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Article 323-11 of the French Customs Code

I.-For the purposes of the customs investigation, customs officers may, during customs detention, in the constant and effective presence of the detainee, examine the contents of documents, whatever their medium, and all other objects in the detainee’s possession, before seizing those relating to the customs offence in flagrante delicto. The public prosecutor is informed by any means and may object.

For digital media, the technical operations required to make computer data available are only carried out by customs officers authorised by the Minister responsible for customs or by a qualified person required underArticle 67 quinquies A, in order to enable the data to be used without compromising its integrity.

Computer data relating to the customs offence in flagrante delicto is seized, either by seizing the physical medium of the data or by making a copy in the presence of the detainee.

These operations are recorded in a report, a copy of which is given to the detainee and to the public prosecutor.

The objects and documents seized are immediately inventoried and sealed.

II-At the end of the customs detention, if the person is presented to the public prosecutor or handed over to a judicial police officer or a customs agent authorised underarticle 28-1 of the code of criminal procedure, the documents and objects seized are passed on to them.

III – If the needs of the customs investigation so require and with the written and reasoned authorisation of the public prosecutor, customs officers may, under the conditions set out in I of this article and within thirty days of the seizure, make a copy, for analysis purposes, of the computer data contained in the digital media referred to in I in the following cases:

1° When the person is released from customs detention ;

2° When, at the end of the period of customs detention, the judicial authority to which the case has been referred makes or leaves the digital media referred to in I available to customs officers.

The person placed in customs detention and the owner of the media, if this is a different person, are informed that they may attend the opening of the seals. If these persons are unable to attend, the operations are carried out in the presence of a representative or, failing this, a person requested for this purpose by the customs officers and who is not placed under their authority.

If analysis of the copied data leads to the discovery of offences falling within the jurisdiction of customs officers, the data and its media are immediately inventoried and placed under seal. The other copied data is destroyed at the end of a maximum period of three months from the date of copying of the computer data contained in the computer media referred to in I above.

The operations provided for in this III are the subject of a report sent to the public prosecutor who authorised them, with a copy given to the detainee.

IV – Within thirty days of receiving a request from the person concerned, or ex officio on expiry of a period of two months from the seizure, the customs officers of the department in charge of the procedure decide on the return of the objects seized where their ownership is not seriously disputed. The interested party is notified of this decision.

There is no reason to return seized objects if they are likely to endanger persons or property, if the seized property is the instrument or direct or indirect product of the offence or if a specific provision provides for the destruction or confiscation of the seized objects. The interested party may appeal against the decision not to return the property, taken within the time limits mentioned in the first paragraph of this IV, within thirty days of its notification to the president of the investigating chamber, by declaration delivered or sent, by registered letter with acknowledgement of receipt or by electronic means, to the registry of the court of appeal for the place of the customs directorate to which the department responsible for the procedure belongs.

This appeal does not have suspensive effect. The order of the President of the Investigating Chamber may be appealed to the Court of Cassation in accordance with the rules set out in the Code of Criminal Procedure.

Seized objects may only be destroyed once the decision not to return them has become final, within the meaning of the last paragraph of this IV.

If restitution has not been requested or ordered within six months of the decision to close the case, the settlement reached pursuant toarticle 350 or the decision by which the last court seised has exhausted its jurisdiction, if the decision not to return the items can no longer be contested or if the judgment or order not to return the items has become final, the items not returned become the property of the State, subject to the rights of third parties. The same applies if the owner or the person to whom restitution has been granted does not reclaim the object within two months of receipt of a formal notice sent to their home address.

Original in French 🇫🇷
Article 323-11

I.-Pour les nécessités de l’enquête douanière, les agents des douanes peuvent prendre connaissance, au cours de la retenue douanière, en la présence constante et effective de la personne retenue, du contenu des documents, quel qu’en soit le support, et de tous les autres objets en sa possession, avant de procéder à la saisie de ceux se rapportant au flagrant délit douanier. Le procureur de la République en est informé par tout moyen et peut s’y opposer.

Pour les supports numériques, les opérations techniques nécessaires à la mise à disposition des données informatiques sont uniquement effectuées par des agents des douanes habilités par le ministre chargé des douanes ou par une personne qualifiée requise au titre de l’article 67 quinquies A, afin de permettre l’exploitation des données sans porter atteinte à leur intégrité.

