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Article 257 of the French General Tax Code

I. – Transactions contributing to the production or supply of immovable property are subject to value added tax under the following conditions.

1. The following are treated in the same way as tangible property and are subject to the same rules as the immovable property to which they relate:

1° Rights in rem in immovable property, with the exception of rentals resulting from leases which confer a right of enjoyment;

2° Rights relating to promises to sell;

3° Units of interest and shares the possession of which ensures in law or in fact the allocation in ownership or in enjoyment of an immovable property or a fraction of an immovable property;

4° Rights under a trust contract representative of an immovable property.

2. The following are considered:

1° Building land, land on which construction may be authorised pursuant to a local town planning plan, another local town planning document, a local map or Article L. 111-3 of the town planning code;

2° As new buildings, buildings that have not been completed for more than five years, whether they result from a new construction or from work on existing buildings that has consisted of an elevation or that has made them as new :

a) Either the majority of the foundations;

b) Or the majority of the elements other than the foundations that determine the strength and rigidity of the structure;

c) Or the majority of the consistency of the facades excluding rendering;

d) Or all of the finishing elements as listed by decree in the Conseil d’Etat, in a proportion set by this decree that may not be less than half for each of them.

3. The following are also subject to value added tax:

1° The self-supply of real estate work mentioned in Article 278 sexies A carried out by taxable persons within the meaning of article 256 A ;

2° The self-supply of immovable property referred to in article 278 sexies carried out outside an economic activity, within the meaning of article 256 A, by any person who is therefore taxable in this respect.

II. – The following transactions are treated as supplies of goods or services for consideration, as appropriate.

1. The following are treated in the same way as supplies of goods for consideration:

1° The removal by a taxable person of goods from his business for his own private use or that of his staff, or which he transfers free of charge or, more generally, which he uses for purposes other than those of his business, where the goods or their component parts have given rise to full or partial deduction of value added tax. However, this does not apply to deductions made for business purposes to give gifts of low value and samples. The amount to be taken into account for the taxation of deductions corresponding to gifts of low value is set by decree. This limit applies per object and per year for the same beneficiary;

2° The allocation by a taxable person to the needs of his business of an item produced, constructed, extracted, processed, purchased, imported or having been the subject of an intra-Community acquisition in the context of his business when the acquisition of such an item from another taxable person, deemed to have been made at the time of allocation, would not entitle him to full deduction.

3° The allocation of an asset by a taxable person to an exempt sector of activity that does not give entitlement to deduction, where this asset gave entitlement to a full or partial deduction of value added tax when it was acquired or allocated in accordance with 2°;

4° The holding of assets by a taxable person or by his successors in title where his taxable economic activity ceases, where these assets gave entitlement to a full or partial deduction when they were acquired or allocated in accordance with 2°.

2. The following are treated in the same way as supplies of services for consideration:

1° The use of property allocated to the business for the private needs of the taxable person or for those of his staff or, more generally, for purposes unrelated to his business, where this property has given entitlement to full or partial deduction of value added tax;

2° The supply of services free of charge by the taxable person for his private needs or for those of his staff or, more generally, for purposes unrelated to his business.

3. A decree of the Conseil d’Etat defines the transactions referred to above and the time at which the tax becomes chargeable.

III. – The following are also subject to value added tax:

1° The transfer of aircraft or aircraft components by the air navigation companies mentioned in 4° of II of article 262 to other companies that do not meet the conditions set out in this article. The terms and conditions for the application of this provision are laid down, as necessary, by orders of the Minister responsible for the economy and finance;

2° The goods and products mentioned in 2° and 3° of II of Article 262 when they cease to be used under the conditions laid down by this article. The detailed rules for the application of this provision are laid down, where necessary, by orders of the Minister responsible for the economy and finance;

3° (Repealed);

4° (Repealed).

Original in French 🇫🇷
Article 257

I. – Les opérations concourant à la production ou à la livraison d’immeubles sont soumises à la taxe sur la valeur ajoutée dans les conditions qui suivent.

1. Sont assimilés à des biens corporels et suivent le régime du bien immeuble auquel ils se rapportent :

1° Les droits réels immobiliers, à l’exception des locations résultant de baux qui confèrent un droit de jouissance ;

2° Les droits relatifs aux promesses de vente ;

3° Les parts d’intérêts et actions dont la possession assure en droit ou en fait l’attribution en propriété ou en jouissance d’un bien immeuble ou d’une fraction d’un bien immeuble ;

4° Les droits au titre d’un contrat de fiducie représentatifs d’un bien immeuble.

