Article 212-2 of the French Code of Criminal Procedure

When it declares that there are no grounds to follow up on the outcome of an investigation opened on the basis of a civil party, the investigating chamber may, at the request of the public prosecutor and in a reasoned decision, if it considers that the civil party’s application was abusive or dilatory, order a civil fine against the civil party, the amount of which may not exceed 15,000 euros.

This decision may only be made at the end of a period of twenty days from the date of communication to the civil party and his lawyer, by registered letter or by fax with receipt, of the Attorney General’s submissions, in order to allow the interested party to send written observations to the Investigating Chamber.

Where the civil party is a legal entity, the civil fine may be ordered against its legal representative, if the latter’s bad faith is established.

Original in French 🇫🇷

Article 212-2

Lorsqu’elle déclare qu’il n’y a lieu à suivre à l’issue d’une information ouverte sur constitution de partie civile, la chambre de l’instruction peut, sur réquisitions du procureur général et par décision motivée, si elle considère que la constitution de partie civile a été abusive ou dilatoire, prononcer contre la partie civile une amende civile dont le montant ne peut excéder 15 000 euros.

Cette décision ne peut intervenir qu’à l’issue d’un délai de vingt jours à compter de la communication à la partie civile et à son avocat, par lettre recommandée ou par télécopie avec récépissé, des réquisitions du procureur général, afin de permettre à l’intéressé d’adresser des observations écrites à la chambre de l’instruction.

Lorsque la partie civile est une personne morale, l’amende civile peut être prononcée contre son représentant légal, si la mauvaise foi de ce dernier est établie.