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Article L4352-6 of the French Public Health Code

The competent authority may, after obtaining the opinion of a committee composed in particular of professionals, individually authorise to practise the profession of medical laboratory technician, a national of a Member State of the European Union or of another State party to the Agreement on the European Economic Area who, without possessing one of the diplomas mentioned in Article L. 4352-2, holds :

1° Evidence of formal qualifications issued by one or more Member States or Contracting Parties and required by the competent authorities of those Member States or Contracting Parties, which regulate access to or practice of this profession, and which allow the functions in question to be exercised legally in those States ;

2° Or, where the persons concerned have practised in one or more Member States or Parties which do not regulate training for, access to or practice of this profession, evidence of formal qualifications issued by one or more Member States or Parties attesting to preparation for the practice of the profession, accompanied by proof, in those States, of full-time practice for one year or part-time practice for an equivalent total period over the previous ten years;

3° Or evidence of formal qualifications issued by a third country and recognised in a Member State or Party other than France, enabling the profession to be legally practised there. The person concerned must provide proof of having practised the profession for three years full-time or part-time for an equivalent total period in that Member State or Party.

In such cases, where examination of the professional qualifications attested by all the evidence of initial training, relevant professional experience and lifelong training validated by a competent body reveals substantial differences in relation to the qualifications required for access to and practice of the profession in France, the competent authority will require the person concerned to undergo a compensatory measure.

Depending on the level of qualification required in France and that held by the person concerned, the competent authority may either offer the applicant a choice between an adaptation period or an aptitude test, or impose an adaptation period or an aptitude test, or impose an adaptation period and an aptitude test.

The nature of the compensatory measures according to the levels of qualification in France and in the other Member States or Parties is set by order of the Minister for Health.

The issue of the authorisation to practise enables the beneficiary to practise the profession under the same conditions as holders of one of the diplomas mentioned in article L. 4352-2.

Health professionals may use their evidence of formal qualifications in the language of the State which issued them. They must indicate the name and place of the establishment or jury from which they obtained it.

If the evidence of formal qualifications from the Member State or Party of origin is liable to be confused with evidence of formal qualifications requiring additional training in France, the competent authority may decide that the person concerned shall refer to the evidence of formal qualifications from the Member State or Party of origin in an appropriate form which it shall specify.

The person concerned holds the professional title of medical laboratory technician.

Original in French 🇫🇷
Article L4352-6

L’autorité compétente peut, après avis d’une commission composée notamment de professionnels, autoriser individuellement à exercer la profession de technicien de laboratoire médical, un ressortissant d’un Etat membre de l’Union européenne ou d’un autre Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen qui, sans posséder l’un des diplômes mentionnés à l’article L. 4352-2, est titulaire :

1° De titres de formation délivrés par un ou plusieurs Etats, membres ou parties, et requis par l’autorité compétente de ces Etats, membres ou parties, qui réglementent l’accès à cette profession ou son exercice, et permettant d’exercer légalement ces fonctions dans ces Etats ;

2° Ou, lorsque les intéressés ont exercé dans un ou plusieurs Etats, membres ou parties, qui ne réglementent ni la formation, ni l’accès à cette profession ou son exercice, de titres de formation délivrés par un ou plusieurs Etats, membres ou parties, attestant de la préparation à l’exercice de la profession, accompagnés d’une attestation justifiant, dans ces Etats, de son exercice à temps plein pendant un an ou à temps partiel pendant une durée totale équivalente au cours des dix dernières années ;

3° Ou d’un titre de formation délivré par un Etat tiers et reconnu dans un Etat, membre ou partie, autre que la France, permettant d’y exercer légalement la profession. L’intéressé justifie avoir exercé la profession pendant trois ans à temps plein ou à temps partiel pendant une durée totale équivalente dans cet Etat, membre ou partie.

Dans ces cas, lorsque l’examen des qualifications professionnelles attestées par l’ensemble des titres de formation initiale, de l’expérience professionnelle pertinente et de la formation tout au long de la vie ayant fait l’objet d’une validation par un organisme compétent fait apparaître des différences substantielles au regard des qualifications requises pour l’accès et l’exercice de la profession en France, l’autorité compétente exige que l’intéressé se soumette à une mesure de compensation.

Selon le niveau de qualification exigé en France et celui détenu par l’intéressé, l’autorité compétente peut soit proposer au demandeur de choisir entre un stage d’adaptation ou une épreuve d’aptitude, soit imposer un stage d’adaptation ou une épreuve d’aptitude, soit imposer un stage d’adaptation et une épreuve d’aptitude.

La nature des mesures de compensation selon les niveaux de qualification en France et dans les autres Etats, membres ou parties, est fixée par arrêté du ministre chargé de la santé.

La délivrance de l’autorisation d’exercice permet au bénéficiaire d’exercer la profession dans les mêmes conditions que les personnes titulaires de l’un des diplômes mentionnés à l’article L. 4352-2.

Le professionnel de santé peut faire usage de son titre de formation dans la langue de l’Etat qui le lui a délivré. Il est tenu de faire figurer le nom et le lieu de l’établissement ou du jury auprès duquel il l’a obtenu.

Dans le cas où le titre de formation de l’Etat d’origine, membre ou partie, est susceptible d’être confondu avec un titre exigeant en France une formation complémentaire, l’autorité compétente peut décider que l’intéressé fera état du titre de formation de l’Etat d’origine, membre ou partie, dans une forme appropriée qu’elle lui indique.

L’intéressé porte le titre professionnel de technicien de laboratoire médical.

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