transfer.

As from the financial year during which the acquiring company deducts from its taxable income, pursuant to the third paragraph of 2° of 1 of Article 39, the depreciation of a business carried out in the accounts, this business is covered by this d. Where it does not give rise to depreciation deducted from taxable income, the goodwill received falls under c of this 3;

e) It must enter items other than fixed assets on its balance sheet at the value they had, for tax purposes, in the accounts of the absorbed company. Otherwise, it must include in its results for the financial year in which the transaction takes place the profit corresponding to the difference between the new value of these items and the value they had, for tax purposes, in the accounts of the absorbed company.

4. (Provisions no longer applicable for financial years beginning on or after 1 January 1997-Loi no 97-1026 du 10 novembre 1997, article 2).

5. Rights relating to a leasing contract entered into under the conditions provided for in 1 and 2 of Article L. 313-7 of the Monetary and Financial Code are treated as fixed assets, depreciable or non-depreciable under the conditions set out in Article 39 duodecies A.

For the application of c of 3, in the event of a subsequent disposal of the rights mentioned in the previous paragraph which are treated as non-depreciable items or the disposal of the land, the capital gain is calculated on the basis of the value that these rights had, from a tax point of view, in the accounts of the absorbed company.

These provisions apply to rights relating to leasing contracts concerning depreciable intangible elements of a business or a craft business.

6. For the application of this article, portfolio securities whose disposal gains or losses are excluded from the long-term capital gains or losses regime in accordance with article 219 are treated as fixed asset items.

For the application of c of 3, in the event of a subsequent disposal of the securities mentioned in the first paragraph, the capital gain is calculated on the basis of the value that these securities had, from a tax point of view, in the accounts of the absorbed company.

Original in French 🇫🇷
Article 210 A

1. Les plus-values nettes et les profits dégagés sur l’ensemble des éléments d’actif apportés du fait d’une fusion ne sont pas soumis à l’impôt sur les sociétés.

Il en est de même de la plus-value éventuellement dégagée par la société absorbante lors de l’annulation des actions ou parts de son propre capital qu’elle reçoit ou qui correspondent à ses droits dans la société absorbée.

L’inscription à l’actif de la société absorbante du mali technique de fusion consécutif à l’annulation des titres de la société absorbée ne peut donner lieu à aucune déduction ultérieure.

Lorsque la société absorbante a acquis les titres de la société absorbée moins de deux ans avant la fusion, l’éventuelle moins-value à court terme réalisée à l’occasion de l’annulation de ces titres de participation n’est pas déductible à hauteur du montant des produits de ces titres qui a ouvert droit à l’application du régime prévu aux articles 145 et 216 depuis leur acquisition.

2. L’impôt sur les sociétés n’est applicable aux provisions figurant au bilan de la société absorbée que si elles deviennent sans objet.

3. L’application de ces dispositions est subordonnée à la condition que la société absorbante s’engage, dans l’acte de fusion, à respecter les prescriptions suivantes :

a) Elle doit reprendre à son passif :

d’une part, les provisions dont l’imposition est différée ;

d’autre part, la réserve spéciale où la société absorbée a porté les plus-values à long terme soumises antérieurement au taux réduit de 10 %, de 15 %, de 18 %, de 19 % ou de 25 % ainsi que la réserve où ont été portées les provisions pour fluctuation des cours en application du sixième alinéa du 5° du 1 de l’article 39 ;

b) Elle doit se substituer à la société absorbée pour la réintégration des résultats dont la prise en compte avait été différée pour l’imposition de cette dernière ;

c) Elle doit calculer les plus-values réalisées ultérieurement à l’occasion de la cession des immobilisations non amortissables qui lui sont apportées d’après la valeur qu’elles avaient, du point de vue fiscal, dans les écritures de la société absorbée ;

d) Elle doit réintégrer dans ses bénéfices imposables les plus-values dégagées lors de l’apport des biens amortissables. La réintégration des plus-values est effectuée par parts égales sur une période de quinze ans pour les constructions et les droits qui se rapportent à des constructions ainsi que pour les plantations et les agencements et aménagements des terrains amortissables sur une période au moins égale à cette durée ; dans les autres cas, la réintégration s’effectue par parts égales sur une période de cinq ans. Lorsque le total des plus-values nettes sur les constructions, les plantations et les agencements et aménagements des terrains excède 90 p. 100 de la plus-value nette globale sur éléments amortissables, la réintégration des plus-values afférentes aux constructions, aux plantations et aux agencements et aménagements des terrains est effectuée par parts égales sur une période égale à la durée moyenne pondérée d’amortissement de ces biens. Toutefois, la cession d’un bien amortissable entraîne l’imposition immédiate de la fraction de la plus-value afférente à ce bien qui n’a pas encore été réintégrée. En contrepartie, les amortissements et les plus-values ultérieurs afférents aux éléments amortissables sont calculés d’après la valeur qui leur a été attribuée lors de l’apport.

A compter de l’exercice au cours duquel la société absorbante déduit de son résultat imposable, en application du troisième alinéa du 2° du 1 de l’article 39, l’amortissement d’un fonds commercial pratiqué en comptabilité, ce fonds relève du présent d. Lorsqu’il ne donne pas lieu à un amortissement déduit du résultat imposable, le fonds commercial reçu relève du c du présent 3 ;

e) Elle doit inscrire à son bilan les éléments autres que les immobilisations pour la valeur qu’ils avaient, du point de vue fiscal, dans les écritures de la société absorbée. A défaut, elle doit comprendre dans ses résultats de l’exercice au cours duquel intervient l’opération le profit correspondant à la différence entre la nouvelle valeur de ces éléments et la valeur qu’ils avaient, du point de vue fiscal, dans les écritures de la société absorbée.

4. (Dispositions devenues sans objet pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 1997-Loi n° 97-1026 du 10 novembre 1997, article 2).

5. Les droits afférents à un contrat de crédit-bail conclu dans les conditions prévues aux 1 et 2 de l’article L. 313-7 du code monétaire et financier sont assimilés à des éléments de l’actif immobilisé, amortissables ou non amortissables dans les conditions prévues à l’article 39 duodecies A.

Pour l’application du c du 3, en cas de cession ultérieure des droits mentionnés à l’alinéa précédent qui sont assimilés à des éléments non amortissables ou de cession du terrain, la plus-value est calculée d’après la valeur que ces droits avaient, du point de vue fiscal, dans les écritures de la société absorbée.

Ces dispositions s’appliquent aux droits afférents aux contrats de crédit-bail portant sur des éléments incorporels amortissables d’un fonds de commerce ou d’un fonds artisanal.

6. Pour l’application du présent article, les titres du portefeuille dont le résultat de cession est exclu du régime des plus ou moins-values à long terme conformément à l’article 219 sont assimilés à des éléments de l’actif immobilisé.

Pour l’application du c du 3, en cas de cession ultérieure des titres mentionnés au premier alinéa, la plus-value est calculée d’après la valeur que ces titres avaient, du point de vue fiscal, dans les écritures de la société absorbée.

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