Article L716-2-4 of the French Intellectual Property Code

The following shall be inadmissible:

1° An application for a declaration of invalidity based on an earlier trade mark where the proprietor of the earlier registered trade mark does not establish, at the request of the proprietor of the later trade mark, that on the date of filing or on the priority date of that later trade mark, the earlier trade mark, which is liable to be declared invalid on the basis of 2°, 3° and 4° of Article L. 711-2, had acquired distinctive character;

2° An application for a declaration of invalidity based on Article L. 711-3(I)(1)(b) where the proprietor of the earlier registered trade mark fails to establish, at the request of the proprietor of the later trade mark, that at the date of filing or at the priority date of the later trade mark, the earlier trade mark relied upon had acquired a sufficiently distinctive character to justify the existence of a likelihood of confusion on the part of the public;

3° An application for a declaration of invalidity based on 2° of I of Article L. 711-3 where the proprietor of the earlier registered trade mark does not establish, at the request of the proprietor of the later trade mark, that on the date of filing or on the priority date of that later trade mark, the earlier trade mark invoked had acquired repute within the meaning of that provision.

Original in French 🇫🇷

Article L716-2-4

Est irrecevable :

1° La demande en nullité fondée sur une marque antérieure lorsque le titulaire de la marque antérieure enregistrée n’établit pas, sur requête du titulaire de la marque postérieure, qu’à la date du dépôt ou à la date de priorité de cette marque postérieure, la marque antérieure, susceptible d’être annulée sur le fondement des 2°, 3° et 4° de l’article L. 711-2, avait acquis un caractère distinctif ;

2° La demande en nullité fondée sur le b du 1° du I de l’article L. 711-3 lorsque le titulaire de la marque antérieure enregistrée n’établit pas, sur requête du titulaire de la marque postérieure, qu’à la date du dépôt ou à la date de priorité de cette marque postérieure, la marque antérieure invoquée avait acquis un caractère suffisamment distinctif susceptible de justifier l’existence d’un risque de confusion dans l’esprit du public ;

3° La demande en nullité fondée sur le 2° du I de l’article L. 711-3 lorsque le titulaire de la marque antérieure enregistrée n’établit pas, sur requête du titulaire de la marque postérieure, qu’à la date du dépôt ou à la date de priorité de cette marque postérieure, la marque antérieure invoquée avait acquis une renommée au sens de cette disposition.