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Article D561-51 of the French Monetary and Financial Code

The purpose of the Anti-Money Laundering and Combating the Financing of Terrorism (AML/CFT) Policy Board is :

1° To ensure better coordination between government departments and supervisory authorities involved in the fight against money laundering and terrorist financing, in order to enhance the effectiveness of this fight;

1° bis Strengthen the exchange of information between those involved in preventive and repressive measures;

2° Promote consultation with the persons referred to in Article L. 561-2 with regard to the fight against money laundering and terrorist financing, in order to improve their participation in this fight;

3° Suggesting improvements to the national preventive and repressive anti-money laundering and counter terrorist financing measures with a view to contributing to an inter-ministerial action plan, monitoring their implementation and assessing their effectiveness;

4° Drawing up and regularly updating a national risk analysis aimed at identifying, understanding and assessing the money laundering and terrorist financing risks to which France is exposed and proposing measures to mitigate these risks. This analysis shall pay particular attention to any financial activity considered particularly likely, by its nature, to be used or diverted for money laundering or terrorist financing purposes and shall take account of the report drawn up by the Commission on the European risk assessment as provided for in Article 6(1) of Directive 2015/849 of 20 May 2015 on the prevention of the use of the financial system for the purpose of money laundering or terrorist financing, amending Regulation (EU) No 648/2012 of the European Parliament and of the Council. This analysis also presents the institutional structure and general procedures of the anti-money laundering and combating the financing of terrorism system, and specifies the resources mobilised to combat money laundering and the financing of terrorism.

5° To consolidate, with a view to publication in an annual report, statistics relating to:

a) The size and importance of the various sectors to which the persons mentioned in Article L. 561-2 belong, including the number of such persons;

b) The number of declarations transmitted pursuant to Article L. 561-15, the action taken on these reports and the number of cases investigated, the number of persons prosecuted and convicted for money laundering or terrorist financing, the types of underlying offences, where this information is available, and the value of assets frozen, seized or confiscated;

c) The number of cross-border requests for information that were made, received, rejected and to which a partial or complete response was given by the department mentioned in Article L. 561-23 broken down by partner country;

d) The human resources of the authorities mentioned in Article L. 561-36 and of the department mentioned in Article L. 561-23 dedicated to combating money laundering and terrorist financing;

e) The number of on-site and off-site surveillance measures, the number of offences detected on the basis of surveillance measures and sanctions or administrative measures applied by the authorities mentioned in Article L. 561-36.

6° To consolidate on an annual basis, with a view to their transmission to the European Commission, the statistics referred to in Article 19 of Directive 2019/1153 of the European Parliament and of the Council of 20 June 2019 which are communicated to it by the department mentioned in Article L. 561-23, the tax and customs departments and those of the Ministries of Justice and the Interior.

Original in French 🇫🇷
Article D561-51

Le conseil d’orientation de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme a pour objet :

1° D’assurer une meilleure coordination des services de l’Etat et autorités de contrôle concernés par la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, afin de renforcer l’efficacité de celle-ci ;

1° bis De renforcer les échanges d’informations entre les acteurs du volet préventif et volet répressif ;

2° De favoriser la concertation avec les personnes mentionnées à l’article L. 561-2 en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, afin d’améliorer leur participation à celle-ci ;

3° De proposer des améliorations au dispositif national, préventif et répressif, de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme visant à alimenter un plan d’actions interministériel, d’en suivre la mise en œuvre et d’en apprécier l’efficacité ;

4° D’établir et de mettre à jour régulièrement une analyse nationale des risques visant à identifier, comprendre, évaluer les risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme auxquels la France est exposée et de proposer des mesures d’atténuation de ces risques. Cette analyse prête une attention particulière à toute activité financière considérée comme particulièrement susceptible, par sa nature, d’être utilisée ou détournée à des fins de blanchiment de capitaux ou de financement du terrorisme et tient compte du rapport établi par la Commission sur l’évaluation européenne des risques tel que prévu au paragraphe 1 de l’article 6 de la directive 2015/849 du 20 mai 2015 relative à la prévention de l’utilisation du système financier aux fins du blanchiment de capitaux ou du financement du terrorisme, modifiant le règlement (UE) n° 648/2012 du Parlement européen et du Conseil. Cette analyse présente également la structure institutionnelle et les procédures générales du dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, et précise les ressources mobilisées pour lutter contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.

5° De consolider, en vue de leur publication au sein d’un rapport annuel, les statistiques relatives à :


a) La taille et l’importance des différents secteurs auxquels appartiennent les personnes mentionnées à l’article L. 561-2, y compris le nombre de ces dernières ;


b) Le nombre de déclarations transmises en application de l’article L. 561-15, les suites données à ces déclarations et le nombre d’affaires instruites, le nombre de personnes poursuivies et de personnes condamnées pour blanchiment de capitaux ou financement du terrorisme, les types d’infractions sous-jacentes, lorsque ces informations sont disponibles, ainsi que la valeur des biens gelés, saisis ou confisqués ;


c) Le nombre de demandes d’informations transfrontalières qui ont été formulées, reçues, rejetées et auxquelles une réponse partielle ou complète a été donnée par le service mentionné l’article L. 561-23 ventilées par pays partenaire ;


d) Les ressources humaines des autorités mentionnées à l’article L. 561-36 et du service mentionné à l’article L. 561-23 dédiées à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme ;


e) Le nombre de mesures de surveillance sur site et hors site, le nombre d’infractions constatées sur la base des mesures de surveillance et de sanctions ou de mesures administratives appliquées par les autorités mentionnées à l’article L. 561-36.

6° De consolider sur une base annuelle, en vue de leur transmission à la Commission européenne, les statistiques mentionnées à l’article 19 de la directive 2019/1153 du Parlement européen et du Conseil du 20 juin 2019 qui lui sont communiquées par le service mentionné à l’article L. 561-23, les services des impôts, des douanes et ceux des ministères de la justice et de l’intérieur.

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