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Article 41-5 of the French Code of Criminal Procedure

When, in the course of the investigation, it proves impossible to return seized movable property whose retention is no longer necessary to establish the truth, either because the owner cannot be identified, or because the owner does not claim the item within one month of a formal notice sent to his or her home, the public prosecutor may, subject to the rights of third parties, authorise the destruction of this property or its delivery to the Agency for the Management and Recovery of Seized and Confiscated Assets for disposal.

The Public Prosecutor may also authorise the handover to the Agency for the Management and Recovery of Seized and Confiscated Assets, with a view to disposal, of seized movable property whose retention in kind is no longer necessary to establish the truth and whose confiscation is provided for by law, where continued seizure would be likely to diminish the value of the property. If the property is sold, the proceeds are deposited. If the case is dismissed, the case is not pursued or the accused is acquitted, or if the penalty of confiscation is not imposed, these proceeds are returned to the owner of the objects if he or she so requests.

Where continued seizure would be likely to diminish the value of the property, the public prosecutor may also order, subject to the rights of third parties, that it be handed over to the agency for the management and recovery of seized and confiscated assets, with a view to its allocation free of charge by the administrative authority and after its value has been estimated, to the judicial services or to police services, gendarmerie units, the French Biodiversity Office or services placed under the authority of the Minister for the Budget that carry out judicial police missions, movable property placed in the hands of the law, the retention of which is no longer necessary to establish the truth and the confiscation of which is provided for by law. In the event of the case being dropped, dismissed, discharged or acquitted, or where the penalty of confiscation is not pronounced, the owner who so requests obtains the return of the property, accompanied, where appropriate, by compensation for the loss of value that may have resulted from the use of the property.

During the course of the investigation or when no court has been seised or when the court seised has exhausted its jurisdiction without having ruled on the fate of the seals, the public prosecutor may order the destruction of seized movable property whose retention is no longer necessary for the determination of the truth, if it concerns objects qualified by law as dangerous or harmful, or whose possession is unlawful.

The decisions taken pursuant to the first four paragraphs shall state the reasons on which they are based. They are notified by any means to the persons with rights to the property, if known, and to the persons implicated. These persons may challenge these decisions before the Investigating Chamber in order to request, where appropriate, the return of the seized property. This appeal must be made within five days of notification of the decision, by declaration to the court registry or to the authority that made the notification; in the event of oral notification of a decision to destroy narcotics taken pursuant to the fourth paragraph, the time limit for lodging an appeal is twenty-four hours. These time limits and the exercise of the right of appeal are suspensive.

A decree in the Council of State shall determine the terms of application of this article.

Original in French 🇫🇷
Article 41-5

Lorsqu’au cours de l’enquête la restitution des biens meubles saisis et dont la conservation n’est plus nécessaire à la manifestation de la vérité s’avère impossible, soit parce que le propriétaire ne peut être identifié, soit parce que le propriétaire ne réclame pas l’objet dans un délai d’un mois à compter d’une mise en demeure adressée à son domicile, le procureur de la République peut, sous réserve des droits des tiers, autoriser la destruction de ces biens ou leur remise à l’Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués aux fins d’aliénation.

Le procureur de la République peut également autoriser la remise à l’Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués, en vue de leur aliénation, des biens meubles saisis dont la conservation en nature n’est plus nécessaire à la manifestation de la vérité et dont la confiscation est prévue par la loi, lorsque le maintien de la saisie serait de nature à diminuer la valeur du bien. S’il est procédé à la vente du bien, le produit de celle-ci est consigné. En cas de classement sans suite, de non-lieu ou de relaxe, ou lorsque la peine de confiscation n’est pas prononcée, ce produit est restitué au propriétaire des objets s’il en fait la demande.

Lorsque le maintien de la saisie serait de nature à diminuer la valeur du bien, le procureur de la République peut également ordonner, sous réserve des droits des tiers, de remettre à l’agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués, en vue de leur affectation à titre gratuit par l’autorité administrative et après que leur valeur a été estimée, aux services judiciaires ou à des services de police, des unités de gendarmerie, à l’Office français de la biodiversité ou à des services placés sous l’autorité du ministre chargé du budget qui effectuent des missions de police judiciaire, des biens meubles placés sous main de justice dont la conservation n’est plus nécessaire à la manifestation de la vérité et dont la confiscation est prévue par la loi. En cas de classement sans suite, de non-lieu, de relaxe ou d’acquittement, ou lorsque la peine de confiscation n’est pas prononcée, le propriétaire qui en fait la demande obtient la restitution du bien, assortie s’il y a lieu d’une indemnité compensant la perte de valeur qui a pu résulter de l’usage du bien.

Au cours de l’enquête ou lorsqu’aucune juridiction n’a été saisie ou que la juridiction saisie a épuisé sa compétence sans avoir statué sur le sort des scellés, le procureur de la République peut ordonner la destruction des biens meubles saisis dont la conservation n’est plus nécessaire à la manifestation de la vérité, s’il s’agit d’objets qualifiés par la loi de dangereux ou nuisibles, ou dont la détention est illicite.

Les décisions prises en application des quatre premiers alinéas sont motivées. Elles sont notifiées par tout moyen aux personnes ayant des droits sur le bien, si celles-ci sont connues, et aux personnes mises en cause. Ces personnes peuvent contester ces décisions devant la chambre de l’instruction afin de demander, le cas échéant, la restitution du bien saisi. Cette contestation doit intervenir dans les cinq jours qui suivent la notification de la décision, par déclaration au greffe du tribunal ou à l’autorité qui a procédé à cette notification ; en cas de notification orale d’une décision de destruction de produits stupéfiants prise en application du quatrième alinéa, le délai de contestation est de vingt-quatre heures. Ces délais et l’exercice du recours sont suspensifs.

Un décret en Conseil d’Etat détermine les modalités d’application du présent article.

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