2. Sont considérés :

1° Comme terrains à bâtir, les terrains sur lesquels des constructions peuvent être autorisées en application d’un plan local d’urbanisme, d’un autre document d’urbanisme en tenant lieu, d’une carte communale ou de l’article L. 111-3 du code de l’urbanisme ;

2° Comme immeubles neufs, les immeubles qui ne sont pas achevés depuis plus de cinq années, qu’ils résultent d’une construction nouvelle ou de travaux portant sur des immeubles existants qui ont consisté en une surélévation ou qui ont rendu à l’état neuf :

a) Soit la majorité des fondations ;

b) Soit la majorité des éléments hors fondations déterminant la résistance et la rigidité de l’ouvrage ;

c) Soit la majorité de la consistance des façades hors ravalement ;

d) Soit l’ensemble des éléments de second œuvre tels qu’énumérés par décret en Conseil d’Etat, dans une proportion fixée par ce décret qui ne peut être inférieure à la moitié pour chacun d’entre eux.

3. Sont également soumises à la taxe sur la valeur ajoutée :

1° Les livraisons à soi-même de travaux immobiliers mentionnés à l’article 278 sexies A réalisées par des personnes assujetties au sens de l’article 256 A ;

2° Les livraisons à soi-même d’immeubles mentionnées à l’article 278 sexies réalisées hors d’une activité économique, au sens de l’article 256 A, par toute personne dès lors assujettie à ce titre.

II. – Les opérations suivantes sont assimilées, selon le cas, à des livraisons de biens ou à des prestations de services effectuées à titre onéreux.

1. Sont assimilés à des livraisons de biens effectuées à titre onéreux :

1° Le prélèvement par un assujetti d’un bien de son entreprise pour ses besoins privés ou ceux de son personnel ou qu’il transmet à titre gratuit ou, plus généralement, qu’il affecte à des fins étrangères à son entreprise, lorsque ce bien ou les éléments le composant ont ouvert droit à une déduction complète ou partielle de la taxe sur la valeur ajoutée. Toutefois, ne sont pas visés les prélèvements effectués pour les besoins de l’entreprise pour donner des cadeaux de faible valeur et des échantillons. Le montant à retenir pour l’imposition des prélèvements correspondant aux cadeaux de faible valeur est fixé par arrêté. Cette limite s’applique par objet et par an pour un même bénéficiaire ;

2° L’affectation par un assujetti aux besoins de son entreprise d’un bien produit, construit, extrait, transformé, acheté, importé ou ayant fait l’objet d’une acquisition intracommunautaire dans le cadre de son entreprise lorsque l’acquisition d’un tel bien auprès d’un autre assujetti, réputée faite au moment de l’affectation, ne lui ouvrirait pas droit à déduction complète.

3° L’affectation d’un bien par un assujetti à un secteur d’activité exonéré n’ouvrant pas droit à déduction, lorsque ce bien a ouvert droit à une déduction complète ou partielle de la taxe sur la valeur ajoutée lors de son acquisition ou de son affectation conformément au 2° ;

4° La détention de biens par un assujetti ou par ses ayants droit en cas de cessation de son activité économique taxable, lorsque ces biens ont ouvert droit à déduction complète ou partielle lors de leur acquisition ou de leur affectation conformément au 2°.

2. Sont assimilées à des prestations de services effectuées à titre onéreux :

1° L’utilisation d’un bien affecté à l’entreprise pour les besoins privés de l’assujetti ou pour ceux de son personnel ou, plus généralement, à des fins étrangères à son entreprise, lorsque ce bien a ouvert droit à une déduction complète ou partielle de la taxe sur la valeur ajoutée ;

2° Les prestations de services à titre gratuit effectuées par l’assujetti pour ses besoins privés ou pour ceux de son personnel ou, plus généralement, à des fins étrangères à son entreprise.

3. Un décret en Conseil d’Etat définit les opérations désignées ci-dessus ainsi que le moment où la taxe devient exigible.

III. – Sont également soumis à la taxe sur la valeur ajoutée :

1° La cession d’aéronefs ou d’éléments d’aéronefs par les compagnies de navigation aérienne mentionnées au 4° du II de l’article 262 à d’autres compagnies ne remplissant pas les conditions fixées à cet article. Les modalités d’application de cette disposition sont fixées, en tant que de besoin, par des arrêtés du ministre chargé de l’économie et des finances ;

2° Les biens et produits mentionnés aux 2° et 3° du II de l’article 262 lorsqu’ils cessent d’être utilisés dans les conditions prévues par cet article. Les modalités d’application de cette disposition sont fixées, en tant que de besoin, par des arrêtés du ministre chargé de l’économie et des finances ;

3° (Abrogé) ;

4° (Abrogé).

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