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Article 706-53-19 of the French Code of Criminal Procedure

If secure detention is not extended or is terminated pursuant to articles 706-53-17 or 706-53-18 and if the person presents risks of committing the offences mentioned in article 706-53-13, the regional secure detention court may, by the same decision and after an adversarial hearing during which the person is assisted by a lawyer chosen or appointed by the court, place the person under secure surveillance for a period of two years. Security supervision includes obligations identical to those provided for under the judicial supervision referred to in article 723-30, in particular a treatment order provided for by the articles L. 3711-1 to L. 3711-5 of the Public Health Code and, after verification of the technical feasibility of the measure, placement under mobile electronic surveillance under the conditions laid down by articles 763-12 et 763-13 du présent code. Placement under security surveillance may be appealed as provided for in article 706-53-15. Release from security surveillance may be requested in accordance with the procedures set out in article 706-53-17.

At the end of the period mentioned in the first sentence of the previous paragraph, security surveillance may be renewed under the same conditions and for the same period.

If the person’s failure to comply with the obligations imposed on him or her reveals that he or she once again presents a particular dangerousness characterised by a very high probability of again committing one of the offences mentioned in article 706-53-13, the president of the regional court may order his or her temporary placement in a socio-medico-judicial security centre as a matter of urgency. This placement must be confirmed within a maximum of three months by the regional court ruling in accordance with article 706-53-15, after receiving a favourable opinion from the multi-disciplinary committee for security measures, failing which the detention will be automatically terminated. The confirmation decision may be the subject of the appeals provided for by article 706-53-15.

The placement in a socio-medico-judicial security centre provided for in the previous paragraph may only be ordered on condition that a strengthening of the security surveillance obligations appears insufficient to prevent the commission of the offences mentioned in article 706-53-13.

The president of the regional court for secure detention warns the person placed under secure surveillance that placement under mobile electronic surveillance may not be implemented without their consent but that, failing this or if they fail to comply with their obligations, placement in a socio-medico-judicial security centre may be ordered under the conditions provided for in the previous two paragraphs.

If the person under security surveillance refuses to start or continue the treatment prescribed by the doctor treating him or her and offered to him or her under a care order, this constitutes a breach of the obligations imposed on him or her that may justify his or her placement in security detention, under the conditions provided for in the third paragraph. In the event of a breach of these obligations by the person placed under secure supervision, article 709-1-1 shall apply; the sentence enforcement judge or, in the event of urgency and impediment of the latter or the sitting magistrate who replaces him, the public prosecutor may issue an arrest warrant or a warrant to bring the person to trial, in accordance with Article 712-17, in order to allow the person to be brought before the president of the regional court for secure detention, where appropriate; in the event of a decision to place the person in secure detention taken by this president, the person may be held for the time strictly necessary to bring him or her to the socio-medico-judicial security centre.

Original in French 🇫🇷
Article 706-53-19

Si la rétention de sûreté n’est pas prolongée ou s’il y est mis fin en application des articles 706-53-17 ou 706-53-18 et si la personne présente des risques de commettre les infractions mentionnées à l’article 706-53-13, la juridiction régionale de la rétention de sûreté peut, par la même décision et après débat contradictoire au cours duquel la personne est assistée par un avocat choisi ou commis d’office, placer celle-ci sous surveillance de sûreté pendant une durée de deux ans. La surveillance de sûreté comprend des obligations identiques à celles prévues dans le cadre de la surveillance judiciaire mentionnée à l’article 723-30, en particulier une injonction de soins prévue par les articles L. 3711-1 à L. 3711-5 du code de la santé publique et, après vérification de la faisabilité technique de la mesure, le placement sous surveillance électronique mobile dans les conditions prévues par les articles 763-12 et 763-13 du présent code. Le placement sous surveillance de sûreté peut faire l’objet des recours prévus à l’article 706-53-15. La mainlevée de la surveillance de sûreté peut être demandée selon les modalités prévues à l’article 706-53-17.


A l’issue du délai mentionné à la première phrase de l’alinéa précédent, la surveillance de sûreté peut être renouvelée dans les mêmes conditions et pour la même durée.


Si la méconnaissance par la personne des obligations qui lui sont imposées fait apparaître que celle-ci présente à nouveau une particulière dangerosité caractérisée par une probabilité très élevée de commettre à nouveau l’une des infractions mentionnées à l’article 706-53-13, le président de la juridiction régionale peut ordonner en urgence son placement provisoire dans un centre socio-médico-judiciaire de sûreté. Ce placement doit être confirmé dans un délai maximal de trois mois par la juridiction régionale statuant conformément à l’article 706-53-15, après avis favorable de la commission pluridisciplinaire des mesures de sûreté, à défaut de quoi il est mis fin d’office à la rétention. La décision de confirmation peut faire l’objet des recours prévus par l’article 706-53-15.


Le placement en centre socio-médico-judiciaire de sûreté prévu à l’alinéa précédent ne peut être ordonné qu’à la condition qu’un renforcement des obligations de la surveillance de sûreté apparaisse insuffisant pour prévenir la commission des infractions mentionnées à l’article 706-53-13.


Le président de la juridiction régionale de la rétention de sûreté avertit la personne placée sous surveillance de sûreté que le placement sous surveillance électronique mobile ne pourra être mis en œuvre sans son consentement mais que, à défaut ou si elle manque à ses obligations, le placement dans un centre socio-médico-judiciaire de sûreté pourra être ordonné dans les conditions prévues par les deux alinéas précédents.


Constitue une méconnaissance par la personne sous surveillance de sûreté des obligations qui lui sont imposées susceptible de justifier son placement en rétention de sûreté, dans les conditions prévues par le troisième alinéa, le fait pour celle-ci de refuser de commencer ou de poursuivre le traitement prescrit par le médecin traitant et qui lui a été proposé dans le cadre d’une injonction de soins. En cas de violation de ses obligations par la personne placée sous surveillance de sûreté, l’article 709-1-1 est applicable ; le juge de l’application des peines ou, en cas d’urgence et d’empêchement de celui-ci ou du magistrat du siège qui le remplace, le procureur de la République peut décerner mandat d’arrêt ou d’amener contre la personne, conformément à l’article 712-17, pour permettre le cas échéant sa présentation devant le président de la juridiction régionale de la rétention de sûreté ; en cas de décision de placement en rétention prise par ce président, la personne peut être retenue le temps strictement nécessaire à sa conduite dans le centre socio-médico-judiciaire de sûreté.

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