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Article 709-1-1 of the French Code of Criminal Procedure

The police and gendarmerie units may, ex officio or on the instructions of the public prosecutor or the sentence enforcement judge, apprehend any convicted person for whom the second paragraph of article 131-9 or the second paragraph of Article 131-11 of the Penal Code or placed under the supervision of the sentence enforcement judge and in respect of whom there are one or more plausible grounds for suspecting that he or she has not complied with the obligations imposed by his or her sentence. The person may then, on the decision of a judicial police officer, be detained for a maximum of twenty-four hours in a police or gendarmerie premises, so that their situation can be checked and they can be heard on the breach of their obligations.

As soon as the detention measure begins, the judicial police officer informs the public prosecutor or the sentence enforcement judge.

The detained person is immediately informed by the judicial police officer or, under the officer’s supervision, by a judicial police officer, in a language he or she understands, of the maximum duration of the measure, the nature of the obligations he or she is suspected of having violated and the fact that he or she benefits from:

1° The right to have a close relative and her employer notified and, if she is a foreign national, the consular authorities of the State of which she is a national, in accordance with Article 63-2;

2° The right to be examined by a doctor, in accordance with Article 63-3;

3° Of the right to be assisted by a lawyer, in accordance with the articles 63-3-1 to 63-4-3;

4° Where appropriate, the right to be assisted by an interpreter;

5° The right, during hearings, after stating his identity, to make statements, answer questions put to him or remain silent.

Detention is carried out in conditions that ensure respect for the dignity of the person. Only strictly necessary security measures may be imposed on the detained person.

The detained person may not be subjected to internal bodily investigations during their detention by the police service or gendarmerie unit.

If the person is placed under the supervision of the sentence enforcement judge, the powers conferred on the public prosecutor by articles 63-2 and 63-3 are exercised by that judge or, if that judge is unable to act, by the public prosecutor.

Article 64 shall apply to this measure of detention.

At the end of the detention measure, the public prosecutor or the sentence enforcement judge may order that the person be brought before the sentence enforcement judge under the conditions provided for in articles 803-2 and 803-3, if necessary to order his provisional incarceration.

The public prosecutor or the sentence enforcement judge may also, each for the measures for which they are responsible, ask an officer or agent of the judicial police to notify the person that he or she has been summoned to appear before him or her at a later date, and then to end the person’s detention.

Original in French 🇫🇷
Article 709-1-1

Les services de police et les unités de gendarmerie peuvent, d’office ou sur instruction du procureur de la République ou du juge de l’application des peines, appréhender toute personne condamnée pour laquelle il a été fait application du deuxième alinéa de l’article 131-9 ou du second alinéa de l’article 131-11 du code pénal ou placée sous le contrôle du juge de l’application des peines et à l’encontre de laquelle il existe une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner qu’elle n’a pas respecté les obligations qui lui incombent en application de sa condamnation. La personne peut alors, sur décision d’un officier de police judiciaire, être retenue vingt-quatre heures au plus dans un local de police ou de gendarmerie, afin que soit vérifiée sa situation et qu’elle soit entendue sur la violation de ses obligations.

Dès le début de la mesure de retenue, l’officier de police judiciaire informe le procureur de la République ou le juge de l’application des peines.

La personne retenue est immédiatement informée par l’officier de police judiciaire ou, sous le contrôle de celui-ci, par un agent de police judiciaire, dans une langue qu’elle comprend, de la durée maximale de la mesure, de la nature des obligations qu’elle est soupçonnée d’avoir violées et du fait qu’elle bénéficie :

1° Du droit de faire prévenir un proche et son employeur ainsi que, si elle est de nationalité étrangère, les autorités consulaires de l’Etat dont elle est ressortissante, conformément à l’article 63-2 ;

2° Du droit d’être examinée par un médecin, conformément à l’article 63-3 ;

3° Du droit d’être assistée par un avocat, conformément aux articles 63-3-1 à 63-4-3 ;

4° S’il y a lieu, du droit d’être assistée par un interprète ;

5° Du droit, lors des auditions, après avoir décliné son identité, de faire des déclarations, de répondre aux questions qui lui sont posées ou de se taire.

La retenue s’exécute dans des conditions assurant le respect de la dignité de la personne. Seules peuvent être imposées à la personne retenue les mesures de sécurité strictement nécessaires.

La personne retenue ne peut faire l’objet d’investigations corporelles internes au cours de sa retenue par le service de police ou par l’unité de gendarmerie.

Si la personne est placée sous le contrôle du juge de l’application des peines, les pouvoirs conférés au procureur de la République par les articles 63-2 et 63-3 sont exercés par ce juge ou, en cas d’empêchement de ce juge, par le procureur de la République.

L’article 64 est applicable à la présente mesure de retenue.

A l’issue de la mesure de retenue, le procureur de la République ou le juge de l’application des peines peut ordonner que la personne soit conduite devant le juge de l’application des peines dans les conditions prévues aux articles 803-2 et 803-3, le cas échéant pour ordonner son incarcération provisoire.

Le procureur de la République ou le juge de l’application des peines peut également, chacun pour les mesures dont il est chargé, demander à un officier ou un agent de police judiciaire d’aviser la personne qu’elle est convoquée devant lui à une date ultérieure, puis de mettre fin à la rétention de la personne.

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