Article 627-14 of the French Code of Criminal Procedure

A person who has been provisionally arrested under the conditions provided for in Article 92 of the Statute may, if he or she consents, be surrendered to the International Criminal Court before the competent authorities under Article 87 of the Statute have received a formal request for surrender from the international court.

The decision to surrender is taken by the Investigating Chamber of the Paris Court of Appeal after it has informed the person concerned of his or her right to a formal surrender procedure and has obtained his or her consent.

During his hearing by the Investigating Chamber, the person concerned may be assisted by a lawyer of his choice or, failing that, by a lawyer appointed by the President of the Bar and, if necessary, by an interpreter.

A person who has been provisionally arrested under the conditions provided for in Article 92 of the Statute and who has not consented to be surrendered to the court may be released if the authorities competent under Article 87 of the Statute do not receive a formal request for surrender within the period prescribed by the rules of procedure and evidence of that international court.

Release shall be decided by the investigating chamber on a request submitted by the person concerned. The investigating chamber shall rule within eight days of the appearance of the arrested person before it.

Original in French 🇫🇷

Article 627-14

La personne qui a fait l’objet d’une arrestation provisoire dans les conditions prévues à l’article 92 du statut peut, si elle y consent, être remise à la Cour pénale internationale avant que les autorités compétentes en vertu de l’article 87 du statut aient été saisies d’une demande formelle de remise de la part de la juridiction internationale.

La décision de remise est prise par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris après que celle-ci a informé la personne concernée de son droit à une procédure formelle de remise et a recueilli son consentement.

Au cours de son audition par la chambre de l’instruction, la personne concernée peut se faire assister par un avocat de son choix ou, à défaut, par un avocat commis d’office par le bâtonnier et, s’il y a lieu, par un interprète.

La personne qui a fait l’objet d’une arrestation provisoire dans les conditions prévues à l’article 92 du statut et qui n’a pas consenti à être remise à la cour peut être libérée si les autorités compétentes en vertu de l’article 87 du statut ne reçoivent pas de demande formelle de remise dans le délai prescrit par le règlement de procédure et de preuve de cette juridiction internationale.

La libération est décidée par la chambre de l’instruction sur requête présentée par l’intéressé. La chambre de l’instruction statue dans les huit jours de la comparution devant elle de la personne arrêtée.