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Article 220 quater A of the French General Tax Code

I. – A company formed exclusively for the purpose of purchasing all or part of the capital of a company, under the conditions mentioned in II, may benefit from a tax credit.

For each financial year, the tax credit is equal to a percentage of the interest due in respect of that financial year on the loans taken out by the company formed for the purpose of the purchase during the year in which the company was formed. This percentage is equal to the standard rate of corporation tax applicable to the profits made by the acquired company in respect of the previous financial year. The tax credit is limited to the amount of corporation tax paid by the acquired company in respect of that previous financial year, in proportion to the new company’s shareholding in the acquired company. It is deducted from the corporation tax due for the same financial year by the new company; the excess is reimbursed to the company.

The tax credit provided for in this article does not constitute taxable income for the purposes of determining the income of the company created. The interest used to calculate the tax credit does not constitute a deductible expense for determining this taxable income. If the tax credit is limited by application of the provisions of the second paragraph, the non-deductible amount is reduced in the same proportion.

The shares of the new company may benefit from double voting rights as soon as they are issued.

The new company may issue convertible bonds or bonds with share subscription warrants as soon as it is created. For a period of two years, these securities may only be sold to holders of securities of the new company.

The directors of the acquired company may be bound to it by an employment contract.

II. – The benefit of the provisions of I is subject to the following conditions:

a) The acquired company and the new company must be subject to the ordinary corporate tax regime.

b) The acquired company must carry on an industrial or commercial activity within the meaning of the article 34 or a professional activity within the meaning of 1 of the article 92 or an agricultural activity. It must have employed at least ten employees during each of the two years preceding the buyout. This last condition is required for financial years beginning on or after 1 January 1991.

c) More than 50% of the voting rights attached to the shares of the new company must be held by persons who, on the date of the buyout, are employees of the acquired company. This percentage is assessed taking into account the voting rights attached to the securities issued by the new company as well as those likely to result from the conversion of bonds or the exercise of share warrants.

For the purposes of these provisions, an employee of a company more than 50% of whose capital is held by the acquired company is treated in the same way as an employee of the latter.

These rights must not be held, directly or indirectly, for more than 50% by other companies.

For the application of the provisions of this II, the voting rights of the new company that are held by a general partnership or a non-trading company, which has not opted for corporation tax, formed exclusively between the employees mentioned in the first paragraph, are considered to be held by these same persons, if the sole purpose of the company is to hold the securities of the new company.

If securities of the new company are sold by the general partnership or the civil partnership or if securities of one of the latter two companies are sold by the employees, the penalties provided for in the fourth and fifth paragraphs of II of Article 83 bis and the provisions of III are applicable.

d) The new company must hold, from its creation, more than 50% of the voting rights of the acquired company. The acquired company must be managed by one or more of the employees referred to in c.

An employee may not hold, directly or indirectly, 50% or more of the voting rights of either the new company or the acquired company. Shares in the acquired company held, directly or indirectly, by the employees referred to in c may only be transferred to the new company in exchange for shares in the latter company.

In the event of a merger of the two companies, the employees in question must hold more than 50% of the voting rights in the company resulting from the merger.

The loans referred to in the second paragraph of I must be contracted for a term of no more than fifteen years. Their gross actuarial rate is at most equal to the average gross yield on the issue of private company bonds in the month preceding the date of the contract, plus two and a half points. They must not include any other advantage or right for the benefit of the lender other than those attached to convertible bonds or bonds with share warrants mentioned in the last paragraph of I.

The redemption is carried out between 15 April 1987 and 31 December 1991.

III. – The advantages provided for in I are no longer applicable from the year in which one of the conditions provided for in II ceases to be met.

I.

Original in French 🇫🇷
Article 220 quater A

I. – La société constituée exclusivement pour le rachat de tout ou partie du capital d’une entreprise, dans les conditions mentionnées au II, peut bénéficier d’un crédit d’impôt.

Pour chaque exercice, le crédit d’impôt est égal à un pourcentage des intérêts dus au titre de cet exercice sur les emprunts contractés par la société constituée en vue du rachat au cours de l’année de création de cette société. Ce pourcentage est égal au taux normal de l’impôt sur les sociétés applicable aux bénéfices réalisés par la société rachetée au titre de l’exercice précédent. Le crédit d’impôt est limité au montant de l’impôt sur les sociétés acquitté par la société rachetée au titre de ce dernier exercice, dans la proportion des droits sociaux que la société nouvelle détient dans la société rachetée. Il est imputé sur l’impôt sur les sociétés dû au titre du même exercice par la société nouvelle ; l’excédent est remboursé à la société.

