Article R121-22 of the French Code of civil enforcement procedures

In the event of an appeal, an application may be made to the First President of the Court of Appeal for a stay of execution of decisions taken by the enforcement judge. The application is made by means of a summary proceedings summons delivered to the opposing party and notified, where applicable, to the third party in whose hands the seizure has been carried out.

The application for a stay of execution suspends the proceedings until the day on which the order is made by the First President, if the contested decision has not called into question the continuation of the proceedings; it extends the effects of the attachment and the precautionary measures if the contested decision has ordered the release of the measure.

The stay of execution is granted only if there are serious grounds for setting aside or altering the decision referred to the court.

The First President may order the author of a manifestly abusive application for a stay of execution to pay a civil fine of up to 10,000 euros, without prejudice to any damages that may be claimed.

The First President’s decision is not subject to appeal.

Original in French 🇫🇷

Article R121-22

En cas d’appel, un sursis à l’exécution des décisions prises par le juge de l’exécution peut être demandé au premier président de la cour d’appel. La demande est formée par assignation en référé délivrée à la partie adverse et dénoncée, s’il y a lieu, au tiers entre les mains de qui la saisie a été pratiquée.

Jusqu’au jour du prononcé de l’ordonnance par le premier président, la demande de sursis à exécution suspend les poursuites si la décision attaquée n’a pas remis en cause leur continuation ; elle proroge les effets attachés à la saisie et aux mesures conservatoires si la décision attaquée a ordonné la mainlevée de la mesure.

Le sursis à exécution n’est accordé que s’il existe des moyens sérieux d’annulation ou de réformation de la décision déférée à la cour.

L’auteur d’une demande de sursis à exécution manifestement abusive peut être condamné par le premier président à une amende civile d’un montant maximum de 10 000 euros, sans préjudice des dommages-intérêts qui pourraient être réclamés.

La décision du premier président n’est pas susceptible de pourvoi.