Article L8252-2 of the French Labour Code

The foreign employee is entitled, in respect of the period of unlawful employment :

1° To payment of salary and related benefits, in accordance with the legal provisions, collective bargaining agreements and contractual stipulations applicable to his employment, after deduction of sums previously received in respect of the period in question. In the absence of proof to the contrary, the sums due to the employee correspond to an employment relationship presumed to have lasted three months. The employee may provide proof of the work performed by any means;

2° In the event of termination of the employment relationship, to a fixed indemnity equal to three months’ salary, unless application of the rules set out in Articles L. 1234-5, L. 1234-9, L. 1243-4 and L. 1243-8 or the corresponding contractual stipulations leads to a more favourable solution.

3° Where applicable, the employer must cover all costs of sending unpaid remuneration to the country to which the foreign national has left voluntarily or has been deported.

If the foreign national who is not authorised to work has been employed in an undeclared capacity, he or she will benefit either from the provisions of article L. 8223-1, or from the provisions of this chapter if these are more favourable to him or her.

The industrial tribunal hearing the case may make an interim order for payment of the lump-sum compensation provided for in 2°.

These provisions do not preclude the employee’s right to apply to the courts for additional compensation if he is able to establish the existence of a loss not compensated under these provisions.

Original in French 🇫🇷

Article L8252-2

Le salarié étranger a droit au titre de la période d’emploi illicite :

1° Au paiement du salaire et des accessoires de celui-ci, conformément aux dispositions légales, conventionnelles et aux stipulations contractuelles applicables à son emploi, déduction faite des sommes antérieurement perçues au titre de la période considérée. A défaut de preuve contraire, les sommes dues au salarié correspondent à une relation de travail présumée d’une durée de trois mois. Le salarié peut apporter par tous moyens la preuve du travail effectué ;

2° En cas de rupture de la relation de travail, à une indemnité forfaitaire égale à trois mois de salaire, à moins que l’application des règles figurant aux articles L. 1234-5, L. 1234-9, L. 1243-4 et L. 1243-8 ou des stipulations contractuelles correspondantes ne conduise à une solution plus favorable.

3° Le cas échéant, à la prise en charge par l’employeur de tous les frais d’envoi des rémunérations impayées vers le pays dans lequel il est parti volontairement ou a été reconduit.

Lorsque l’étranger non autorisé à travailler a été employé dans le cadre d’un travail dissimulé, il bénéficie soit des dispositions de l’article L. 8223-1, soit des dispositions du présent chapitre si celles-ci lui sont plus favorables.

Le conseil de prud’hommes saisi peut ordonner par provision le versement de l’indemnité forfaitaire prévue au 2°.

Ces dispositions ne font pas obstacle au droit du salarié de demander en justice une indemnisation supplémentaire s’il est en mesure d’établir l’existence d’un préjudice non réparé au titre de ces dispositions.