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Article R40-29 of the French Code of Criminal Procedure

I. – As part of the investigations provided for in Article 17-1 of Law no. 95-73 of 21 January 1995, in Articles L. 114-1, L. 114-2, L. 211-11-1, L. 234-1 et L. 234-2 du code de la sécurité intérieure et à l’article L. 4123-9-1 of the Defence Code, the personal data contained in the processing which relates to legal proceedings in progress or closed, with the exception of cases where measures or decisions to discontinue proceedings, dismiss, discharge or acquit have become final, as well as data relating to victims, may be consulted, without the authorisation of the Public Prosecutor, by:

1° Police and gendarmerie personnel authorised in accordance with the procedures set out in 1° and 2° of I of Article R. 40-28 ;

2° Individually designated and specially authorised agents of the specialised intelligence services mentioned in article R. 234-2 du code de la sécurité intérieure ;

3° Officers from the national department known as the “service national des enquêtes administratives de sécurité”, individually designated and specially authorised by the director general of the national police force ;

4° Agents of the national service called “Specialised Command for Nuclear Security”, individually designated and specially authorised by the Director General of the National Gendarmerie;

5° Personnel entrusted with administrative police missions individually designated and specially authorised by the State representative. The authorisation shall specify exhaustively the reasons that may justify authorised consultations for each person. When the consultation reveals that the identity of the person concerned has been recorded in the processing as a respondent, the administrative investigation may not result in an unfavourable opinion or decision without first referring the matter, for additional information, to the competent national police services or national gendarmerie units and, for the purposes of requests for information on the legal consequences, to the competent public prosecutor(s). The public prosecutor sends the authorities managing the processing operation a statement of the legal consequences to be included in the criminal records processing operation relating to the person concerned. He shall indicate to the administrative police authority at the origin of the request whether this data is accessible pursuant to article 230-8 of this code.

II. – As part of the missions or interventions provided for in article L. 234-3 of the Internal Security Code, the personal data contained in the processing which relates to legal proceedings in progress or closed, with the exception of cases where measures or decisions have been taken to close the case without prosecution, to dismiss, to acquit or to acquit which have become final, as well as data relating to victims, may be consulted, without the authorisation of the Public Prosecutor, by police and gendarmerie personnel authorised in accordance with the procedures set out in 1° and 2° of I of Article R. 40-28.

This consultation may also be carried out, under the same conditions as in the previous paragraph, by intelligence service agents designated by the Minister of Defence, for the sole purpose of protecting the security of their personnel. These agents are individually designated and specially authorised by their respective directors.

III. – The data referred to in I may be received, for the performance of their administrative police duties and within the limits of their need to know, by international judicial police cooperation bodies and foreign police services under the conditions set out in Article L. 235-1 of the Internal Security Code.

Original in French 🇫🇷
Article R40-29

I. – Dans le cadre des enquêtes prévues à l’article 17-1 de la loi n° 95-73 du 21 janvier 1995, aux articles L. 114-1, L. 114-2, L. 211-11-1, L. 234-1 et L. 234-2 du code de la sécurité intérieure et à l’article L. 4123-9-1 du code de la défense, les données à caractère personnel figurant dans le traitement qui se rapportent à des procédures judiciaires en cours ou closes, à l’exception des cas où sont intervenues des mesures ou décisions de classement sans suite, de non-lieu, de relaxe ou d’acquittement devenues définitives, ainsi que des données relatives aux victimes, peuvent être consultées, sans autorisation du ministère public, par :

1° Les personnels de la police et de la gendarmerie habilités selon les modalités prévues au 1° et au 2° du I de l’article R. 40-28 ;

2° Les agents individuellement désignés et spécialement habilités des services spécialisés de renseignement mentionnés à l’article R. 234-2 du code de la sécurité intérieure ;

3° Les agents du service à compétence nationale dénommé “ service national des enquêtes administratives de sécurité ”, individuellement désignés et spécialement habilités par le directeur général de la police nationale ;

4° Les agents du service à compétence nationale dénommé “ Commandement spécialisé pour la sécurité nucléaire ”, individuellement désignés et spécialement habilités par le directeur général de la gendarmerie nationale ;

5° Les personnels investis de missions de police administrative individuellement désignés et spécialement habilités par le représentant de l’Etat. L’habilitation précise limitativement les motifs qui peuvent justifier pour chaque personne les consultations autorisées. Lorsque la consultation révèle que l’identité de la personne concernée a été enregistrée dans le traitement en tant que mise en cause, l’enquête administrative ne peut aboutir à un avis ou une décision défavorables sans la saisine préalable, pour complément d’information, des services de la police nationale ou des unités de la gendarmerie nationale compétents et, aux fins de demandes d’information sur les suites judiciaires, du ou des procureurs de la République compétents. Le procureur de la République adresse aux autorités gestionnaires du traitement un relevé des suites judiciaires devant figurer dans le traitement d’antécédents judiciaires et relatif à la personne concernée. Il indique à l’autorité de police administrative à l’origine de la demande si ces données sont accessibles en application de l’article 230-8 du présent code.

II. – Dans le cadre des missions ou interventions prévues à l’article L. 234-3 du code de la sécurité intérieure, les données à caractère personnel figurant dans le traitement qui se rapportent à des procédures judiciaires en cours ou closes, à l’exception des cas où sont intervenues des mesures ou décisions de classement sans suite, de non-lieu, de relaxe ou d’acquittement devenues définitives, ainsi que des données relatives aux victimes, peuvent être consultées, sans autorisation du ministère public, par les personnels de la police et de la gendarmerie habilités selon les modalités prévues au 1° et au 2° du I de l’article R. 40-28.

Cette consultation peut également être effectuée, dans les mêmes conditions qu’à l’alinéa précédent, par les agents des services de renseignement désignés par le ministre de la défense, aux seules fins de protection de la sécurité de leurs personnels. Ces agents sont individuellement désignés et spécialement habilités par leurs directeurs respectifs.

III. – Peuvent être destinataires des données mentionnées au I, pour l’exercice de leurs missions en matière de police administrative et dans la limite du besoin d’en connaître, les organismes de coopération internationale en matière de police judiciaire et les services de police étrangers dans les conditions énoncées à l’article L. 235-1 du code de la sécurité intérieure.

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