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Article L613-55-13 of the French Monetary and Financial Code

I. – Where a commitment governed by the law of a third country is not excluded under I of Article L. 613-55-1 or does not constitute a deposit mentioned in the first indent of 6° of I of Article L. 613-55-5, the persons mentioned in I of Article L. 613-34 include in the contract governing this commitment a clause stipulating that the creditor acknowledges that the commitment may be converted or its value reduced and agrees to be bound by any measure to reduce the principal or the outstanding amount, to convert or to cancel carried out by the College of Resolution in the exercise of its prerogatives.

The College of Resolution may require the persons concerned to provide the authorities with a legal opinion as to the enforceability and effectiveness of any such clause.

The above provisions shall be applied in a proportionate manner to the extent necessary to ensure the resolvability of the persons referred to in I of Article L. 613-34. They shall not apply where the resolution board finds that the commitments or instruments may be subject to its powers of depreciation and conversion pursuant to the legislation of a third country or a binding agreement concluded with it. The resolution board may provide that the above provisions are applied according to a timetable that it determines for each category of commitments.

II – The obligation to include such a clause in the contract does not apply when the resolution college determines that the minimum capital requirement and eligible commitments correspond to the loss absorption amount and provided that the commitments concerned are not included in this requirement.

III – Where a person referred to in I of Article L. 613-34 finds that it is impossible, legally or in practice, to include such a clause in the contract, it shall notify the resolution college, specifying the category of commitment concerned. It shall state the reasons for this finding. Receipt of this notification suspends the obligation to include such a clause in the contract. The resolution college shall request from the person concerned, within a reasonable time following receipt of the notification, any information it considers necessary.

Where the resolution college concludes, within a reasonable period following receipt of the notification and taking into account the need to ensure the possibility of the person concerned being wound up or subject to one or more resolution measures, that it is not legally or practically impossible to insert such a clause in the contract, it shall require its insertion. It may also require the person concerned to change its practices regarding the use of the exemption from contractual recognition of internal bail-in as defined in this Article.

The resolution college shall specify, where appropriate, the categories of commitments for which the person concerned may find it impossible, legally or in practice, to incorporate the contractual clause referred to in I, on the basis of the technical standards drawn up by the European Banking Authority.

IV.- The following may not benefit from the exemption from the contractual clause provided for in the first paragraph of III:

1° Additional Tier 1 capital instruments;

2° Tier 2 capital instruments;

3° Debt securities, where they are unsecured;

4° Other commitments which, in the event of compulsory liquidation, rank below the commitments mentioned in 3° of I of Article L. 613-30-3.

V.-When the collège de résolution notes that, within a category of eligible commitments, the amount of commitments that do not include the contractual clause mentioned in the first paragraph of I and of commitments that may not, pursuant to I of Article L. 613-55-1, be written down or converted, or which are likely to be in this situation pursuant to II of Article L. 613-55-1, corresponds to more than 10% of this category, it shall immediately assess the impact of this finding on the ability of the persons concerned to be wound up or to be subject to one or more resolution measures under the conditions mentioned in Article L. 613-41. This assessment shall include the possible infringement of the principle set out in I of Article L. 613-57 when the resolution board applies the powers of depreciation and conversion to eligible commitments.

Where, following this assessment, the resolution board concludes that the commitments mentioned in the first paragraph that do not include the contractual clause thereby create a significant obstacle to the ability of the person concerned to be wound up or to have one or more resolution measures applied, it shall apply the powers provided for in II and III of Article L. 613-42.

VI – Commitments for which the person concerned fails to include in the contractual provisions the clause required under I, or for which this requirement does not apply under II or the first paragraph of III, are not counted for the purposes of the minimum capital requirement and eligible commitments.

VII. – The absence of the clause required by the first paragraph of I does not prevent the collège de résolution from exercising its prerogatives.

Original in French 🇫🇷
Article L613-55-13

I. – Lorsqu’un engagement régi par la législation d’un pays tiers n’est pas exclu au titre du I de l’article L. 613-55-1 ou ne constitue pas un dépôt mentionné au premier tiret du 6° du I de l’article L. 613-55-5, les personnes mentionnées au I de l’article L. 613-34 incluent dans le contrat qui régit cet engagement une clause stipulant que le créancier reconnaît que l’engagement peut être converti ou sa valeur réduite et accepte d’être lié par toute mesure de réduction du principal ou de l’encours restant dû, de conversion ou d’annulation effectuée par le collège de résolution dans l’exercice de ses prérogatives.

Le collège de résolution peut exiger des personnes concernées de fournir aux autorités un avis juridique concernant le caractère exécutoire et l’efficacité d’une telle clause.