Il est procédé à la saisie des données informatiques se rapportant au flagrant délit douanier, soit en procédant à la saisie du support physique de ces données, soit en réalisant une copie en présence de la personne retenue.

Ces opérations font l’objet d’un procès-verbal, dont copie est remise à la personne retenue et au procureur de la République.

Les objets et les documents saisis sont immédiatement inventoriés et placés sous scellés.

II.-A l’issue de la retenue douanière, si la personne est présentée au procureur de la République ou remise à un officier de police judiciaire ou à un agent des douanes habilité en application de l’article 28-1 du code de procédure pénale, les documents et les objets saisis leur sont transmis.

III.-Si les nécessités de l’enquête douanière l’exigent et sur autorisation écrite et motivée du procureur de la République, les agents des douanes peuvent, dans les conditions prévues au I du présent article et dans un délai de trente jours à compter de la saisie, procéder à une copie, aux fins d’analyse, des données informatiques contenues dans les supports numériques mentionnés au même I dans les cas suivants :

1° Lorsque la personne est remise en liberté à l’issue de la retenue douanière ;

2° Lorsque, à l’issue de la retenue douanière, l’autorité judiciaire saisie de l’affaire met ou laisse à la disposition des agents des douanes les supports numériques mentionnés audit I.

La personne placée en retenue douanière ainsi que le propriétaire des supports, s’il s’agit d’une personne différente, sont avisés qu’ils peuvent assister à l’ouverture des scellés. Si ces personnes ne peuvent y assister, les opérations se déroulent en présence d’un représentant ou, à défaut, d’une personne requise à cet effet par les agents des douanes et qui n’est pas placée sous leur autorité.

Si l’analyse des données copiées permet de constater des infractions relevant de la compétence des agents des douanes, ces données et leurs supports sont immédiatement inventoriés et placés sous scellés. Les autres données copiées sont détruites à l’expiration d’un délai maximal de trois mois à compter de la copie des données informatiques contenues dans les supports informatiques mentionnés au même I.

Les opérations prévues au présent III font l’objet d’un procès-verbal transmis au procureur de la République qui les a autorisées, copie en ayant été remise à la personne retenue.

IV.-Dans un délai de trente jours à compter de la réception d’une requête de l’intéressé ou d’office à l’expiration d’un délai de deux mois à compter de la saisie, les agents des douanes du service chargé de la procédure décident de la restitution des objets saisis lorsque leur propriété n’est pas sérieusement contestée. Cette décision est notifiée à l’intéressé.

Il n’y a pas lieu à restitution lorsque celle-ci est de nature à créer un danger pour les personnes ou les biens, lorsque le bien saisi est l’instrument ou le produit direct ou indirect de l’infraction ou lorsqu’une disposition particulière prévoit la destruction ou la confiscation des objets saisis. La décision de non-restitution, prise dans les délais mentionnés au premier alinéa du présent IV, peut être déférée par l’intéressé dans un délai de trente jours à compter de sa notification au président de la chambre de l’instruction, par déclaration remise ou adressée, par lettre recommandée avec demande d’avis de réception ou par voie électronique, au greffe de la cour d’appel du lieu de la direction des douanes dont dépend le service chargé de la procédure.

Ce recours n’est pas suspensif. L’ordonnance du président de la chambre de l’instruction est susceptible d’un pourvoi en cassation, selon les règles prévues au code de procédure pénale.

La destruction des objets saisis n’intervient que lorsque la décision de non-restitution est devenue définitive, au sens du dernier alinéa du présent IV.

Si la restitution n’a pas été demandée ou décidée dans un délai de six mois à compter de la décision de classement, de la transaction conclue en application de l’article 350 ou de la décision par laquelle la dernière juridiction saisie a épuisé sa compétence, si la décision de non-restitution ne peut plus être contestée ou si le jugement ou l’arrêt de non-restitution est devenu définitif, les objets non restitués deviennent la propriété de l’Etat, sous réserve du droit des tiers. Il en est de même lorsque le propriétaire ou la personne à laquelle la restitution a été accordée ne réclame pas l’objet dans un délai de deux mois à compter de la réception d’une mise en demeure adressée à son domicile.

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