Le crédit d’impôt prévu au présent article ne constitue pas un produit imposable pour la détermination du résultat de la société créée. Les intérêts qui servent de base au calcul du crédit d’impôt ne constituent pas une charge déductible pour la détermination de ce résultat imposable. Si le crédit d’impôt est limité par application des dispositions du deuxième alinéa, le montant non déductible est réduit dans la même proportion.

Les actions de la société nouvelle peuvent bénéficier d’un droit de vote double dès leur émission.

La société nouvelle peut émettre des obligations convertibles ou des obligations à bons de souscription d’actions dès sa création. Pendant un délai de deux ans, ces titres ne peuvent être cédés qu’aux porteurs de titres de la société nouvelle.

Les administrateurs de la société rachetée peuvent lui être liés par un contrat de travail.

II. – Le bénéfice des dispositions du I est subordonné aux conditions suivantes :

a) La société rachetée et la société nouvelle doivent être soumises au régime de droit commun de l’impôt sur les sociétés.

b) La société rachetée doit exercer une activité industrielle et commerciale au sens de l’article 34 ou une activité professionnelle au sens du 1 de l’article 92 ou une activité agricole. Elle doit avoir employé au moins dix salariés au cours de chacune des deux années qui précèdent le rachat. Cette dernière condition est requise pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 1991.

c) Les droits de vote attachés aux actions ou aux parts de la société nouvelle doivent être détenus pour plus de 50 p. 100 par les personnes qui, à la date du rachat, sont salariées de la société rachetée. Ce pourcentage est apprécié en tenant compte des droits de vote attachés aux titres émis par la société nouvelle ainsi que de ceux qui sont susceptibles de résulter de la conversion d’obligations ou de l’exercice de bons de souscription d’actions.

Pour l’application de ces dispositions, le salarié d’une entreprise dont le capital est détenu pour plus de 50 p. 100 par la société rachetée est assimilé à un salarié de cette dernière.

Ces droits ne doivent pas être détenus, directement ou indirectement, pour plus de 50 p. 100 par d’autres sociétés.

Pour l’application des dispositions du présent II, les droits de vote de la société nouvelle qui sont détenus par une société en nom collectif ou une société civile, n’ayant pas opté pour l’impôt sur les sociétés, constituée exclusivement entre les personnes salariées mentionnées au premier alinéa, sont considérés comme détenus par ces mêmes personnes, si la société a pour seul objet la détention des titres de la société nouvelle.

Si des titres de la société nouvelle sont cédés par la société en nom collectif ou la société civile ou si des titres de l’une de ces deux dernières sociétés sont cédés par les salariés, les sanctions prévues aux quatrième et cinquième alinéas du II de l’article 83 bis et les dispositions du III sont applicables.

d) La société nouvelle doit détenir, dès sa création, plus de 50 p. 100 des droits de vote de la société rachetée. La direction de la société rachetée doit être assurée par une ou plusieurs des personnes salariées mentionnées au c.

Un salarié ne peut détenir, directement ou indirectement, 50 p. 100 ou plus des droits de vote de la société nouvelle ou de la société rachetée. Les titres de la société rachetée qui sont détenus, directement ou indirectement, par les salariés mentionnés au c ne peuvent être cédés à la société nouvelle que contre remise de titres de cette dernière société.

En cas de fusion des deux sociétés, les salariés en cause doivent détenir plus de 50 p. 100 des droits de vote de la société qui résulte de la fusion.

Les emprunts mentionnés au deuxième alinéa du I doivent être contractés pour une durée égale à quinze ans au plus. Leur taux actuariel brut est au plus égal au taux moyen de rendement brut à l’émission des obligations des sociétés privées du mois qui précède la date du contrat, majoré de deux points et demi. Ils ne doivent comporter aucun autre avantage ou droit au profit du prêteur autres que ceux attachés à des obligations convertibles ou à des obligations assorties de bons de souscription d’actions mentionnées au dernier alinéa du I.

Le rachat est effectué entre le 15 avril 1987 et le 31 décembre 1991.

III. – Les avantages prévus au I ne sont plus applicables à compter de l’année au cours de laquelle l’une des conditions prévues au II cesse d’être satisfaite.

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