Les dispositions ci-dessus sont appliquées de manière proportionnée dans la mesure nécessaire pour garantir la résolvabilité des personnes mentionnées au I de l’article L. 613-34. Elles ne s’appliquent pas dans le cas où le collège de résolution constate que les engagements ou instruments peuvent être soumis à ses pouvoirs de dépréciation et de conversion en application de la législation d’un pays tiers ou d’un accord contraignant conclu avec lui. Le collège de résolution peut prévoir que les dispositions ci-dessus sont appliquées selon un calendrier qu’il détermine par catégorie d’engagements.

II.-L’obligation d’inclure une telle clause au contrat ne s’applique pas lorsque le collège de résolution constate que l’exigence minimale de fonds propres et d’engagements éligibles correspond au montant d’absorption des pertes et sous réserve que les engagements concernés ne soient pas comptabilisés dans cette exigence.


III.-Lorsqu’une personne mentionnée au I de l’article L. 613-34 constate qu’il est impossible, juridiquement ou en pratique, d’intégrer dans le contrat une telle clause, elle le notifie au collège de résolution en précisant la catégorie de l’engagement concerné. Elle motive ce constat. La réception de cette notification suspend l’obligation d’insérer une telle clause dans le contrat. Le collège de résolution demande à la personne concernée, dans un délai raisonnable suivant la réception de la notification, toute information qu’il estime nécessaire.


Lorsque le collège de résolution conclut, dans un délai raisonnable suivant la réception de la notification et en tenant compte de la nécessité d’assurer la possibilité pour la personne concernée de faire l’objet d’une liquidation ou bien d’une ou plusieurs mesures de résolution, qu’il n’est pas impossible, juridiquement ou en pratique, d’insérer une telle clause dans le contrat, il en exige l’insertion. Il peut en outre imposer à la personne concernée de modifier ses pratiques concernant le recours à l’exemption de la reconnaissance contractuelle du renflouement interne telle que définie dans le présent article.


Le collège de résolution précise, le cas échéant, les catégories d’engagements pour lesquelles la personne concernée peut constater qu’il est impossible, juridiquement ou en pratique, d’intégrer la clause contractuelle mentionnée au I, sur la base des normes techniques élaborées par l’Autorité bancaire européenne.


IV.-Ne peuvent bénéficier de la dispense de clause contractuelle prévue au premier alinéa du III :


1° Les instruments de fonds propres additionnels de catégorie 1 ;


2° Les instruments de fonds propres de catégorie 2 ;


3° Les titres de créances, lorsqu’ils sont non garantis ;


4° Les autres engagements qui ont un rang inférieur, en cas de liquidation judiciaire, aux engagements mentionnés au 3° du I de l’article L. 613-30-3.


V.-Lorsque le collège de résolution constate que, à l’intérieur d’une catégorie d’engagements comprenant des engagements éligibles, le montant des engagements qui n’intègrent pas la clause contractuelle mentionnée au premier alinéa du I ainsi que des engagements ne pouvant, en vertu du I de l’article L. 613-55-1, faire l’objet d’une réduction de leur valeur ou d’une conversion, ou qui sont susceptibles d’être dans cette situation en vertu du II de l’article L. 613-55-1, correspond à plus de 10 % de cette catégorie, il évalue immédiatement l’incidence de ce constat sur la capacité des personnes concernées à être liquidées ou à faire l’objet d’une ou plusieurs mesures de résolution dans les conditions mentionnées à l’article L. 613-41. Cette évaluation inclut l’atteinte éventuelle au principe énoncé au I de l’article L. 613-57 lorsque le collège de résolution applique les pouvoirs de dépréciation et de conversion aux engagements éligibles.


Lorsqu’à la suite de cette évaluation, le collège de résolution conclut que les engagements mentionnés au premier alinéa qui n’intègrent pas la clause contractuelle créent de ce fait un obstacle important à la capacité pour la personne concernée de faire l’objet d’une liquidation ou de se voir appliquer une ou plusieurs mesures de résolution, il applique les pouvoirs prévus aux II et III de l’article L. 613-42.


VI.-Les engagements pour lesquels la personne concernée omet d’intégrer dans les dispositions contractuelles la clause requise en vertu du I, ou pour lesquels cette exigence ne s’applique pas en vertu du II ou du premier alinéa du III, ne sont pas comptabilisés aux fins de l’exigence minimale de fonds propres et d’engagements éligibles.

VII. – L’absence de la clause requise au premier alinéa du I ne fait pas obstacle à l’exercice par le collège de résolution de ses prérogatives.

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